Titre : Game Over

Auteur : FayVerte

Genre : Happy Valentine

Disclamer : Je ne suis pas l'auteur des Light novels, l'anime ne m'appartient pas, la seule chose que je fais est abuser des personnages.

Avertissement : Yaoi. Shonen ai. Slash. Homosexualité entre hommes. Gays. Vous avez saisi l'idée principale de cet avertissement ? Non, franchement, vous pouvez m'envoyer des mails ou des messages privés d'insulte, je m'en fiche. Mais évitez de le faire en review.

Game Over

Izaya n'aimait pas ça.

« Alors, vermine, on fait quoi maintenant ? »

Non, Izaya n'aimait pas ça du tout.

« Ah ah ah! De quoi tu parles mon petit Shizu ? »

Il tanguait sur le bord de l'immeuble. Et Shizuo ne bougeait pas. Le blond le regardait faire derrière ses verres teintés, sans flancher. Izaya sentit une bourrasque de vent soulever son manteau. Il se laissa emporter, basculant en avant. Trente étages plus bas, les habitants d'Ikebukuro poursuivaient leur marche, inconscient de la scène se jouant au dessus d'eux.

« Tu veux apprendre à voler peut-être ? »

Shizuo ne réagit pas à ses acrobaties et Izaya se rétablit souplement sur le rebord du toit. L'informateur leva la tête au grondement d'un avion et Shizuo fit de même. Il mordit le filtre coincé entre ses lèvres et allongea son bras gauche, menaçant le fléau d'Ikebukuro avec le panneau sens interdit qu'il avait apporté. Izaya se baissa pour l'éviter, se raccrochant au toit quand il passa par dessus et remontant dessus en un clin d'œil.

« Tu penses pouvoir m'apprendre quelque chose ? Ah ah ah ah ah ah! »

Izaya rit, guettant derrière ses fausses larmes l'apparition d'une veine, la pulsation du sang, une faille chez son adversaire. Son rire s'interrompit brutalement comme il n'obtenait pas la réponse attendue et il reprit la conversation sur un ton plaintif.

« Voyons mon Shizu, tu es trop stupide pour ça. Pas plus de cervelle qu'un homme de Néandertal. Sauf qu'eux ont eu le bon goût de disparaître. Tu ne voudrais pas les rejoindre ? Tes semblables. Quoi que même eux ne t'accepteraient pas. »

Shizuo sourit avant de sortir son paquet de sa veste. Il saisit une nouvelle cigarette, prenant son temps pour l'allumer. Il inspira une profonde bouffée qu'il souffla lentement, le nuage de fumée heurtant le visage d'Izaya. Sourire contre sourire.

« I-za-ya. »

L'informateur trembla de colère. Il haïssait Shizuo. Il le voulait mort. C'était à lui de mourir. De sauter, de tomber, de se déchirer, de disparaître. C'était à ce monstre de cesser d'exister, ce monstre qui défiait toutes ses prévisions. Izaya recula d'un pas, un de ses pieds glissant dans le vide. La construction de l'immeuble derrière lui aurait dû être achevée, le toit assez haut pour qu'il saute dessus et s'enfuit avant que Shizuo ne puisse agir. Mais il avait fallu que Tom ait à faire avec l'un des ouvriers. Il avait suffit de ça. Izaya pouvait imaginer la scène, il se voyait sauter sur l'immeuble, trop bas pour qu'il se redresse immédiatement, trop haut pour que Shizuo ne le poursuive pas tout de suite. Il imaginait la douleur dans sa jambe droite, et le corps qui l'écraserait, qui le plaquerait, qui le tuerait. Izaya sentit un frisson le traverser et il rit, couvrant ses yeux avec sa main. Alors il continuait d'évaluer ses différentes options. Et elles étaient peu nombreuses. Jusque là, sa préférée était celle où la foudre s'abattait sur le blond. Du coin de l'œil, il regarda la porte enfoncée dans ses gonds, bloquée. Il poussa un gémissement avant de répliquer.

« Mon-Shi-zu ? »

Et Shizuo ne cillait pas. Izaya ne se laissa pas envahir par ses angoisses de mort. Il rejeta au loin toutes ces images qu'il avait de lui, anéantis par la force brute, de son adversaire. Il était Izaya, il n'allait pas mourir contre lui, surtout pas contre lui.

« Game over. »

A cet instant, tout disparu. Ne resta plus qu'eux deux. Même le vent semblait s'être arrêté, médusé comme l'informateur par les mots que Shizuo venait de prononcer, venait d'oser prononcer. Plus de colère, plus de rage, plus rien. Izaya tendit son bras. Son index pointait la direction de Shizuo et il pouvait presque sentir sa chaleur tellement ils étaient proches. Il fit un signe négatif du doigt avant de hausser les épaules.

« Mon pauvre petit Shizu. Je ne perds jamais. Je fais les règles. »

Les bras en croix, il se laissa basculer en arrière.

Et la chute débuta.

Note de fin de l'auteur : Joyeuse Saint Valentin! Bon, la deuxième partie un jour. Et ça sera sûrement réécrit. Je pensais le poster le 14 mais je n'ai pas accédé à internet alors... je n'ai qu'une nuit de retard. N'hésitez pas à laisser un message, cette partie peut tout à fait être retravaillée!