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TOO MUCH, TOO SOON
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Résumé : Lors du bal de fin d'année, Harry boit trop et finit la soirée avec l'homme qu'il désire depuis 2 ans.
Quelles vont en être les conséquences ? Quelle va être la réaction de Sirius et Remus ? Pas de spoiler HPB, et Sirius n'est jamais mort.
Warnings : SLASH (HPSS, SBRL), MPREG, OOC. Vous êtes prévenus.
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Chapitre 1: Le bal des diplômés
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« Hey Remus, où est Sirius ? »
Harry regarda par dessus de l'épaule de Remus, espérant voir son parrain pas loin derrière. C'était le bal des diplômés à Poudlard. Demain il serait dans le Poudlard Express avec tous les autres élèves, prêts à commencer leur nouvelle vie d'adulte. Remus devait y assister puisqu'il était le professeur de défense, et Sirius lui avait promis qu'il viendrait.
« Il ne pourra pas venir Harry, je suis désolé. »
« Pourquoi ? »
« Ca fait deux ans aujourd'hui qu'il a fait une fausse couche » réussit à dire Remus sans fléchir, bien que - et ce n'était pas la première fois aujourd'hui - un nœud persistait au fond de la gorge.
« Oh Remus, je… j'aurai dû savoir. »
« C'est bon. Sirius voulait vraiment venir, mais il est beaucoup plus affecté qu'il ne le pensait. »
« C'est si injuste. Il y a tellement d'idiots qui se mettent en cloque, alors qu'ils ne veulent même pas d'enfant, et là toi et Sirius, qui feriez les meilleurs parents du monde… vous n'y parvenez pas. »
« Merci Harry. Tout ce que nous voulons c'est une famille à nous, mais ça fait trois ans maintenant que nous essayons. Nous devrions accepter que ça ne nous arrivera jamais, que nous n'aurons… jamais d'enfants. »
« Vous avez pensés à l'adoption sinon ? »
« oui et malheureusement à cause de ma condition de loup-garou, nous ne serons jamais pris en considération. »
Harry ne savait plus quoi dire. Que pouvait-il dire ? Il serra plutôt Remus dans ses bras.
« Je vais juste rester pour le diner, ensuite je retournerai chez Sirius. » Dit Remus à Harry, alors qu'ils se séparaient.
Chacun de leur côté, ils arrivèrent dans la Grande Salle, qui avait été transformée et décorée. Les tables ont été arrangées et dressées pour leur somptueux festin. Harry trouva Ron et Hermione et s'assit à côté d'eux. Il sentait que ça allait être la meilleure soirée qu'il ait jamais passée.
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Le bal battait son plein. Après le diner, les tables furent nettoyées et une piste de danse mise à leurs places. Hermione était occupée à discuter avec d'autres filles, alors que Harry et Ron étaient assis autour d'une table ronde à boire une bière-au-beurre.
« Qu'est-ce que font Seamus et Dean ? » demanda Harry, en les pointant du doigt. Ils étaient tapis dans un coin et avaient deux sacs à dos pleins à craquer.
« J'sais pas, mais ils ont l'air louche. Allons-y, on verra bien. »
Harry suivit Ron. Dean et Seamus tentèrent immédiatement de paraître nonchalant et de leur sourire, alors qu'ils se rapprochaient, faisant de leur mieux pour garder les sacs hors de vue.
« Qu'est-ce que vous faites vous deux ? » demanda Ron.
« Rien » dirent Dean et Seamus en même temps. Harry et Ron rirent.
« Allez, dites nous. Qu'est-ce que vous avez dans vos sacs ? » dit Harry.
« Ok » céda Seamus. « Mais ne le dites à personne où ils en voudront tous. On a piqué de la bière et du whisky pur feu dans la cuisine.
« Cool » répliqua Ron, qui se baissa pour récupérer une bouteille, Dean et Seamus faisant un pas sur le côté pour le dissimuler.
« Prenez-en autant que vous voulez » leur dit Dean. « Si nous buvons tout ça, on va finir ivre mort et à hôpital. »
Harry et Ron prirent quelques bouteilles et retournèrent à leur table. Après deux ou trois bières, Ron se leva pour parler à Hermione, laissant Harry seul à observer la salle. Il remarqua le professeur Snape, qui quittait la Grande Salle, et poussa un soupire. Il ne pouvait pas croire qu'il ne le reverrait probablement plus jamais. Il avait eu le béguin pour Snape il y a deux ans, pratiquement depuis qu'il avait réalisé qu'il était gay. Les potions étaient passées du stade de matière détestée à celle de préférée. Il adorait écouter la voix de Snape, admirer son regard mystérieux et fantasmer sur… enfin vous savez. Et en fait, il attendait avec impatience chaque retenue que Snape lui donnait. Il espérait qu'une fois loin de Poudlard, il rencontrerait des hommes, qui lui feraient oublier son professeur.
« Merlin, Harry, combien de bières tu as bues ? » demanda Ron, qui était revenu dix minutes plus tard.
« Er, quelques unes » répliqua Harry, en regardant la montagne de bouteilles vides présentes sur la table. Sa vision était un peu brumeuse et la voix de Ron semblait lointaine.
« On ferait mieux de les cacher ; Hermione arri- merde. »
« Où est-ce que vous avez trouvé ça, vous deux ? » demanda Hermione d'un ton désapprobateur, alors qu'elle les rejoignait.
« Hermione, fais pas ta rabat-joie » lui dit Ron. « C'est notre bal des diplômés ; on devrait être capable de se laisser aller. »
« Il y a dix cadavres de bouteilles ici, qu'est-ce que vous essayer de faire de vous ? »
« Hermione, laisse nous tranquille ! » lança Ron.
Hermione repartit vexée vers la piste de danse. Ron se renfrogna et Harry rit. Il en avait marre de ces deux là. Il souhaitait juste qu'ils s'avouent leurs sentiments et s'envoient enfin en l'air, toutes leurs chamailleries cachaient clairement une tension sexuelle.
« T'as envie de danser ? » demanda Ron.
« Vas-y » répondit Harry. « Je vais trouver Snape et lui dire que je l'aime » déclara Harry, en bredouillant.
« Je pense pas que ce soit une bonne idée, mec » lui dit Ron.
« Pourquoi ? »
« Eh bien, tu es soûl et tu va probablement le regretter. Et Snape te tuera surement. »
« Mais je l'aime. »
« Nan… tu veux juste le baiser. »
« Ron ! » s'exclama Harry, crachant presque la bière qu'il venait juste d'avaler.
« Bah quoi, c'est vrai. Allez, viens danser. »
« Je te rejoins après ça » dit Harry, en lui montrant sa bière.
Ron s'en alla vers la piste de danse. Dès qu'il fut hors de vue, Harry sortit à la hâte de la Grande Salle et couru vers les cachots. Il ne savait pas où Snape pouvait être, mais il pensait que c'était le meilleur endroit où commencer ses recherches. Il traversa d'un bout à l'autre la salle de classe de potion mais la trouva vide. Alors qu'il rebroussait chemin, il vit Snape droit devant, marchant vers lui.
« Potter qu'est-ce que vous faites là ? » cracha Snape.
« Je vous cherchais » répondit Harry s'arrêtant juste en face de Snape.
« Et puis-je savoir pourquoi ? » demanda Snape avec un ton ennuyé.
« … Parce que vous êtes… hum… aime… sexy et machin. »
Pendant quelques secondes Snape lança à Harry un regard inquisiteur, essayant de comprendre ce qui se passait. Était-ce une blague ? Un défi ? Était-il aussi ivre qu'il en avait l'air ? Qu'importe, il ne voulait pas continuer cette conversation plus longtemps.
« Toujours aussi éloquent, maintenant si vous voulez m'excuser. »
Snape s'apprêtait à passer devant Harry, mais des bras s'accrochèrent autour de sa taille.
« Potter, ôtez vos mains de moi avant que je- »
« J'ai envie de vous depuis une éternité »
Snape pouvait sentir l'alcool qui émanait d'Harry mais ne savait toujours pas si c'était une blague ou pas. Occasionnellement, vraiment occasionnellement un élève développait pour lui un léger béguin, mais jamais un garçon et Potter ? Il n'avait juste pas l'air bien.
« Potter, vous êtes soûl. »
« Moi suis pas soûl. »
« Si, vous l'êtes et vous agissez comme un parfait imbécile. Je pense que la meilleure conduite à avoir est de retourner à votre dortoir et de dormir o- »
Severus arrêta de parler. Harry avait saisi son entre-jambe et le massait lentement.
« Je pensais faire quelque chose de plus intéressant que dormir » chuchota Harry à son oreille.
Snape se figea. Il pouvait sentir son membre se durcir et ce que Harry était en train de dire augmentait son désir. Il avait vraiment envie de Potter ; il était un superbe jeune homme et savait que beaucoup de gays ne laisseraient probablement pas passer une chance de se faire le Survivant. Mais il ne pouvait pas, Potter était ivre et il était un adulte. Il ne pouvait pas en profiter. Plus il essayait de se résonner, moins il voulait le faire.
« Avez-vous… déjà fait l'amour Potter ? » demanda Snape.
« Des tas de fois » fut la réponse murmurée. « J'adore me faire baiser, particulièrement par des hommes expérimentés. »
Snape était perdu. Toute pensée rationnelle venait de quitter son cerveau. Il prit la main de Potter, l'éloignant de son entre-jambe, et le conduisit à travers les cachots, puis s'arrêta devant une grande porte en chêne en face de la classe de potion. Il murmura un mot de passe et lui et Harry entrèrent dans ses appartements privés. Harry n'eut pas le temps de détailler les lieux, d'ailleurs il n'en avait pas envie. Il allait coucher avec Snape, il n'y croyait pas, il en rêvait depuis si longtemps et jamais il n'avait pensé que ça arriverait vraiment.
« Allongez-vous sur le lit » ordonna Snape une fois entrés dans la chambre.
Harry s'installa sur le lit et laissa Snape enlever tous ses vêtements avec précipitation. Il était déjà dur comme la pierre quand Snape se pencha sur son aine. D'un petit sourire suffisant, Snape le saisit, le caressant sur toute la longueur avec d'amples vas-et-viens. Harry était au paradis, il agitait sa tête contre l'oreiller et instinctivement releva ses hanches pour plus de contact. Il priait Merlin pour ne pas venir trop tôt.
« Oui… Pitié… Continuez » criait Harry alors que ça devenait trop bon.
Mais Snape s'arrêta, retourna Harry devant lui et entreprit d'ôter ses propres robes. Les doigts de Snape, enduits d'une substance froide, exercèrent une forte pression sur son entrée et il haleta fortement de douleur quand il sentit quelque chose de bien plus gros qu'un doigt forcer le passage en lui. Il était persuadé qu'il allait s'évanouir. Il inspira fortement et une fois qu'il eut récupérer, Snape commença à le pilonner durement et sans relâche.
Harry agrippa les bords du lit, gémissant et poussant des cris à chaque coup de reins. C'était… absolument fantastique. Il avait passé deux ans à imaginer Snape le baisant, mais ses fantasmes n'étaient rien par rapport à ce qu'il vivait en ce moment.
Harry sentait la jouissance arriver et Snape dut le remarquer car il s'enfonça en lui avec encore plus d'ardeur et quelques secondes plus tard, ils explosèrent ensemble en atteignant l'orgasme.
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« Alors, où est-ce que tu étais hier soir ? » demanda Hermione. Le trio était dans le Poudlard Express, qui quittait Poudlard en route pour la gare Kings Cross.
« Nulle part » répliqua Harry, en prenant sa tête dans ses mains. Il avait un très fort mal de tête.
« Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même pour ça ! »
« Hermione, s'il te plait ne crie pas. »
« Sinon qu'est-ce que tu vas faire ? » questionna Ron pour changer de sujet.
« Je pense que je vais aller au Ministère demain, pour voir les propositions d'emploi qu'il y a » répondit Hermione.
« Tu ne veux pas faire une pause d'abord ? » lui demanda Harry.
« Eh bien, mes parents travaillent et je n'ai pas envie de rester seule à la maison toute la journée. »
« Pourquoi est-ce qu'on ne ferait pas un voyage, juste tous les trois ? » proposa Ron.
Le wagon devint silencieux, ils réfléchissaient tous à l'idée. Chercher un travail ou partir en vacances ? Avaient-ils vraiment besoin de se poser la question ? Ils se regardèrent et sourirent.
« Je crois que c'est la meilleure idée que tu ais jamais eue Ron » dit Hermione.
« Tu dis ça comme si tu pensais que j'étais stupide. » rétorqua Ron.
« Oh Merlin, Ron ! »
D'un air morose, Ron et Hermione croisèrent leurs bras sur leur poitrine et regardèrent avec insistance dans la direction opposée.
« Si vous allez être comme ça tout le temps, ce seront des vacances très courtes. » remarqua Harry. Ils rirent ensemble.
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« En quoi puis-je vous aider aujourd'hui ? » demanda la Guérisseuse, tandis qu'Harry s'asseyait devant son bureau.
« Je reviens juste d'un voyage de deux mois, et j'ai posé ma candidature pour jouer dans l'équipe de quidditch des Canons de Chudley, j'ai besoin d'un rapport médical pour leur prouver que je suis en forme. »
« oh bien, installez-vous sur le lit et je vais vous examiner. »
Harry se leva et suivit les instructions. Une fois couché, la Guérisseuse se tint près de lui et agita sa baguette au-dessus de son corps. Dès qu'elle arrêta, le bruit d'une imprimante se fit entendre, et, sur son bureau, une feuille de papier sortit rapidement d'une machine.
« Vous devriez vous installer Mr Potter. »
Harry se rassit et regarda la Guérisseuse scanner son dossier.
« Bien, tout semble en ordre. Vous êtes en très bonne- oh… »
« Qu'y a-t-il ? » demanda Harry anxieusement, il n'aimait pas l'expression de la Guérisseuse.
« Um, Mr Potter, êtes-vous conscient que vous êtes enceint de deux mois ? »
« Je suis quoi ?! »
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