Voici ma nouvelle fiction que j'ai écris spécialement pour ma période d'examen en attendant la publication de la suites de mes autres fictions en court.^^

Merci à ma correctrice pour son travail

Bonne lecture

Le livre de la passion

Résumé

« Dans ces pages, je me montre sensuel et débridé, audacieux et provocant. J'y rêve de l'amant qui révèlerait l'homme désirable caché en moi. Trouverai-je cet homme qui saura enflammer mes sens et qui me caressera selon mes désirs ? Et que ressentirai-je à faire l'amour avec ce parfait inconnu à qui je chuchoterai : Prends-moi, je suis à toi ? »

Lorsque Ron écrit ces mots dans son journal intime, il ne pense pas avoir la réponse à ses questions aussi rapidement. Mais lorsqu'il croise le regard de Blaise Zabini. Il le voit comme l'homme qui incarne tous ses fantasmes. Décidé à laisser libre cours à ses envies, il ose enfin jouer le séducteur auprès de Blaise subjugué, qui répond à ses avances et devance même ses désirs les plus fous de manière troublante. A tel point …

Chapitre 1

Lundi 14 juillet

Qu'est-ce que cela donnerait de faire l'amour avec un parfait inconnu ? De surmonter mes inhibitions et de le laisser m'explorer de la façon la plus intime ?

Tout au long de ces pages, sous le nom de William, mon autre moi, je me suis montré sensuel et débridé, audacieux et provocant. J'ai fantasmé au sujet de cet amant aux cheveux bruns qui révèle en moi l'homme désirable. J'ai rêvé de prendre des risques, de me laisser aller.

Qu'est-ce que cela pourrait bien donner de trouver un amant et de lui dire : « Prends-moi, je suis à toi » ?

Blaise Zabini parcourut le couloir en marbre à grandes enjambées en direction de la salle de bain des préfets.

Ignorant cette pointe de remords, il poursuivit son chemin. Là, sur sa gauche. Salle de bain des anges. Il souffla les mots de passe : désir et l'ouvrit en grand. Aussitôt, son regard fut attiré par des vêtements éparpillés au sol. Il reconnut la cravate des rouges. Il prit la cravate dans ses mains. Non, il ne s'était pas trompé.

Il tendit l'oreille à l'affût d'un mouvement. Rien. Il claqua la porte bruyamment. Toujours pas de réponse.

Il pénétra dans la salle de bain, le marbre de la salle de bain étouffant le bruit de ses pas, et il appela de nouveau.

- Il y a quelqu'un ?

Sa voix se répercuta sur les murs tapissés de tons clairs, sans plus de résultat.

Aucune personne en vue. Il perçut pourtant un léger parfum. Une senteur florale, délicatement boisée. Et sur le rebord de la baignoire couleur crème il vit un boxer rouge vif de satin.

Il eut un petit sourire. Qui était cet homme ? Il ramassa le boxer et le léger satin lui glissa entre les mains. Hmm, ce toucher lisse et soyeux… Il laissa tomber le boxer sur le sol.

Eh non. C'eût été trop beau. Mais que se passait-il, bon sang ? Comment était-il entré dans sa suite et, plus important, où était-il à présent ? Seuls les préfets avaient accès à cette salle de bain et tout le monde savait que seuls les verts y venaient.

Blaise savait qu'il ne pouvait se fier à rien ni à personne durant sa vie pas même à un petit boxer rouge provocant.

Il remarqua un petit livre relié placé près des vêtements. On aurait dit un carnet d'adresses ou un agenda.

Curieux, il le ramassa et l'ouvrit au hasard. Les pages étaient couvertes d'une écriture fine et régulière. Pas de doute, il venait de tomber sur le journal intime !

Lorsque le sens des mots qu'il était en train de lire arriva enfin à son cerveau, il retint son souffle.

Waouh !

« Le voilà qui apparaît, rayonnant dans sa nudité. Grand, musclé, d'une beauté à couper le souffle, mon amant imaginaire se tient devant moi, à portée de main, sous la chute d'eau. Comme il tend les bras vers moi, le soleil fait scintiller les gouttelettes qui roulent le long de son corps sublime. Il s'avance et s'offre à moi. Rien ne pourrait plus me séduire, me flatter, que la preuve saillante de son désir à mon égard

L'image s'imprima au fer rouge dans le cerveau de Blaise. Le corps enflammé, il sentit un étau enserrer sa poitrine et son pouls s'affoler. Il referma le carnet d'un coup sec, puis le jeta dans la salle de bain, comme s'il lui brûlait les doigts. Le petit recueil glissa à terre, les pages ouvertes.

Blaise le contempla une seconde. Papier crème, écriture fine, couverture bleue à motifs cachemire… Brusquement, le désir l'emporta sur son intégrité. Il ramassa le carnet et le feuilleta jusqu'à ce qu'il retrouve l'épisode de la cascade.

« Il m'enlace, me soulève, sans cesser d'explorer ma bouche de ses baisers, et me guide sur lui. Nos corps s'unissent. Le plaisir me surprend et je crie sous les assauts répétés de sa virilité. Nous nous accouplons sous la cascade. M'empoignant, il me colle à lui. Mon corps glisse et s'empale encore et encore… »

Soudain quelqu'un émergea de la baignoire.

Pris en flagrant délit, Blaise referma le carnet d'un coup sec. L'espace d'une seconde, un flot d'adrénaline se déversa dans ses veines, le mettant en alerte. Ce ne pouvait être Weasley, songea-t-il.

Malheureusement, son corps n'était pas aussi prompt à récupérer que son esprit.

Qu'est-ce qui m'arrive, merde ?

Ron ne le vit pas. Il fit glisser ses mains dans ses cheveux. Depuis quand la belette était devenu « ça » ? Il était tout simplement bandant.

Soudain leurs yeux se sont croisés et il le vit se figer.

Taille mince, torse large recouvert d'une chemise blanche, bras musclés, épaules carrées et, pour finir, visage souriant à la beauté rude… Il était superbe. Sur son haut front, ses cheveux noirs ébouriffés semblaient dire « coiffez-moi ! » et Ron dut réprimer l'envie de vérifier par lui-même s'ils étaient aussi soyeux qu'ils le paraissaient.

Oh là… Comble de l'insolence, un minuscule anneau en or brillait à son oreille gauche.

Le pirate haussa les sourcils d'un air interrogateur. Et sa bouche. Hmm ! Sa bouche… pleine, charnue, appelant les baisers… Ses lèvres s'étirèrent en un sourire à la fois amical et sexy, découvrant des dents blanches et régulières. Grand, brun, sublime, ce mauvais garçon semblait tout droit sorti de ses fantasmes.

Il est parfait, songea-t- il en frémissant d'excitation. Tout simplement parfait.

C'est alors qu'il aperçut son propre reflet, bouche bée, dans le miroir sur le mur de la salle de bains. Gêné, il tenta de se redonner une contenance

- Zabini, cria-t-il avant de se cacher dans l'eau. Qu'est ce que tu fou là ?

Il éclata de rire.

Vite, un trou de souris, tant qu'il conservait encore un semblant de dignité ! Non, impossible de bouger. Comme cloué au sol, il continua de dévisager l'homme de ses fantasmes, sans oser sauter le pas. Maintenant qu'il avait trouvé le parfait inconnu. Il se demandait pourquoi il n'avait pas remarqué le vert jusqu'à présent.

- C'est moi qui devrais te poser la question. C'est le bain des préfets.

- Je te rappelle que je suis préfet.

- Je me demande encore comment..., dit Blaise en levant les yeux en l'air. C'est la salle de bains des Serpentards.

Là, je me rappelle, siffla Ron intérieurement. C'est un putain de vert, égocentrique, vicieux, menteur,…

- Désolé mais je n'ai pas lu ton nom ni ceux des autres Serpentards sur le mur de la salle de bain, siffla-t-il. Sur ce, tourne toi pour que je sors de la salle de bain et que je ne te vois plus.

Blaise sourit et se tourna. Il glissa le carnet sous sa robe de sorcier. Et en quelques minutes, il entendit s'habiller et claquer la porte de la salle de bain.

Lorsqu'il s'était rendu dans sa chambre, il s'écroula sur son lit.

Il a tout ce que j'ai toujours désiré chez un homme, tout ce dont j'ai toujours rêvé. Lorsque leurs yeux se sont croisés. Il avait sentit quelque chose d'instinctif entre eux. Nos yeux se croisent, nos âmes entrent en harmonie.

Harry vit le visage de Ron. Il avait l'air de se battre avec sa conscience ou autre.

- Ça va Ron ?, demanda Harry tout en s'installant près de son ami de toujours.

- Oui.

- Ron...

Ron souffla et lui raconta sa rencontre avec Blaise Zabini.

Harry se rassit sur le lit.

- Tu me rassures ! J'avais cru que…

Il avait eu peur que Ron repense à la guerre, aux pertes… la grande bataille avait eu lieu en Juillet. Il y avait eu beaucoup de perte. Harry avait été content que ces pertes ne se comptent pas dans son entourage. Toute la famille Weasley était saine et sauve. Idem pour Hermione qui était parti étudier en France. Remus se portait à merveille, surtout depuis qu'il était le papa d'un petit Teddy.

- J'ai décidé d'en faire mon amant.

- Quoi ?

Devant son air hébété, Ron reprit :

- J'ai dit…

- J'ai entendu, le coupa Harry en secouant la tête. Tu n'es pas sérieux !

Ron se leva et posa ses mains sur ses hanches avec détermination.

- Je suis tout à fait sérieux. Zabini est beau et très sexy. Je pense qu'il sera un amant parfait.

- Tu ne t'es jamais écarté du droit chemin de toute ta vie. Ça m'étonnerait que tu commences maintenant, objecta Harry en brassant l'air de la main. Ce qu'il te faut, c'est un type sympa, loyal, avec une belle maison et un chien. Quelqu'un sur qui tu pourras compter

- Autant ne prendre que le chien. Je ne suis pas à la recherche d'une relation durable.

- Parfait. Sauf que ce n'est pas du tout ton genre de prendre un amant comme ça.

- Apparemment, tout le monde a de moi une image très précise… Tu ne t'es jamais dit que je pourrais te surprendre ?

Harry la dévisagea d'un air interloqué.

- je sais que nous les rouges nous sommes impulsifs ou imprudents ! Mais là, c'est trop gros.

Il se força à répondre calmement à son Harry.

- J'ai toujours fait ce qu'on attendait de moi, rarement ce que j'avais envie de faire.

- Je sais, Ron, et je suis désolé. Je t'en serai éternellement reconnaissant, je t'assure. On ne s'en serait pas sortis sans toi.

- Eh bien, maintenant que la guerre s'est finie, je crois que c'est à mon tour de vivre. J'ai une envie folle de me laisser aller, d'être emporté dans quelque chose de fou et d'inattendu. Je veux vivre une aventure passionnée. Tu es sûrement la personne qui devrait me comprendre, Harry. C'est la même envie qui t'a fait renoncer à être Auror et à faire que tu te passionnes à l'art de potion et plantes.

- Tu es un garçon bien …

- Je ne veux plus être un garçon bien !, s'exclama Ron avec véhémence. Je n'ai jamais rien fait d'excitant ou d'inattendu. C'est maintenant ou jamais tant qu'on est encore à Poudlard.

Albus avait voulue que tous les Septièmes refassent leur dernière année. Il avait crée exceptionnellement une huitième tout confondu. Il réunissait les Serdaigles, les Poufsouffles, les verts et eux.

Harry le contempla avec stupeur.

- Mais, Ron, tu ne saurais même pas comment t'y prendre ! Tu n'es pas comme ça, Ron. Tu es doux et chaleureux…

- Tu dois penser que je suis stupide, répliqua-t-il en marchant résolument vers la fenêtre, mais j'ai besoin de faire quelque chose de fou, d'impulsif. Vivre une sexualité sans tabou.

Comme William.

- Je ne pense pas que tu sois stupide, Ron. Je pense que tu es courageux, commenta Harry avec un sourire admiratif. Si c'est ce que tu veux, vas-y !

Bien que surpris, Ron se sentit plus léger. Finalement, il sourit, soulagé.

- Alors, tu veux bien m'aider à me transformer en séducteur ?

- Bien sûr. Mais il va falloir changer ta garde-robe.

Ron s'observa dans la glace sans ménagement. Avec ses habits, il n'avait pas vraiment la tête d'un séducteur.

- Ron, si tu veux être une bombe, habille-toi comme telle.

- je suis tout à fait d'accord avec toi, Harry, fit une voix qui venait de la salle de bain. C'était Neville. Leur Neville qui avait perdu ses rondeurs et avait de la taille. Le fait de s'entrainer pendant une année, il lui avait donné un corps assez appétissant. Désolé les mecs, j'étais dans la salle de bain. Je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter.

Neville vit Ron rougir.

- Je suis d'accord avec toi, Ron. vie notre dernière année à fond.

- Je n'ai pas les moyens de m'offrir une nouvelle garde-robe, fit Ron avant de se regarder dans le miroir.

- Je dois aussi refaire ma garde de robe, lança Neville avant de se mettre à coté de Ron. Si je ne me trompe pas. Je ne t'ai pas encore offert ton cadeau d'anniversaire.

- Non, je ne peux pas accepter, dit Ron tout en écarquillant les yeux.

- Oh que si, firent Neville et Harry ensemble.

- Un cadeau ça ne se refuse pas, lança Harry en rigolant tout en faisant un clin d'œil à Neville.

Harry était assez content de la proposition de Neville. Sinon, il se voyait déjà se battre avec Ron pour lui faire accepter son argent. C'est ce qu'il aimait vraiment chez Ron. Il était son ami à lui, à Harry et non à l'élu. Jamais Ron ne s'était intéressé à son argent ou sa gloire.

- On prend la cape d'invisibilité et on part, lâcha Harry tout en se dirigeant vers son armoire.

Ron retint un sourire. L'homme de ses rêves, il l'avait déjà trouvé : beau, grand, brun, avec le sens de l'humour des fois pourris mais de très belles fesses… Blaise. Un concentré de sexe à l'état pur ! Il ressemblait tellement à l'homme de ses fantasmes que c'en était effrayant.