Ma deuxième fic...
un ptit slash Heero/Duo attention Lemon
je les trouve tellemnt mignon tous les deux
Pensez à me laisser un petit mot pour si vous avez aimé ou détesté; les critiques sont toujours les bienvenues si elles sont constructives.
L'ordre de mission reçu la veille est un véritable suicide mais si elle est réussie, elle marquera la fin de la guerre.
Ils seront deux sur cette mission.
Deux à mourir pour la paix et c'est peut-être mieux ainsi.
Duo et lui n'avaient personne à retrouver après la guerre.
Trowa et Quatre se sont trouvés et ont droit au bonheur et Wufei a trouvé le sien en la personne de Sally.
Heero réfléchissait devant son laptop.
Avait-il réèllement besoin de Duo pour cette mission?
Il avait beau retourner le problème dans sa tête, s'il voulait réussir, il devrait lui demander de se sacrifier aussi. Mais cette constatation le dérangeait. Il ne savait pas pourquoi mais il souhaitait, au fond de lui, que le jeune homme à la natte jouisse aussi de cette paix si chèrement gagnée. Mais ils n'avaient pas le choix...
Heero descendit au salon pour informer le natté de leur dernière mission. Il le trouva affalé sur le sofa regardant la télé.
" Duo, on a reçu un ordre de mission hier soir. On part tous les deux.
-Ok, on doit faire quoi?
Et ne laissant pas le temps à Heero de répondre, il reprit:
- Tu sais, je commence à en avoir marre. Vivement que cette fichu guerre se termine. Un peu de vacances nous ferait du bien."
Heero observait le jeune homme devant lui. Il avait délaissé la télé pour laisser errer son regard à travers la fenêtre. Shinigami n'arborait plus ce sourire de joker. Il eut un pincement au coeur. Jamais il n'avait vu Duo si pensif. Il finit par reprendre la parole:
"Cette mission sera la dernière si on la réussit." Puis il lui exposa la mission et le plan d'attaque.
Une simple mission d'infiltration. Seulement c'était la base principale d'Oz et ils n'auraient jamais le temps de s'enfuir avant l'explosion. A coup sûr, cette base sera leur futur mausolé.
Duo se leva d'un bond, agrippant Heero par le col:
" Mais enfin, on n'en sortira jamais vivant avec un plan pareil. Il doit bein y avoir un autre moyen de procéder!
- J'y ai réfléchi une partie de la nuit et tout ce matin, nous n'avons pas le choix. Et cette mission est capitale. Nous n'avons pas droit à l'erreur. Si nous réussissons, Duo, c'est la Paix! Nous devons le faire. Nous sommes des soldats...
- Tu n'as que ce mot là à la bouche! le coupa Duo. Puis, changeant radicalement de ton, il soupira, j'aurais voulu vivre cette paix pour laquelle je me suis battu. Mais tu as raison, nous ne sommes que des soldats. Quand partons nous?
- Nous devons partir demain matin avant le lever du soleil.
- Bien, je monte faire mon sac."
Duo passa devant Heero sans même le regarder. Pourtant, le brun vit les yeux de l'autre jeune homme brillés. Des larmes?
Duo alla directement dans la salle de bain. Les larmes qui menaçaient de couler passeraient inaperçues sous le flot continu de la douche. Il pleurait sa vie. Même pour lui qui n'attendait rien de la vie, il était dur de connaître l'heure de son rendez-vous avec la Mort. Il avait tant esperer pouvoir reprendre le combat du Père Maxwell sur L2. Il aurait voulu être au près de son ami pour son mariage. Il lui avait demandé avant de partir, d'être son témoin. Il aurait voulu avoir le temps de dégeler le coeur de celui qui avait ravi le sien. Il allait mourir sans avoir eu le temps de serrer Heero contre lui, de goûter sa peau, ses lèvres, de lui dire les sentiments qu'il avait pour lui. Jamais il n'avait osé et jamais il ne pourrait le faire.
Il s'écroula sur le sol de la douche, pleurant toutes les larmes qu'il s'était toujours interdit de laisser couler. Boys don't cry. Devise obsolète à cet instant. Il allait mourir...
Heero, pendant ce temps était resté pétrifier dans le salon. Il avait vu des larmes brouiller les yeux améthystes de son ami. De son ami, en était-il vraiment sûr?
Quel était le sentiment qui lui serrait alors douloureusement la poitrine?
A cet instant, il voulut serrer Duo dans ses bras, le réconforter, lui dire qu'ils seraient assez forts pour survivre à cette dernière mission. Il voulait chasser ces larmes de ce si beau visage.
Une discution qu'il avait eu avec Trowa avant que celui ci ne se déclare à Quatre lui revint en mémoire.
Flashback
Trowa et Quatre étaient tous les deux partis en mission. Quatre était revenu entre la vie et la mort.
Cette mission était un piège et ils s'en étaient sortis in extrémis.
Heero avait trouvé Trowa en larmes au chevet du jeune homme blond.
Plutard, ils en avaient discuté. Trowa lui avait dit que Quatre lui avait sauvé la vie au péril de la sienne.
" J'ai peur, Heero, lui avait-il dit alors. Peur de ne jamais pouvoir le serrer dans mes bras, de lui dire que je l'aime, de lui dire qu'après cette fichue guerre, je voudrais rester à ses côtés. Et il a fallu qu'il manque de peu de mourir pour m'en apercevoir. Et même maintenant, je ne suis pas sûr qu'il se réveillera un jour.
Heero ne répondit rien, assimilant peu à peu ce que venait de lui avouait son ami.
- Ne fais pas la même erreur que moi Heero." Puis il était partit, laissant Heero essayer de comprendre ces dernières paroles.
Fin flashback
Et à 48h de sa propre mort programmée, il comprenait enfin ces dernières paroles qui l'avait tant fait réfléchir depuis.
Trowa s'était aperçut des sentiments que lui inspiraient le natté bien avant lui.
Etait-il amoureux de Duo?
Il ne chercha pas à répondre à cette question et s'élança dans les escaliers à la suite du natté.
"Suis tes émotions" lui avait dit Odin avant de mourir et c'est ce qu'il était en train de faire.
Il voulait effacer les larmes et c'est ce qu'il allait faire.
Il entra dans la chambre qu'il partageait avec Duo mais ne l'y trouva pas. Le bruit de l'eau attira son attention. Le jeune homme était dans la salle de bain.
Il ouvrit la porte et le vit à genoux, le visage dans ses mains.
Il s'approcha doucement du corps secoué de sanglots. Il ferma l'arrivée d'eau, prit une serviette et commença à sécher la longue chevelure de Duo. Celui-ci, plus que surpris, releva la tête.
" Qu'est ce qu...
- Chut," le coupa Heero en posant un doigt sur les lèvres du pilote du Deathsythe.
Duo le laissa faire, ne comprenant visiblemnt pas ce qui se passait.
Une fois à peu près séché, il le prit dans ses bras, l'emmena dans la chambre et s'assit sur son lit, Duo sur ses cuisses.
Les joues de Duo, toujours nu, virèrent au rouge. Mais il n'eut pas le loisir de demander des explications au soldat parfait que celui ci avait pris possession de ses lèvres.
Ne cherchant pas plus longtemps le pourquoi d'un tel comportement, Duo y répondit ardement.
Une main du brun vint se perdre dans la longue chevelure du jeune homme, faisant pression sur sa nuque pour accentuer la caresse, tandis que son autre main dessinait des arabesques aux creux de ses reins.
Abandonnant la bouche du chatain, Heero laissa glisser ses lèvres le long de sa machoire. Ses mains effleuraient la peau ainsi offerte.
Duo, reprennant ses esprits, ne fut pas en reste. Lui aussi voulait toucher cette peau qui l'avait tant fait rêvé. Il allongea Heero et commença à mordiller la fine peau au creux de la clavicule. Un faible gémissement répondit à sa cette douce torture, il passa ses mains sous le tee-shirt du brun et le lui enleva.
Il parsema le torse dénudé de baisers papillons avant de s'intéresser aux petits boutons de chairs dressés par l'excitation. Les gémissements se firent plus rauques, plus sourds, invitant Duo à descendre un peu plus.
Il s'arrêta quelques instants sur le nombril, se délectant des réactions de son amant.
Avec des gestes lents qui arrachèrent des soupirs de frustrations à Heero, Duo enleva les barrières de tissu qui l'empêchaient de jouir du désir dressé de son partenaire.
Ainsi fait, il prit quelques secondes pour admirer le corps allangui sous lui. Cette vision de Heero, les joues rosies par l'excitation, le regard voilé par le désir, le souffle haletant embrasa le sang déjà echauffé de Duo. Il voulait l'entendre crier son nom. Il voulait graver ce moment qui ne se reproduirait pas dans sa mémoire.
Sa langue vint caresser sur toute sa longueur, la hampe, tremblante de désir.
Heero poussa un cri de surprise quand le natté la prit entièrement entre ses lèvres. Un lent va-et-vient fit rapidement place à des mouvements plus violents. Heero, perdu dans son plaisir murmurait dans sa langue natale, les mains aggrippés aux draps.
Mais sentant la jouissance venir, il releva le menton de Duo et l'embrassa.
Il rompit le baiser, et murmura au creux de l'oreille du natté:
"Pas comme ça". Le souffle sur sa nuque fit frissonné Duo.
Heero inversa les positions et présenta ses doigts au châtain.
Les jugeant suffisament humides, il les retirant et les descendit, tout en frolant le dos de son amant jusqu'à l'entrée de son intimité.
Il encra son regard cobalt dans celui améthyste de Duo à l'affut de la moindre expression de douleur et glissa un premier doigt dans l'antre inviolé.
Un éclair de douleur passa dans le regard de Duo vite remplacé par le plaisir quand Heero prit son éréction en main.
Un doigt, puis deux et enfin trois. Le natté mit un peu de temps à s'habituer à cette intrusion puis ses hanches commencèrent à suivre le mouvement.
Heero n'en pouvant plus, retira ses doigts sous un murmure de protestation du natté.
Il se positionna entre ses cuisses, agrippa ses hanches et entra doucement à l'intérieur de Duo. Un long gémissement de douleur et de plaisir mélés accompagna son mouvement. Il s'arrêta, laissant le temps au châtain de s'habituer à sa présence. Mais Duo n'étant pas de cet avis vint s'empaler sur le membre tendu. Deux cris se firent entendre.
Voulant donner un maximun de plaisir à celui qu'il aimait, Heero le prit dans ses bras et se redressa sur les genoux.Ses mouvements doux au départ pour ne pas le blesser se firent rapidement plus violent, touchant à chaque fois la prostate de son amant.
L'air, lourd d'une chaleur sensuelle s'emplit de gémissements, de cris, de soupirs...
La délivrence vint tout aussi violement. Duo, dans sa perdition hurla le nom de son amant. Heero, sentant son fourreau de chair se resserait sur lui, donna un dernier coup de reins avant, de lui aussi hurler son bonheur dans le cou de son amant.
Ils s'écroulèrent tous les deux et se laissèrent glisser dans les bras de Morphée.
