Me revoilà avec une nouvelle histoire. J'espère qu'elle vous plaira autant que la dernière.

J'en profite pour remercier les reviewers anonymes qui m'ont laissé de gentils comm. mais à qui je n'ai pas pu répondre. Merci à tous.

Cette histoire est toujours en cours d'écriture. J'ai un peu d'avance et j'essaierai de poster régulièrement. Mais les reviewes encouragent !!

Nouvelle histoire, nouvelle enquête, nouvel essai d'écriture niveau narration. Dites moi ce que vous en pensez.

L'action se situe au cours de la saison 4. Spoiler diffusion française.

Les pensées des personnages sont en italique et bien moins nombreuses que dans ma précédente fic.

Rien ne m'appartient, hélas, pas même un agent du FBI qui hante mes rêveries..... (soupir)

Bonne lecture et rdv en bas.

Tchitchou

oOoOo

Chap. I : « Chacun sa vie »

- Tu es encore là ?

Temperance Brennan n'avait pas l'habitude de prendre des gants avec les gens. Et malgré la nuit qu'ils avaient partagé, il ne faisait pas exception à la règle.

- Quel réveil… Bonjour à toi aussi.

Elle prit le bras posé sur sa taille nue et s'en dégagea, le reposant sur son torse. L'homme étendu à ses côtés poussa un soupir de frustration.

- Un peu de tendresse ne fait pas de mal, tu sais ?

- Ce n'est pas pour avoir ta tendresse que je t'ai appelé hier soir mais pour profiter de tes qualités d'amant. Tu le sais ça ?

- Ouais, maugra-t-il.

Temperance repoussa les couvertures et se leva. La liberté dont elle faisait preuve dans sa nudité étonna une fois de plus son amant.

- Je vais prendre une douche. Tu peux te servir du café si tu veux mais ne traînes pas quand même.

- C'est bon. J'ai compris. J'envahis ton espace, je ne vais pas m'éterniser.

Il se leva, attrapa ses vêtements et se rhabilla en vitesse. La quasi froideur de cette femme qu'il avait possédé quelques heures plus tôt le dépassait, voire l'énervait.

-Tu ne pourras pas toujours fonctionner comme ça avec les hommes. T'en servir comme bon te semble.

- Pourquoi ? Tant que tout le monde y trouve son compte, ça me convient. Pourquoi s'encombrer de conventions sociales compliquées ? Le sexe me suffit.

- Et les sentiments ?

Elle rit de l'autre coté de la porte.

- Les sentiments ? Il n'y a pas de sentiment. Juste des libérations d'hormones, mais tu devrais le savoir.

Il regarda dans sa direction. Une fois de plus, elle campait sur ses positions et il savait qu'il ne la ferait pas changer d'avis.

- Après tout, tu as peut-être raison. Et si ça te convient…

- Ça me convient, le coupa-t-elle alors que l'eau commençait à couler.

Il hocha la tête dans le vide, retenant un "elle ne changera jamais" entre ses dents. Puis il se leva et sortit de sa chambre. Elle l'interpella une dernière fois, alors qu'il se tenait sur le seuil.

- Larry, merci pour cette nuit. C'était très satisfaisant. On s'appelle ?

Il lui sourit avec ironie. Il avait l'impression d'être un gigolo. Si leur arrangement lui convenait à elle, il ne lui suffisait plus.

La prochaine fois qu'elle l'appellera, il se promit de ne pas répondre.


Au même instant, ailleurs dans Washington, un garçon finissait de prendre son petit-déjeuner. Et son père s'impatientait.

- Parker, dépêche-toi un peu ! On va finir par être en retard à l'école.

- Maman dit que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée et qu'il faut…

- Maman a raison bonhomme mais là il faut vraiment que tu mettes les bouchées doubles sinon Papa va être en retard au travail. Et tu sais combien Papa n'aime pas être en retard au travail, hum ?

L'Agent Booth avait regardé son fils droit dans les yeux tout en enfilant sa veste.

Il était 8h 20 et il devait encore déposer son fils à l'école avant de filer au bureau. La journée avait mal commencé avec un réveil qui n'avait pas sonné, puis dans la précipitation, il s'était cogné un petit orteil dans le pied du lit de Parker en le réveillant. Il s'était ensuite brûlé avec son café et maintenant son fils lambinait pour se préparer.

Non, ce n'était pas un bon jour pour Seeley Booth.

- D'accord je me dépêche… fit Parker en levant les yeux au ciel.

- Et n'oublies pas de te laver les dents ! lui cria Booth depuis sa chambre où il avait du retourner pour changer sa cravate tachée de café.

- Ok. Tu as tout, tu es sur ? Ta mère va m'étrangler si tu oublies quelque chose ici…

- Mais on est jeudi Papa, et ce week-end je suis avec toi donc, si j'oublie quelque chose, je le retrouverais après-demain ! lui dit Parker qui commençait à trouver son père plus qu'ennuyeux.

- Ouais. Hey… Tu sais que j'adore t'avoir avec moi mais en semaine c'est compliqué pour moi avec le travail et tout ça. Mais t'oublies pas que je t'aime hein?

Booth avait posé sa question pour avoir une confirmation. Bien sur qu'il aimait Parker. C'était tout simplement sa vie. Rien de moins que sa vie. La meilleure partie de lui.

Son fils.

Mais se le voir confier la veille au soir par Rebecca, sa mère, sans préavis, avait quelque peu chamboulé son quotidien. Au point de pouvoir laisser penser à Parker qu'il n'était pas le bienvenu. Ce qui n'était, bien sur, pas le cas.

L'aidant à passer son cartable sur les épaules, Booth s'agenouilla auprès de son fils. Ainsi à sa hauteur, il le força à le regarder en prenant son menton dans sa main.

- Hein, tu le sais que je t'aime ?

Le garçon poussa un soupir exagéré en levant les yeux au ciel puis regarda enfin son père.

- Mouais, je le sais.

- Bien. Et toi tu m'aimes ?

- Bin ouais ! T'es mon père !

Ils se sourirent. C'était un de ces moments père-fils qu'ils partageaient et qui laissait toujours Booth pensif, réalisant que son fils grandissait bien trop vite, loin de lui.

- Bon on va vraiment finir par être en retard. Où sont les clés de la voiture ???

- Sur la table Papa.

- Ok. On est parti alors.

Et bien qu'il savait que sa mère l'aurait grondé en pareil cas, Parker zappa le brossage de dents post-petit déjeuner et emboîta le pas de son père déjà sur le seuil de l'appartement.


Au même instant, il rentra chez lui après une dure nuit de labeur.

Car oui, tuer un homme est un travail comme un autre.

Ce n'était pas le sien, mais il s'y était fait, par nécessité.La vengeance nécessite quelques sacrifices.

Lui y avait sacrifié ses nuits, et une partie de sa vie pour l'assouvir.

Et il allait encore passer quelques nuits blanches car son histoire ne faisait que commencer.

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Alors, je vous ai accroché ? Faites le moi savoir ! Merci.