Mot de l'auteur : Hum, hum. Comme une andouille, j'ai été relire le chapitre 55 page 295 de The Death Cure et ... Ce qu'il devait arriver, arriva : j'ai pleurer comme une grosse baleine et cette chose affreuse est née sous mes doigts tout tremblant de rage - envers James - et de tristesse. Breeef. Il est assez court et j'espère que vous n'aurez donc pas le temps de verser quelques larmes. Bonne lecture ? On se retrouve plus tard dans la journée pour le chapitre 8 de " Et Minho aurait mis sa main au feu ".

Disclaimer : Tout ça, c'est de TA faute James. Si tu m'avais donné les personnages, tout ça ne serait jamais arrivé ! Traître d'auteur.

.X.

Hais-moi.

Hais-moi comme tu n'as jamais haïs personne. Déteste-moi, plus que le WICKED. Déteste-moi, plus que tu ne déteste cette arme à feu. Déteste-moi, plus que tu ne détestes cette maladie. Déteste-moi, plus que tu n'as détesté ces épreuves. Déteste-moi, plus que tu ne te détestes pour le toi que tu étais avant. Déteste-moi, plus que tu ne détestes cette lettre que je t'ai donné. Déteste-moi, plus que tu ne détestes ton manque d'argument, ton manque de solution. Déteste-moi, plus que tout.

Pardonne-moi.

Pardonne-moi pour mon manque de subtilité. Pardonne-moi pour cette odieuse tache qu'est mon élimination. Pardonne-moi de ne pas te sourire. Pardonne-moi pour toute cette haine que tu ne mérites et pourtant que je te hurle. Pardonne-moi pour ces menaces. Pardonne-moi cette violence. Pardonne-moi cet ultimatum. Pardonne-moi de te faire verser toutes ces larmes. Pardonne-moi pour cette cruauté, cette monstruosité. Pardonne-moi pour cette épreuve. Pardonne-moi pour le carnage que j'ai causé en toi. Pardonne-moi pour cette lettre. Pardonne-moi pour mon égoïsme. Pardonne-moi de ne pas t'avoir accordé autant de temps que tu ne le méritais dans le Bloc, avec moi, tous les deux.

Aime-moi.

Aime-moi comme personne ne m'a aimé. Aime-moi au point de t'en faire mal. Aime-moi au point de t'en détruire. Aime-moi comme le fou que je suis. Aime-moi avec violence, brutalité, douceur et gentillesse. Aime-moi plus que tu n'aimes un ami. Aime-moi au point de verser des larmes. Aime-moi à m'en murmurer ces trois petits mots à jamais dans le creux de mon oreille. Aime-moi au point de tout sacrifier pour ce « nous ». Aime-moi parce que tous mes sentiments résonnent dans un écho incertain dans ma tête. Aime-moi au point de me tuer. Aime-moi à m'en haïr. Aime-moi au point de me pardonner. Aime-moi malgré tout.

Tue-moi.

Tue-moi parce que je te le demande. Tue-moi parce que c'est la seule solution. Tue-moi parce que tu n'as pas le choix. Tue-moi parce que sinon je vais devenir fou. Tue-moi parce que j'ai mal. Tue-moi comme tu tuerais n'importe qui. Tue-moi parce que tu ne peux pas me le refuser. Tue-moi parce que je ne suis qu'un poids. Tue-moi puisque toi comme moi, on c'est que je ne pourrais pas vivre avec vous, là où vous allez. Tue-moi parce que je te mets en danger. Tue-moi pour nous libérer. Tue-moi parce que je te supplie de le faire. Tue-moi parce qu'il faut que tu le fasses. Tue-moi parce que c'est la seule chose que je t'ai demandé. Tue-moi parce que tu me hais. Tu-moi parce que tu me pardonnes. Tue-moi parce que tu m'aimes, Tommy.