Disclaimer: Les perso ne m'appartiennent pas, sinon vous m'aduleriez.

AU


Il était une fois, dans un pays très loin d'ici, un petit village joyeux et en paix. Ce village se trouvait dans une campagne verdoyante, toujours fertile, ce qui avait assuré la richesse de la population et l'abondance de biens. Personne, dans ce lieu béni des dieux, n'avait jamais manqué de quoi que de soit. Les habitants vivaient donc heureux, insouciant du temps qui passe et de ce que pourrait apporter un futur toujours prometteur.

Parmi ces habitants, on pouvait trouver un jeune homme fort, beau, intelligent... l'homme idéal. Il était également le fils du tisserand, et suivait brillamment ses traces, ce qui assurait à lui et à sa femme, une vie très confortable. Ce jeune homme était brun, les cheveux toujours savamment décoiffés et avait des yeux bleus cobalt, qui lui venait de sa mère. Son nom: Heero Yui.

Il aimait une adorable jeune fille. Blonde, les yeux bleus, toujours souriante et le coeur sur la main, Relena avait l'admiration de tous. elle était la fille unique du maire M. Darlian. les gens aimaient voir le visage des tourtereaux s'illuminer chaque fois qu'ils se voyaient. Cela avait également le mérite de faire rire Trowa Barton, le fils du vétérinaire, Chang Wufei, le fils du Libraire et Dorothy Catalogne, leurs amis d'enfance. ils ne s'en privaient donc pas.

Ce jour là, le soleil brillait sur les champs de blés, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient... Soudain, un rire clair retentit, suivit d'un autre plus grave mais tout aussi heureux. L'une des motte de foin venait de s'écrouler. C'était nos deux tourtereaux qui s'ébattaient joyeusement, profitant de ce temps estival et de la tranquillité du coin. Un autre rire, un peu plus strident, suivit d'un cri, troubla de nouveaux le silence.

- non, Heero! Stop! s'exclama Réléna, qui se débattait dans les bras du brun, et ce, malgré le grand sourire qu'elle arborait, montrant que la situation l'amusait énormément. Heero, tu sais que je suis chatouilleuse. je déteste ça!

Son amant sourit en voyant la moue boudeuse qu'elle arborait. Il arrêta les chatouilles mais se mit à l'embrasser, pour le plus grand plaisir de celle-ci, qui lui rendit aussitôt la pareil. les baisers furtifs firent place à un autre plus long, plus langoureux. La main d'Heero remonta la jupe de la jeune fille, lui caressant la cuisse, ce qui la fit gémir. Il la plaqua contre la paille et se rapprocha plus d'elle encore. Sa main remonta, glissa sous le chemisier et caressa la peau blanche et douce qui s'y cachait. Un cri les fit se relever.

- Heero!

ils virent se rapprocher Trowa et son inséparable chien. Les cheveux auburn volaient en tout sens, alors qu'ils couraient vers eux en leur faisant des grands signes. Quand il arriva, le couple était rhabillé. Les yeux émeraude, moqueurs, repérèrent tout de même de nombreux signes qui montraient que la scène qu'il venait d'interrompre n'avait rien d'innocente. Il replaça sa frange devant l'un de ses yeux, telle qu'elle était sensé être, ne se décidant visiblement pas à donner la raison qui l'avait amener à troubler l'instant. Cela finit par provoquer l'énervement d'Heero.

- Je peux savoir ce qui est à ce point urgent, pour que tu n'ai pas pu attendre ce soir? dit-il en regardant d'un oeil mécontent l'intrus. Trowa regarda son ami, et le regard curieux de la demoiselle restée assise à leur pieds.

- Ton père veux te voir. il m'a dit que c'était urgent.

Heero soupira. Il jeta un regard désespéré à sa petite amie qui lui sourit. Elle lui pardonnait sans problème. Il saisit alors sa veste, l'aida à se relever et ils partirent, accompagné de Trowa. Relena en profita pour raconter à ce dernier l'un des nombreux potins du moment et qu'il ne connaissait pas.

Heero se sépara d'eux à l'entrée du village. Il sourit en entendant le bavardage constant de Relena, sachant que Trowa, beaucoup plus calme, était sans doute perdu et ne savait pas comment l'arrêter. Lui, avait trouvé. Il l'embrassait, ça résolvait tout de suite le problème.

En arrivant dans la boutique de son père, il fut surpris par l'agitation qui régnait dans l'atelier. Les apprentis roulaient et transportaient des rouleaux de tissus, des soies ondoyantes, des velours chauds, du coton léger... il évita un apprentis qui portait un rouleau de laine et s'enfonça plus profondément. il chercha des yeux son père, puis décida de rentrer chez lui. Comme tout les commerces du village, les logements se trouvaient au-dessus de la boutique. il n'eut donc qu'a emprunter l'escalier toujours sombre pour monter. Il trouva son père penché sur un livre de compte.

-Père, vous vouliez me voir? demanda t-il en se rapprochant pour voir ce qu'il y faisait.

-Ah, Heero! son père leva les yeux vers lui. Il posa ses lunettes et se mit debout. Tu as vu ce qu'il se passe en bas?

-c'est difficile à rater...

-Oui, j'imagine. Je comptait vendre tout ce stock au marché d'Anglormond demain. Malheureusement, un ami m'a demander de l'aide pour un costume de cérémonie. C'est assez urgent. Je voulais donc te demander si tu pouvais le faire à ma place...

-Le costume? demanda Heero en haussant un sourcil. Malgré ses capacités, il savait qu'il n'avait pas encore le niveau d'un professionnel. Il était rare que son père lui laisse coudre un costume seul, alors un costume de cérémonie... D'ailleurs son père secoua la tête.

-Non, la vente...

Heero resta silencieux. C'était une véritable responsabilité. Il s'agissait de transporter tout le stock, de le vendre au meilleur prix (et il n'était pas un excellent commerçant) et revenir. Cela prendrait sans doute la journée, voire deux. Il fut surpris de voir son père sortir sa bourse et la lui tendre en lui faisant un clin d'oeil.

- Ce voyage te permettra, entre autre, de faire l'achat personnel dont nous avions parlé. Heero regarda son père alors qu'un sourire se répandait sur son visage. son coeur battit un peu plus vite. Effectivement, l'achat personnel... il avait l'attention de se fiancer avec Relena. Il en avait parler à son père la semaine précédente, sachant qu'il n'avait pas suffisamment pour acheter une bague de fiançailles. Demain, il pourrait le faire.

-Prends ton temps Heero. S'il est trop tard pour rentrer de jour, reste coucher là-bas. Il ne faut pas rester la nuit dehors. C'est toujours dangereux.

Heero était sur un nuage. Le ton d'avertissement qu'avait son père ne l'inquiéta pas. Bien sur, il connaissait les histoires qui se disaient au coin du feu l'hiver. Mais c'était des contes pour enfants, il ne comprenait pas pourquoi son père y accordait autant d'importance. Quand ils étaient plus jeunes, Trowa, Wufei et lui s'amusaient à sortir par la fenêtre la nuit et à se promener dans les bois. Or ils n'avaient jamais vu quoi que ce soit qui ressemblait aux histoires.

Il passa le reste de la journée à préparer le voyage.


NB: c'est une idée que j'ai eu tout à l'heure. Ca peut etre pas mal. on verra.

En attendant, vous en pensez quoi? c'est un peu court, je sais, mais le second chapitre arrive demain. promis.