Disclamer : Le monde, les personnages ne m'appartiennent pas contrairement à l'histoire !
Titre : La prise en charge
Auteur : Ange Phoenix Blodeuwedd
Bêta : Melvin, mon québecois d'amour de petit Suisse !
Résumé : Albus Dumbledore était mort, tué par un mangemort dont ils ignoraient l'identité. Cependant, le combat de l'ordre de Phoenix n'était pas terminé. Dans son testament, l'ancien directeur avait nommé Harry Potter comme successeur. De ce fait, du jour au lendemain, le survivant devint directeur de Poudlard et chef de l'ordre de phœnix. Réussira-t-il là où son mentor avait échoué ?
La prise en charge
Chapitre 1
Comme chaque été, Harry Potter devait aller chez ses moldus pour sa prétendue protection. Cependant, en descendant du train l'élu du monde sorcier ne vit pas son oncle ni même sa tante. C'était inhabituel car, même s'ils le détestaient, sa famille faisait au moins l'effort de venir le chercher au cas où les sorciers les surveillaient. Dans un premier temps, les Weasley restèrent avec lui, fouillant la foule du regard, inquiets. Madame Weasley proposa même de le raccompagner, mais Harry refusa, il devait absolument rentrer chez lui pour que la protection du sang soit efficace. Malgré la réticence de toute la famille et son incompréhension, ils acceptèrent de le laisser à condition qu'il envoie une lettre pour les prévenir si son oncle ne venait pas le chercher. Suite au transplange des rouquins, Harry attendit d'abord dix minutes, puis vingt minutes, puis trente minutes. Pendant ce temps, la gare s'était vidée peu à peu laissant plus que lui. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'il était en retard, n'est-ce pas ? Finalement, après avoir attendu presque une heure, le sorcier décida de rentrer chez lui à pied. Ce n'était pas la peine d'envoyer une lettre à Molly… Peut-être qu'ils l'avaient juste oublié ?
Ainsi, le survivant marcha pendant de longues heures dans les rues de Londres, ne pouvant ni prendre le bus, ni emprunter un vélo, n'ayant pas d'argent moldu. Lorsqu'il arriva finalement au 5 Privet Drive, il faisait déjà nuit depuis quelques heures et Harry était épuisé. Il fronça les sourcils en ne voyant pas la voiture de Vernon. Cependant, trop fatigué pour réfléchir, l'élu ouvrit silencieusement la porte d'entrée et découvrit une maison vide de tous ses meubles et sans habitants. En fait, la seule chose qui restait était une lettre à ses pieds qui lui était certainement destinée. Harry la prit d'une main tremblante et commença à la lire.
Potter,
Nous avons décidé de quitter l'Angleterre après avoir vu les nombreux «accidents» qui ont eu lieu à Londres et les villes voisines. Nous ne sommes pas stupides Potter. C'est les gens de ton espèce qui font ce grabuge, qui tuent et torturent des honnêtes gens. Pas question que ces montres s'attaquent à ma famille et, comme tu sembles être une source d'ennuis permanente, nous t'avons laissé la maison. Enfin, jusqu'au jour où le nouveau propriétaire viendra emménager. Soit le 10 juillet.
En souhaitant ne plus jamais te revoir, ni entendre parler de toi
les Dursley
Étonnamment, malgré le traitement de sa famille moldue, Harry fut touché par cette lettre si froide, si impersonnelle. Même si les Dursley le maltraitaient, l'affamaient, au moins ils étaient présents. Le survivant avait eu l'illusion d'avoir des personnes sur qui compter. Mais maintenant, il n'avait plus de famille, ni même de maison. Il n'avait plus rien. Sans s'en rendre compte, des larmes coulaient sur ses joues creuses, des larmes de tristesse, de lassitude. Qu'avait-il pu faire dans une vie antérieure pour mériter ça ? Pour mériter de perdre toutes les personnes qui comptaient un tant soit peu pour lui ? De toute manière, c'était inutile de s'apitoyer. Cela ne changerait rien à sa situation. Il plia donc la lettre pour la mettre dans sa poche et essuya rageusement les larmes de son visage. Harry pouvait rester jusqu'au 10 juillet et pas un jour de plus. Avec un soupir, l'élu allait fermer la porte mais une main la bloqua.
Une seconde plus tard, le ministre de la magie se trouvait avec une baguette à la gorge. Calmement, Rufus Scrimgeour leva ses mains, sans un mot.
- Monsieur le ministre ? Questionna Harry, surpris.
- Monsieur Potter, si vous voulez bien, demanda Rufus en dirigeant son regard vers sa baguette.
- Oui, excusez-moi. Qu'est-ce que vous faites ici ? Interrogea le survivant en baissant sa baguette.
- Nous le savons tous les deux, monsieur Potter. Je vous présente Gripsec, vous le reconnaissez certainement, il est chargé du testament d'Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, expliqua le ministre en désignant un gobelin.
- Bonjour monsieur Gripsec, rentrez, je vous en pris, invita Harry.
Le ministre de la magie ne sembla pas surpris par le manque emménagement et donna un rouleau de parchemin au survivant sans un mot. Celui-ci l'ouvrit et découvrit le testament de son mentor.
Dernières volontés et testament d'Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore
Moi, Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, sain de corps et d'esprit, lègue…
À Harry James Potter :
- Le Vif d'or qu'il a attrapé lors de son premier match de Quidditch à Poudlard, pour lui rappeler ce que la persévérance et le talent apportent de récompenses et de bienfaits.
- L'épée de Godric Gryffondor, pour lui rappeler son courage et sa force pour ses épreuves à venir.
- Mon coffre avec Fumseck, mes souvenirs, mes effets personnels, mon argent et mes propriétés, pour lui rappeler la place qu'il avait dans mon cœur, malgré mes erreurs.
- Ma place de directeur à Poudlard, pour pouvoir aider les élèves comme il l'a fait autrefois.
À Ronald Bilius Weasley :
- Mon Déluminateur dans l'espoir qu'il se souviendra de moi lorsqu'il s'en servira.
À Miss Hermione Jean Granger :
- Mon exemplaire des Contes de Beedle le Barde dans l'espoir qu'elle y trouvera de quoi se divertir et s'instruire.
En fixant le testament avec de grands yeux, le brun lit son passage à plusieurs reprises pour être sûr d'avoir bien lu.
- Malheureusement, l'épée de Gryffondor n'appartenait pas à d'Albus Dumbledore, il n'avait donc pas l'autorisation de vous la céder. De plus, nous ne savons pas où elle se trouve en ce moment, annonça Rufus.
- Je… Directeur de Poudlard ? Mais comment… Je n'ai même pas fini mes années à Poudlard.
- Rien n'interdit à un sorcier de 17 d'être directeur de Poudlard. Mais vous pouvez refuser monsieur Potter, mais dans c'est cas là, vous refusez le testament d'Albus Dumbledore, informa le ministre.
- Mais… hésita l'élu, vous êtes d'accord avec cette décision ?
- Disons que comme à son habitude, comme le ministre, visiblement mal à l'aise, votre directeur a su se montrer… convaincant.
- Mais si vous acceptez le testament, veuillez signer le parchemin monsieur Potter, dit la créature magique en lui tendant une plume.
Ses yeux verts s'arrêtèrent sur la plume tendue. Elle était si belle, dans des teintes rouges-orangées. Il suffisait qu'il la prenne et qu'il signe un simple parchemin. Rien de plus simple. Juste une petite signature de rien du tout. Mais… pourrait-il faire fasse à ces responsabilités ? En se posant cette question, il se sentit stupide. Comment pouvait-il seulement penser à refuser cet héritage ? Toujours sans un mot, Harry prit la plume et signa le parchemin rapidement avant de le rendre au gobelin.
- À partir de ce jour, vous êtes le nouveau directeur de Poudlard, le chef de l'ordre de Phoenix et nouveau propriétaire de Fumseck, annonça Rufus. Si vous le désirez, vous pouvez loger à Poudlard et pourquoi pas annoncer votre nouveau statut aux professeurs. Qu'en dites-vous ?
- Je… je pense que c'est une bonne idée ! S'exclama Harry avec un grand sourire.
- Très bien, je vais vous faire transplaner dans le parc de Poudlard avec toutes vos affaires. Malheureusement, je ne pourrais pas rester plus longtemps, des affaires m'attendent, répondit Scrimgeour. Je ne vous raccompagne pas Gripsec.
Le gobelin hocha la tête et transplana alors que le ministre posait une main sur le bras d'Harry Potter, transplanant à son tour.
- oOo -
Le nouveau directeur atterrit dans le parc comme prévu alors que le ministre saluait Potter avant de transplaner de nouveau. Son regard se tourna ensuite vers le château qui dominait le paysage. Comme chaque nuit, on pouvait voir les lumières à travers les fenêtres, lui rappelant la fois où Sirius et lui l'avaient observé pendant de longues minutes. Dire qu'il venait à peine de quitter Poudlard il y avait à peine quelques heures pour rentrer chez ses moldus, sa prétendue famille, pour ne trouver qu'une maison vide.
Il sortit de ses pensées et prit une grande inspiration avant de commencer à avancer vers sa nouvelle et véritable maison, Poudlard. En arrivant devant les grandes portes, celles-ci s'ouvrirent sur son passage dans un bruit sourd, tout comme les portes qui allaient suivre. Lorsqu'il se dirigea vers son nouveau bureau, le survivant ne croisa aucune âme qui vive. Aucun professeur ne restait à Poudlard pendant les vacances ? Même pas Snape ? Toujours perdu dans ses réflexions, le brun ne remarqua pas que l'aigle s'était également ouvert devant lui, sans même demander de mot de passe. L'élu monta les escaliers et posa une main sur la poignet de la porte de son bureau et l'ouvrit. Harry n'eut pas le temps de découvrir la pièce que Fumseck s'était déjà précipité sur lui pour atterrir sur son bras qui s'était tendu automatiquement.
- Salut toi, murmura Potter en passant sa main libre dans les plumes du phénix.
L'oiseau répondit avec une magnifique mélodie avant de retourner sur son perchoir après une dernière caresse. Par la suite, Harry avança vers le secrétaire de son mentor pour découvrir le fameux saladier rempli de bonbons au citron.
- Pourrais-tu en manger un pour moi, Harry ?
Le nouveau directeur se retourna vers le tableau, après avoir fait un bon de deux mètres, et découvrit Albus Dumbledor, les yeux toujours aussi pétillants, aussi vivants. Évidemment, songea le survivant, c'était logique qu'un ancien directeur ait son portrait dans le bureau du directeur.
- Vous… Vous m'avez manqué monsieur, dit le brun, ému.
- Je suis ravie de voir que tu as accepté mon héritage mon garçon. Je suis persuadé que tu feras un directeur exceptionnel, s'exclama Albus.
- Mais comment ? Je ne sais même pas ce qu'un directeur est censé faire ! Répliqua Harry en faisant les cent pas.
- Aider les enfants à réussir, tout simplement. Et dans notre contexte actuel, les sauver comme tu sais si bien le faire, expliqua le vieil homme.
- Je… Je n'ai pas su vous sauver, vous, répondit l'élu avec un visage fermé.
- Je suis un vieil homme qui a eu la chance de vivre longtemps. Ton travail n'était pas de me sauver, car je ne pouvais pas être sauvé… Mais si tu veux me rendre un service Harry, sauve les, eux, demanda l'ancien directeur.
- Eux ? Qui ça ? Interrogea Harry en redressant la tête.
- Severus, Draco, les serpentards. Je sais que certains ont choisi cette voie, celle des ténèbres. Mais demande toi : si tu étais à leur place, aurais-tu fait autrement ? Si tes parents avaient été mangemorts, les aurais-tu laisser pour faire ce qui était juste, ce qui était bien ? Questionna Albus. Réfléchi à ça mon garçon. Pour ma part, je pense faire une petite sieste, cela fait si longtemps que je n'ai pas pris de vacances… N'oublie pas de prévenir les professeurs de ta promotion Harry.
- Mais… Je fais quoi de vos affaires ? Demanda le gryffondor.
- Ce ne sont plus mes affaires mais tes affaires maintenant, répliqua l'homme à la barbe blanche avant de quitter le tableau.
Pendant de longues minutes, le jeune homme resta là sans rien faire avant de commencer à ranger le bureau. Il fit apparaître d'un coup de baguette un carton puis commença à y mettre tous les objets de son mentor sauf la pensine et les souvenirs qu'il laissa à leur place. Le survivant n'allait évidemment pas jeter les divers objets, il allait seulement les trier pour savoir ce qu'il garderait dans le bureau et ce qu'il mettrait dans son coffre.
Une fois terminé, Harry regarda l'heure : 21h37. Il pouvait encore se permettre de prévenir les professeurs maintenant. Harry prépara rapidement un parchemin qu'il multiplia en plusieurs exemplaires avant de les donner à Fumseck qui disparut rapidement pour revenir cinq minutes plus tard accompagné par un chant.
- C'est bon Fumseck ? Merci mon ami, répondit Harry en entendant de nouveau une mélodie qui semblait signifier «oui».
Alors le survivant attendit patiemment que les professeurs arrivent. Le premier qui arriva fut Severus Snape qui rentra dans la pièce sans toquer, rapidement suivi par Minerva McGonagall et leurs collègues. Ils semblaient indignés d'après leur expression. Cette discussion s'annonçait agaçante et fatigante. En premier lieu, se dit Harry, il faudra leur apprendre à toquer, ce bureau n'est pas un moulin. Ils s'asseyèrent dans les fauteuils. Sans attendre d'y être invité, nota encore une fois le directeur, clairement contrarié. Il ne demandait pas qu'ils se protestent devant lui, seulement à ce qu'ils soient polis, qu'ils le respectent, c'était si compliqué ?
- Monsieur Potter, puis-je savoir ce que vous faites ici exactement ? Demanda la professeure de métamorphose clairement mécontente. Alors que vous devriez être chez vos moldus pour la protection. Vous savez que c'est important…
Visiblement, ses professeurs n'étaient pas ravis de sa «promotion». En voyant leur regard pour la plupart hautain, le survivant sentit la colère se répandre dans son corps tel un poison. Cette attitude, plus les révélations ainsi que l'abandon de sa famille, cela commençait à faire beaucoup en une journée… De toute façon, qui étaient-ils pour le juger sans savoir ? Même Hagrid semblait le jauger du regard. Le brun respira profondément en essayant de se calmer. S'il s'énervait à chaque fois qu'on le contrariait, ce n'était pas fini… Il allait devoir prouver qu'il méritait sa place de directeur.
- Vous n'avez pas lu le parchemin madame ? Répliqua Harry, mécontent du ton pris par son employée. Et je tiens à rappeler qu'il y a une porte, ce n'est certainement pas pour décorer. La politesse voudrait que vous toquiez à cette même porte avant de rentrer.
- Changez de ton monsieur Potter, je suis votre aînée et également votre... commença Minerva.
- Employée, tout à fait. Professeur Dumbledore m'a légué sa place de directeur de Poudlard, expliqua le gryffondor en haussant légèrement le ton. Je ne suis plus ici en qualité d'élève. Alors c'est moi qui vous suggère de changer de ton. Je suis peut-être plus jeune que vous, mais je vais pas me laisser marcher sur les pieds pour autant.
- Justement, monsieur Potter, vous êtes trop jeune pour ce poste. Vous n'avez même pas fini vos études, annonça Filius avec un sourire maladroit. Nous aurions pensé à Minerva pour ce rôle, étant la seconde d'Albus.
- Je suis trop jeune pour diriger une école mais pas pour faire la guerre ? Pas pour tuer Voldemort ? Comment pouvez-vous me dire ça en me regardant droit dans les yeux ? Quant à cette promotion inattendue, c'est justement notre ancien directeur qui me l'a offerte, ne l'oubliez pas.
- Pas besoin d'être désagréable Potter, répliqua froidement Snape.
- Vous m'avez collé pour moins que ça, monsieur Snape. Et si je suis désagréable, c'est parce qu'il est tard, que je veux dormir et que j'ai marché plus de 9h00 pour rentrer chez moi, car oui il y a 9h00 entre la gare et le Surrey. Et en arrivant, je découvre que mes moldus ont quitté le pays en me laissant qu'une seule et unique maudite lettre. Et à peine quelques minutes plus tard, je deviens directeur d'une grande école. En apprenant ça, je fais l'effort de vous prévenir, car croyez-moi, j'aurais pu m'abstenir, et je suis traité comme un malpropre ! Je tiens donc à signaler qu'ancien élève ou pas, vous me devez le respect déjà en tant qu'être humain et puis en tant que directeur. Donc la prochaine fois, vous toquerez et vous attendrez que je vous invite à vous asseoir, du moins si vous avez un minimum d'éducation. Et si le fait que je sois directeur vous gêne, personne ne vous oblige à rester, est-ce que c'est clair !? Cria Harry en se levant.
Ses employés le regardèrent, les yeux grands ouverts – du moins pour la plupart – pendant de longues minutes, ce qui laissa le temps au survivant de se calmer et de se rasseoir. Minerva se racla la gorge, visiblement mal à l'aise et commença à parler, clairement embarrassée par sa propre attitude :
- Vous avez raison monsieur Potter. Mon attitude était honteuse, je ne voulais en aucun vous manquez de respect… J'étais juste étonnée, répondit la professeure de métamorphose. Nous sommes heureux de vous avoir comme directeur.
- Parlez pour vous, grogna Severus.
- C'était écrit dans ma tasse de thé que monsieur Potter deviendrait directeur, annonça Sibylle en regardant Harry à travers ses grosses lunettes.
- Nous avons plusieurs problèmes à régler. Tout d'abord, les inscriptions. En fouillant un peu, j'ai trouvé des inscriptions d'élève refusé. Pourquoi certaines sont refusées ? Demanda l'élu.
- L'inscription n'est pas gratuite monsieur Potter et certains parents non pas les moyens de payer, répondit Panoma.
- Mais… Vous n'avez pas des bourses scolaires ? Questionna Harry, choqué.
- Des bourses ? Répéta bêtement Hagrid.
- Les moldus ont des bourses. C'est-à-dire, qu'en fonction des revenues des tuteurs, du nombre d'enfant à charge… l'état paye ou non, à leur place ou alors ils peuvent seulement fournir une aide, expliqua sommairement le directeur. Mais les Weasley avaient les moyens ?
- Pour tout vous dire… Non. Pas vraiment, répondit McGonagall, mal à l'aise. Mais ils ont convenu un arrangement avec Albus.
- Dommage que les autres parents d'élève ne soient pas ami avec le professeur Dumbledore, n'est-ce pas ? Répliqua sarcastiquement Harry.
Severus afficha un sourire narquois en entendant sa réponse alors que ses collègues semblaient soient furieux ou plus embarrassés si c'était humainement possible. Mais aucun des enseignants présents ne prit la parole.
- J'avais également une autre question… Que font les enfants avant leur onze ans dans le monde magique au juste ? Questionna le survivant. Vous ne trouvez pas ça étrange qu'il n'y ait pas de professeur d'anglais et même des professeurs de langues étrangères ?
- Pour les sangs-pur, généralement, ils ont des précepteurs dès leur plus jeune âge, annonça Panoma. Quant aux autres enfants… Cela dépend les moyens des parents, je suppose. Et on estime, à onze ans, que les élèves sont capables de s'exprimer correctement.
- S'exprimer correctement ? Répéta bêtement Harry, les yeux écarquillés. Chaque année, vous corrigez les copies des premières années… Osez me dire qu'ils ne font pas dix fautes par ligne.
Un deuxième sourire apparut sur le visage du professeur de potion. Il se rappelait très bien des remarques qu'il avait mis sur sa copie pendant sa première année à Poudlard.
- Et les nés-moldus qui n'ont jamais utilisé une plume de leur vie, comment font-ils ? Répliqua Potter, les sourcils froncés. Non, ne dites rien, je sens que je ne vais pas aimer la réponse… C'est impressionnant comment la prise en charge des enfant est négligée…
En entendant les divers reproches du nouveau directeur, les professeurs se regardèrent entre eux, se doutant que la vie à Poudlard allait une nouvelle fois être bouleversée par une tornade du nom de Potter. "Que Merlin, Salazar et tous les autres me viennent en aide", supplia intérieurement le professeur de potion, en fixant son ancien élève, exaspéré et visiblement agacé, qui s'agitait dans tous les sens.
Voici le premier chapitre d'une nouvelle fanfiction ! - Encore, je sais, mais j'ai publié trois suites cette semaine -
On se retrouve donc la prochaine fois avec la suite, en espérant que ça vous plaise.
Et n'oubliez pas, écrire des reviews, c'est bon pour la santé ! - Surtout pour l'auteur -
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