Ça fait.. wha une éternité que j'ai pas posté quoi que ce soit. Du coup, jme retourve avec la pression des début, genre, avant de savoir qu'j'avais le droit de poster des fics toutes boiteuses et que les gens vont pas me taper quand même n.n'
Enfin bref, j'ai vu qu'il y avait un revival du woodyflintage, je croyais ce pairing disparu à jamais avec le départ de Tsuunami... ça m'a fait tellement plaisir, et puis y en avait des tellemnt ben, que je pouvais pas ne pas participer! Permettez donc que j'apporte mon minable caillou à l'édifice!
Je préviens jsute que je suis vraiment pas sûre de mon coup sur cette fic, j'espère que je vais pas l'abandonner trop vite, en panne d'inspiration ou quoi... :(
Fandom : HP
Titre : Les plus petites choses
Pairing : Wood/ Flint pour l'instant
Note : euh... non en fait j'avais pas de note ^^'
« La haine, comme l'amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va. » Honoré de Balzac
Injustices
Marcus Flint était un brave type, au fond. C'était vraiment incompréhensible que personne d'autre que lui-même n'arrive à admettre cette vérité pourtant prouvée à maintes reprises. Déjà, il avait fait passer les intérêts de l'équipe avant le sien en engageant cette petite tapette de Malefoy, en dépit du fait il exécrait cet individu rachitique, blafard, et tout sauf passionné par le quidditch. Ensuite, il prenait à cœur son devoir de capitaine : était-il vraiment nécessaire de rappeler à chacun avec quelle constance il pourrissait la vie de ses adversaires ?
Bon, d'accord, il passait UN PEU plus de temps sur le cas Wood, mais il devait bien ça à cette face de scroutt qui s'était démerdé pour recruter le petit binoclard paranoïaque. Celui là aussi, quelle plaie ! Pas de confusion, Marcus se tamponnais sévère de l'existence de Potter, mais Scarface Premier avait le don de déconcentrer SON attrapeur, ce qui rendait Flint malade. Malefoy passait ses matchs à narguer Potter au lieu de faire son boulot en surveillant le vif d'or. Et Marcus n'avait pas encore réduit la carcasse du cher blondinet en bouillie, mais ça évidemment PERSONNE ne le remarquait.
Non, évidemment, Marcus Flint n'était qu'une grosse brute qui faisait flipper jusqu'à ses propres camarades de maison. Non mais franchement, est-ce que c'était sa faute à lui, si les serpentards se sentaient menacé au moindre petit coup de poing ? Une belle brochette de gonzesse ceux là aussi, si vous vouliez son avis. Est-ce que Wood, par exemple, se mettait à pleurnicher dès qu'il le voyait ? Non, le gryffondor haussait un sourcil, affichait un sale sourire victorieux, et le traitait de Troll puant. Bon, ensuite il se prenait une raclée, mais il rendait coup pour coup avec ses petits poings de gringalet. Et il le traitait encore de troll la fois d'après.
En y réfléchissant bien, Wood était vraiment un enfoiré, mais lui personne ne lui reprochait quoi que ce soit. Pourquoi ? Parce que Wood était cinglé, donc évidement, on lui passait tout. Double ration de gnons pour ce fils de goule au menu d'aujourd'hui, ça lui fera sentir le goût de l'injustice ! Non mais.
Habitudes
« Et là, il bloque le tir D'UNE SEULE MAIN !!! C'était magique, génial, fabuleux ! » S'époumonait le capitaine de l'équipe de Gryffondor, pour la millième fois de la journée.
Percy Weasley acquiesca avec conviction, comme s'il avait écouté, puis enchaîna sur le débat politique qui ébranlait tout le monde magique : le premier ministre recevrait-il un haut de forme violet pour son anniversaire, ou bien un jaune ? La question était d'une importance sans commune mesure et…
Le reste des gryffondors ne leur jetèrent qu'un coup d'œil blasé. La comédie Weasley/Wood avait perdu de son originalité, on avait finit par s'habituer à ces deux hurluberlus qui parlaient sans discontinuer, tout deux absolument passionnés, alors qu'aucun des deux n'écoutaient l'autre.
Oh bien sur il y avait toujours des moments où on se laissait encore surprendre, quand le hasard faisait que leurs répliques semblaient vaguement se répondre, alors que l'un décrivait un balai et l'autre relatait les derniers amendements faits à la constitution sorcière ; mais généralement on se contentait de jeter un regard effaré puis on fuyait avant d'être pris à témoin par l'un ou l'autre des partis. Ces deux là s'écoutaient si peu, qu'une rumeur laissait entendre que Wood ne connaissait même pas le prénom de son interlocuteur…
Quand un petit gryffondor du nom d'Attilio Quartch l'avait questionné sur le nom de son binôme, Oliver avait répondu gaiement qu'il s'agissait de « Percy –comme Perceval Glangwhoon, l'attrapeur des Oies de Koolgeim », et son que nom était « Weasley, comme Charlie Weasley…. » Et il s'était empressé d'abreuver d'information son auditoire désespéré, en décrivant combien le précédent Capitaine était doué, et ce en précisant l'ensemble des technique que l'illustre Weasley avait appris à son petit disciple. Quartch n'avait pu s'évader que deux heures plus tard, les bras chargés de parchemins où s'agitaient flèches et ballais soigneusement annotés de petits commentaires (illisibles). Wood l'avait regardé partir en souriant, fier d'avoir fait de son mieux pour le futur de l'équipe de gryffondor.
Quoi qu'il en soit, Wood avait passé la matinée à soûler son prochain en contant avec emphase les exploits du gardien du club de Middlesbrough lors de son dernier match contre les kiwis d'Invercargill, décrivant la brutalité des joueurs néo-zélandais avec une sorte de joie extatique qui faisait briller ses yeux et l'excusait donc auprès de tous. Personne ne pouvait vraiment en vouloir à Ollie quand il arborait cette bouille de gamin, il était vraiment trop… chou. En plus, ce jour n'était pas n'importe quel jour, on était le 15, jour de la sortie du magazine le plus complet sur le quidditch. Ollie était abonné à une bonne dizaine de mensuel et à deux ou trois hebdomadaires, mais à chaque sortie de balais mag c'était la même chose, on aurait dit un gosse devant ses cadeaux de noël, arrachant sauvagement l'emballage avant de s'écrouler dans le premier fauteuil venu pour lire chaque article avec un mélange d'attention religieuse et d'excitement enfantin. Ca ne devenait vraiment flippant que lorsqu'il se mettait à rigoler tout seul, et même là, on pouvait entendre les soupirs attendris de quelques jeune filles, pas indifférentes à son charme candide et à son caractère passionné.
Limites
L'heure du déjeuner avait sonné, et les gargouillis des ventres affamés étaient à présent couverts par le joyeux brouhaha des élèves qui se dirigeaient vers la grande salle. Marcus Flint semblait égal à lui-même –à savoir, d'une humeur de gobelin- et c'est sans surprise qu'une querelle démarra à la seconde où le poursuiveur de Serpentard croisa le chemin du gardien de Gryffondor.
« He ben Flint ? On dirait bien que tes petits zoizeaux de Flamouth se sont fait rétamer par les Pies ! Haaaahahahah ! Fais pas cette tête de cognard Flintounet, fais moi un beauuu souriiiiire ! Montre moi tes mignonnes quenottes… » Et c'est sur ce mot que le silence se fit.
D'accord, Wood était de super bonne humeur, il pétait la forme, et il était taré mais… PERSONNE. Personne ne pouvait taquiner Flint à propos de ses dents.
Tous les élèves présents retinrent leur souffle, attendant l'explosion, alors qu'Oliver continuait son babillage, inconscient de la boulette qu'il venait de faire.
« Wood… » Le grondement de Flint eut fait frémir n'importe quelle personne sensée, mais on ne le dirait jamais assez : l'interpellé n'était PAS une personne sensée.
« C'est mon nom ! Celui que tu vas voir inscrit su la coupe à la fin de cette année mon petit Flint ! » Répondit donc notre joyeux malade, l'air ravi.
La petite foule qui assistait à l'échange semblait suivre un match, les têtes se tournant d'un adversaire à l'autre à chaque réplique, fébriles.
« … »
L'instant semblait durer depuis des heures. C'était ahurissant : Flint ne répondait pas. Ne frappais pas... la tension montait. Voir Flint ravaler une rage meurtrière absolument palpable était plus qu'effrayant. Le fait même que le capitaine des Serpentards se contrôle avait quelque chose de si inhabituel qu'il était terrifiant.
Finalement, un sourire mauvais se dessina sur le visage tendu du ver et argent, qui s'approcha calmement de son rival, et attrapa son menton presque gentiment. Oliver souriait toujours, même si son sourire avait à présent quelque chose de mécanique – le gardien était peut être fou, mais il n'était pas idiot, il allait se ramasser une méchante raclée et il savait que c'était mérité, mas il ne ferait pas à Flint le plaisir de lui montrer la moindre once de peur.
« Ecoute-moi attentivement, petit crapaud cornu » Siffla Flint « tu vas regretter de pas avoir fermé ta grand bouche. Tu va regretter chacune des déverrouillées que tu t'es pris jusqu'à ce jour, parce que crois moi, c'est le bonheur comparé à ce qui t'attends. » Marcus lâcha son adversaire, lui tapota gentiment la joue, et repris sa route en direction des cachots, non sans lancer un dernier « Ne me sous-estime pas, Wood. »
Une fois n'est pas coutume, Oliver ferma son clapet et regarda son rival s'éloigner avec la certitude qu'il avait fait une grosse, grosse bêtise. Et pour une fois, chacun des témoins semblait se prononcer en faveur de l'odieux Serpentard. Le fait que flint n'avait pas réagit par la violence tout le monde de son côté : cette fois, Oliver avait clairement dépassé les bornes.
Frustrations
Ce qui était pratique, dans le fait d'avoir un cerveau de piaf, était qu'on oubliait vite les petits tracas du quotidien. Le petit incident « quenottes » avait donc passablement faibli dans la mémoire sélective d'Oliver Wood quand il s'assit lourdement à la table des Rouges et Or, les yeux levés vers le faux ciel, attendant avec impatience que son hibou lui ramène son Balais Magazine tant attendu.
Les battements d'ailes habituels emplirent l'air, coupant Percy qui avait entrepris d'exposer à Ollie son point de vue sur la question des Accords internationaux d'interdiction du duel. Wood scrutait chaque volatile avec un peu plus de colère à chaque minute qui l'éloignait de l'objet de ses désirs. Pourquoi son hibou n'était pas là ?! Au bout d'une trentaine de minutes, il fallut se rendre à l'évidence : Comète ne viendrait pas. Qu'est-ce qui avait bien pu ralentir l'arrivée de son magazine ? Wood était déboussolé. Toute l'organisation de sa semaine allait pâtir de ce retard.
Normalement, il aurai commencé à lire en mangeant – pour le coup, il n'avait même pas entamé son repas – puis il aurai continué à lire pendant le cours de Binns, pour finir sa première lecture dans la soirée. Il aurait partagé les scoops avec Weasley, aurait commencé à relire une partie. Le lendemain de la sortie du mag, il prenait toujours des paris avec les Serdaigles, alors il aimait se tenir au courant de l'état de santé de ses joueurs favoris…
« Elle arrivera peut être un peu plus tard » Proposa inutilement Percy, alors qu'Oliver entamait son repas, l'ai abattu. Comment pourrait-il avoir le cœur à savourer ce poulet en sachant que son précieux Balais Mag était perdu on ne sais où dans cette nature hostile ? Quelles seraient les répercussions à long terme d'un retard d'un jour dans son planning ? Il avait prévu d'avancer suffisamment ses devoirs pour avoir la soirée de libre aujourd'hui –enfin en comptant un peu d'entraînement tout de même – mais rien n'indiquais qu'il pourrai s'adonner à la lecture avec autant de tranquillité le lendemain ! Et il était EVIDENT que Balais Mag ne pouvait être lu à la va vite, il allait donc sans doute devoir bâcler un devoir de potion pour avoir le temps de lire Balais Mag ET 3 Cercles d'Or qui sortait tout les jeudis. Avec sa chance, Rogue lui mettrait un M pour Minable, et il serait bon pour une séance de rattrapage dans les cachots, ce qui supprimerait à coup sur son entraînement du lundi soir. OR l'entraînement du Lundi soir était TRES important pour le moral de l'équipe. S'il n'était pas là, ils allaient encore tous faignanter, et le lendemain ils n'auraient aucune motivation, et…
« Mwaif, c'est sec comme viande, on dirait du hibou. »
Oliver releva les yeux de son assiette, cherchant la source de ces paroles qui avaient provoqué une série de rire à la table des serpentards. Le gardien n'eut pas à chercher bien longtemps : ses yeux croisèrent les pupilles sombres de son ennemi attitré.
« Flint. » Lâcha-t-il comme une insulte.
L'autre lui adressa un sourire moqueur et reporta son attention sur… HO MON DIEU un HORS SERIE !!!! Un hors série de Balais Mag, le hors série qui avait été annoncé depuis le début de l'été mais qu'on n'attendais pas avant novembre… Il était là ! Le Saint Graal, pliée impunément entre les sales pattes de Marcus Flint, alias le seul type de Poudlard (en dehors de Wood lui-même) qui était abonné à cette revue de génie. Cette face de Troll avait donc en sa possession le numéro régulier que Wood attendait ET le hors série ?! Le capitaine des Gryffondors était à la limite de la syncope. Pourquoi son hibou n'était pas arrivé alors que celui de Flint était encore posé sur l'une de ses larges épaules ? Pourquoi tant de malchance en ce jour mauuuudit…
Et c'est en jetant un regard haineux à son rival que Wood compris. Flint le regardait par-dessus son magazine, un sourcil haussé, l'air narquois… un goût de hibou… Il aurait pas osé quand même ? « FLIIIIIIIIIINT !!! »
Le gryffondor se leva précipitamment pour se jeter sur le serpentard, l'attrapant par le col pour le secouer comme un prunier (non sans jeter au passage un regard sur les gros titres du Hors Série) « Flint espèce de raclure de fond de chaudron, t'as fait quoi à mon hibou ? T'as saboté l'arrivée de mon courrier ! Tout ça pour avoir l'avantage pendant le match en me privant de l'entraînement de lundi prochain… »
Avec un sang-froid inaccoutumé, Flint se dégagea de l'emprise de du gryffondor hystérique. « Calme ta joie Wood, t'es pas chez ta mère. J'sais même pas de quoi tu parles, mais à mon avis tu devrais arrêter de fréquenter Potty, sa paranoïa commence à détendre sur toi. Tu veux que j'te fasse une belle cicatrice ? C'est cadeau d'la maison. »
Evidemment, les serpentards étaient écroulés de rire, et Ollie fulminait. Rien qu'à son petit sourire fourbe, il était clair que Flint était pour quelque chose dans l'affaire Balais Mag.
Alors que le capitaine des serpents se levait de table en le bousculant ( « Bouge toi le lard Wood, et décampe vite fait de là, tu pollues mon espace » ) Oliver se rappela soudain très clairement… 'Ne me sous-estime pas, Wood.'
Nierf! Comment j'ai galéré rien que pour écrire ça, alors qu'il se passe que dalle :'(
Gott von Himmel! j'avais faillit oublier! le.... GREAT REVIEW GAME!
A) Ma vieille, laisse tomber, t'as plus le groove
B) C'est moi où t'as un soucis avec les virgules?! (ouais j'saiiis )
C) Roh, je looove ce Paring, mais franchement, j'espère que ce sera pas toujours aussi mou
D) OMFG! que d'OOC!!! (huh j'espère que vous allez pas toutes me dire ça :'( )
E) wait & see
F) Tout autre commentaire méchant ou gentil pour nourrir mon ego surdimensionné (BWAHAHAH!)
Bises à toutes celles qui ont lu jusqu'à ces mots, jvous aime les loutes.
SweN
