Disclaimer :Tout appartient à J.K Rowling sauf, bien évidemment, les personnages et les lieux sortis tout droit de mon imagination.

Vous retrouverez peut être des points communs entre cette histoire et d'autre, sachez juste que je fais de mon mieux pour que mon histoire ne ressemble à aucune autre que j'ai lue, mais c'est difficile ^^

Voilà, c'est ma première fic, que je fais en pleine période de révision de bac blanc (c'est marrant d'avoir de l'inspiration dans des moments pareil) donc soyez indulgent =) J'accepte tout commentaire, en bien comme en mal, du moment qu'il est un minimum constructif. Vous avez le droit de me dire que je fais de la merde, mais justifiez un peu ^^

Cette histoire commence durant les vacances après sa quatrième année, au tout début des vacances. La renaissance de Voldemort a donc eu lieu mais Harry ne connait rien de la prophétie, que ce soit au niveau de son contenu ou même de son existence.

Bonne lecture.

PS : Je déconseille fortement cette histoire aux fans de Dumbeldore, Ginny, Hermione et Ron.

- Dialogue

*Pensées*

Fourchelang

Harry Potter et l'ange noir.

Prologue

Chapitre 1 : Disparition.

On était au début du mois de Juillet. Le soleil était très haut dans le ciel et la chaleur se faisait sentir, aucun nuage à l'horizon, et en plus c'était les vacances. Le bonheur de tout adolescent qui se respecte. Enfin, presque tous. Harry Potter 14 ans, travaillait dans le jardin des Dursley depuis 3 heures, sous 35 degrés, sans aucune protection contre le soleil qui prenait bien soin de lui cuire chaque parcelle de peau qui lui était offerte.

Cependant, Harry avait l'habitude de servir d'elfe de maisons pour Vernon, donc il travaillait en silence et rapidement, avec l'espoir d'avoir un repas le soir. Et puis de toute façon, Harry ne pouvait plus rien faire dans cette maison, encore moins qu'avant, alors les corvées lui évitaient de rester enfermé dans sa chambre toute la journée. Par on ne sait quel miracle, surement nommé Dumbeldore d'ailleurs ce miracle à deux noises, son oncle était entré en possession de la Gazette du Sorcier et surtout il l'avait lu ! Quand l'adolescent avait vu son oncle dans le salon, passionné par la lecture du journal, il s'en était démis la mâchoire. Malheureusement le vieux manipulateur lui servant de directeur ne faisait jamais les choses au hasard, il faudrait un jour qu'il pense à le lui faire payer d'ailleurs. Le seul article que Vernon n'ait jamais lu durant sa vie le présentait comme un fou qui cherchait à attirer l'attention du monde sorcier sur lui, disant qu'il n'était qu'un gamin avide de renommé, un enfant ingrat envers le monde sorcier. Foutu monde sorcier. Comme si il prenait du plaisir à avoir des nouvelles de Voldemort ou de ses Mangemort depuis 4 ans. Il ne comprenait pas comment on pouvait être aussi stupide et aussi borné.

*Le jour où Voldemort se montrera aux yeux de tous ils auront l'air malin au ministère*

Il va sans dire que depuis ce jour, le jeune Potter était sujet à encore plus de moqueries et d'insultes qu'auparavant. Il se retrouvait donc presque tous les jours avec encore plus de corvées et encore moins de repas, puisqu'il perdait toujours son calme face aux insultes de Vernon, pour le plus grand plaisir de celui-ci qui le punissait à grand coup de ceinture et l'envoyait dehors pour travailler tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi en fait.

C'est ainsi qu'aujourd'hui il s'était retrouvé à remplacer les dalles de marbre de l'allée du jardin des Dursley, à la main.

*Non mais sérieusement, qui serait assez c…stupide pour fout…mettre une puta…allée en MARBRE dans son jardin !*

Et c'est en continuant de ruminer ses magnifiques pensées, durant lesquelles il se découvrit un talent caché pour inventer des jurons de toute sorte, qu'il sentit une secousse parcourir le sol.

Étrangement la secousse n'avait rien du séisme ou d'un petit tremblement de terre, non, il l'avait senti le parcourir quand l'onde était passée en dessous de lui, c'était une vague magique qui avait parcouru le sol. Et elle était pas toute seule.

-Et merde …

En face de lui arrivait la seconde vague, grosse, très grosse, trop grosse…un chouïa trop consistante aussi, à en croire son opacité. Le survivant déglutit péniblement en pensant que même en dehors de Poudlard il y avait toujours quelqu'un pour mettre un peu d'action dans sa petite vie paisible d'adolescent. Enfin, en y réfléchissant bien il y avait TOUJOURS quelqu'un pour l'emmerder, Poudlard ou non. Étrangement, ce quelqu'un avait, très souvent, une sale tronche de serpent albinos et lui vouait presque un culte, bon il voulait sa mort plus que tout mais un culte ça reste un culte.

Alors qu'il voyait l'onde de magie se rapprocher inexorablement de lui, il vit aussi du coin de l'œil son oncle sortir de la maison en arborant une très belle couleur, oscillant entre le bleu et le violet. Harry aurait bien rit sur le moment devant les couleurs qui passaient sur son visage, mais la vague qui venait de le percuter et de le faire tomber à la renverse l'en empêcha. Cependant un sourire malsain se plaqua sur son visage quand il vit Vernon se faire percuter et traverser la porte d'entrée, de même qu'il vit son cousin traverser une des fenêtres de l'étage dans un bruit qui ressemblait à si méprendre à un couinement, et s'écraser deux mètres plus bas dans un bruit sourd.

*C'est beau la magie, ça fait pleuvoir des cachalots…*

Il ne put malheureusement pas aller plus loin dans son observation des nouvelles conditions climatiques qui sévissait dans la région puisqu'une douleur atroce l'envahit au moment-là. Il se tortillait sur le sol en se retenant de hurler, il avait le sentiment que ses cordes vocales allaient s'arracher s'il se mettait à hurler. Il avait l'impression quelqu'un lui brulait le corps alors que quelqu'un d'autre essayait de lui retirer les os un par un, très doucement, trop doucement. Un magnifique sort de torture qui aurait fait mourir de joie Voldemort. Les doloris qu'il lui avait envoyé dans le cimetière lui semblait bien fade comparé à ce qu'il recevait en ce moment, c'était comme si sa magie et une autre s'étaient liguées pour faire sortir de son esprit deux autres magies, une blanche et une noire. La fait qu'il y avait bel et bien quatre magies différentes dans sa tête et qu'elles l'utilisaient comme arène devait, sans le moindre doute, expliquer la douleur qu'il ressentait. Alors qu'il cherchait à comprendre comment il s'était retrouvé ici et surtout pourquoi il ne ressentait presque plus rien alors que deux secondes auparavant il était en train de mourir, il ne put s'empêcher d'admirer le spectacle qui s'offrait à lui. Il était dans un jardin immense, avec des allées de gravier serpentant entre des murs de rosier. Les roses étaient splendides, roses, rouges, blanches et il y en avait quelques-unes qui étaient vertes, couleur peu commune pour une rose d'ailleurs. Chacune d'elle semblait renfermer quelque chose à l'intérieur de ses pétales. Il s'approcha d'un plant proche de lui et ouvrit un peu les pétales de la fleur rouge pour pouvoir voir ce qu'elles cachaient. Il poussa un petit cri de stupeur en se voyant, sur un balai en train d'essayer d'échapper à un Magyar à pointes fou de rage.

*Se sont des souvenirs, se sont mes souvenirs…*

Alors qu'il cherchait une explication logique à tout ceci, il reprit son inspection des lieux. Tout autour de ce jardin il y avait des murailles d'une vingtaine de mètres de haut, en pierre. Et au-dessus de sa tête il y avait une sorte de toit en verre, mais qui lui semblait à première vue bien plus dur et bien plus beau que du simple verre…du cristal ! Il était dans une serre de trente mètres de haut en pierre et en cristal ! Et dans sa tête !

*Mais qu'est-ce que c'est que cette connerie encore…*

Avant d'avoir pu pousser plus loin ses réflexion sur cet endroit paradisiaque il vit au détour d'une allé une femme entouré d'un halo vert en train de combattre ce qui lui semblait être Dumbeldore et Voldemort.

*Mais qu'est-ce qu'ils foutent dans ma tête tout ceux-là ?* Trop d'informations d'un coup, saturation prévue dans quelques instants.

En regardant plus attentivement, il vit que ce qu'il avait pris pour son directeur et le Seigneur des Ténèbres étaient en fait deux silhouettes humanoïdes, constituées uniquement de magie, blanche et noire. Voyant que la femme commençait à avoir le dessous sur les deux autres il courut l'aider. Il s'élança en direction de la silhouette blanche et déchaina une magie qu'il ne savait pas avoir.

Tout autour de lui, c'était l'enfer. Des colonnes de feu sortaient de partout, sans pour autant abimer les rosiers. Les flammes se réunissaient autour d'eux jusqu'à former un dôme, les isolant du reste du monde.

Alors qu'il parvenait enfin à faire se retirer la magie « blanche » en dehors des limites de son esprit avec l'aide d'un splendide dragon sortit d'on ne sait où mais qui s'était révélé très utile en temps de combat, l'autre magie venait d'expédier avec force la magie « noire » à travers une faille dans son esprit en forme d'éclair. Le fait qu'il y ait des failles de magie noire dans son esprit le préoccupait un peu, le fait que la faille ait une forme d'éclair ne l'inquiétait pas plus que ça, le fait qu'il ait réussi à en déduire que cette faille était de la magie noire, en revanche, l'effrayait complètement, le fait qu'il soit dans son esprit, qu'il y ait un dragon et surtout que le dragon en question était assis à côté de lui et semblait lui sourire le laissait perplexe, et la douleur qui lui traversa la tête au moment-là coupa court toutes ces réflexions en l'éjectant hors de son esprit et en le faisant s'évanouir.

Juste avant de fermer les yeux il vit une femme d'une vingtaine d'année, la plus belle femme qu'il lui ait été donné de voir, une silhouette élancée, des jambes interminables, des formes généreuse et un visage splendide encadré par des cheveux d'ébène qui lui tombaient aux épaules. Elle était debout devant lui qui le regardait étrangement avec un sourire triste. Ses beaux yeux verts étaient voilés par plusieurs sentiments, de la tristesse, de la fatigue, un peu de joie et surtout beaucoup de colère. Elle ressemblait un peu trop à son goût à la femme qui était dans son esprit quelques minutes auparavant. Il ne put cependant pas continuer cette inspection puisque toutes les lumières du monde s'éteignirent alors qu'il s'évanouissait enfin, pour le plus grand plaisir de l'inconnue face à lui. Elle se pencha légèrement en avant, offrant une vue imprenable sur son décolleté vertigineux qui fit se ré-évanouir Dudley qui se relevait difficilement quelques mètres plus loin, posa doucement une main sur la joue du jeune homme et disparue avec lui, sous les yeux catastrophés de l'Ordre du Phénix qui venait de transplaner dans un bruit de fin du monde et qui ne purent esquisser le moindre mouvement pour sauver leur survivant, leur seul moyen de gagner la guerre.

Une seule pensée traversa l'esprit de Maugrey, ancien auror et nouveau chef du groupe d'intervention « spécial Potter » du directeur de Poudlard.

*Et merde.*

A suivre.