Bonsoir !

Je vous remercie pour vos reviews sur "Une mais pas deux".

Alors, à toutes celles qui sont restées sur votre fin (et c'est le moins qu'on puisse le dire), le rat a décidé de rédiger une suite (gentil le ratounet, hein ?).

J'espère qu'elle vous plaira. Pour le moment, je vais publier un chapitre par semaine car elle est en cours d'écriture avec les exams et tout, dur-dur. De plus, j'ai peur qu'elle soit un peu longue (peut-être environ 30 chapitres, peut-être moins, ou plus, à voir !). Je vous tiendrai néanmoins au courant de l'avancement de l'histoire ;p

Donc maintenant, voici cette nouvelle fic s'intitulant "Jamais deux sans trois", hihi, j'aime bien les titres à la con^^' Cela se déroule six mois après l'affaire de la Rose Rouge et où Ciel reste campé sur ses positions au sujet du démon.

Trêves de bavardages, chers compagnons ! Et voici la suite de "Une mais mais deux" et le premier chapitre...

Je vous préviens, ça commence dur !


Chapitre 1

Actuellement, Ciel était face à un problème d'envergure…

Il fixait avec débilité son majordome. Majordome qui était à quatre pattes. Quatre pattes au-dessus de lui. Avec un regard tout sauf sain.

Ciel passa sa main sur son œil.

_ Bon, il semblerait que j'ai un peu abusé sur le Gin, souffla-t-il. Sebastian, ce n'est pas une raison pour me sauter dessus dès que tu peux.

_ Vous avez déjà repris vos esprits ? Demanda le majordome dont la déception se faisait ressentir.

_ Oui. Je suis certes émoustillé, la tête qui tourne mais je sais ce qu'il se passe.

Sebastian soupira.

_ Nous avons du Gin dans la salle de séjour, proposa le démon. Je peux vous servir un grand verre, ou deux.

Ciel lui envoya un regard noir.

_ Dois-je te rappeler de notre discussion d'il y a six mois ?

Les yeux rouges se levèrent vers le ciel. Après un autre soupir prononcé, il descendit du lit et attrapa au passage son frac et la jacket qu'il avait enlevé.

Tant qu'à Ciel, il se mit aussi debout, au sens opposé du lit afin de ne pas être à côté de son majordome. Toutefois, la tête lui tournait encore et beaucoup, donc, au lieu de se mettre debout, il fit juste un roulé-boulé. Accompagné d'un cri, il s'étala de tout son long.

Sebastian se retourna et cligna des yeux.

_ Je ne vous propose pas de vous aider, fit-il.

Ciel se redressa et le foudroya du regard.

_ En effet ! Cracha-t-il en s'époussetant.

Le jeune Comte se dirigea vers la fenêtre, essayant de marcher droit… peine perdue. Il sentait le regard du démon sur lui mais ne fit pas attention. D'une main, il dégagea le lourd rideau de velours bleu nuit et regarda l'extérieur. Le ciel était visible en aout, les étoiles brillaient tels des diamants. Le jeune garçon ferma son œil, voulant arrêter ce tournis. Tout à coup, il tressaillit et tenta de se retourner. Mais il abdiqua en sentant une forte pression autour de sa taille. Ciel fronça les sourcils.

_ Sebastian, claqua-t-il froid.

Les mains du démon serrèrent un peu plus cette fine taille. Il était arrivé sans un bruit. Ciel savait que cette bête frustrée ne voulait pas repartir sans une compensation.

_ Jeune Maître, murmura-t-il, je vous en prie. Une fois encore, rien qu'une fois.

Sa voix était suppliante. Ciel sentait son souffle chaud sur son oreille droite. Au moins, il ne pressait pas son corps contre le sien, encore heureux.

_ Cela fait si longtemps, je me languis de vous. De plus, vous avez bu. Même si vous êtes de nouveau conscient, ne voulez-vous pas jouer le jeu comme au début de cette soirée ?

Ciel lâcha un rire jaune.

_ Tu es bien impertinent et culoté pour me demander pareil chose ! Je n'en ai aucune envie. Pendant tout ce temps, tu as bien trouvé des filles de joie, non ? Comme tu te plaisais à me décrire !

Sebastian baissa sa tête et respira les effluves de son contractant.

_ Ma seule compagne de ces six derniers mois était ma main droite, répliqua-t-il. Je préfère jouer la carte de la fidélité pour remonter dans votre estime. Mais vous me frustrez, sachez-le bien.

Ciel hocha la tête de gauche à droite.

_ Tu mens.

_ Je ne mens pas, le contrat me l'interdit.

Serrant ses poings, le jeune Comte se retourna brutalement, se retrouvant collé au démon. Toutefois, il ne fut pas décontenancé et envoya un regard courroucé vers celui-ci.

Sebastian l'observait sans un sourire, profitant en même temps de cette proximité.

_ Le contrat ? Répéta Ciel. Et est-ce au nom du contrat que tu réagis ainsi ? Bien sur que non car c'est avec ça que je te tiens en laisse mon Sebastian ! Mais il semblerait que je devrai la raccourcir et te foutre une muselière afin que tu fermes ta gueule !

Cette fois-ci, les yeux luisirent et l'aura se répandit dans la pièce, la rendant plus sinistre. Ciel avait touché là où cela faisait mal.

_ C'est au nom de votre âme que je le fais, répliqua le démon.

Brutalement, Ciel le gifla et le pointa du doigt.

_ Je te rappelle que c'est justement QUE mon âme que je t'ai donné ! Pas autre chose ! Maudit démon !

_ N'ai-je donc pas le droit à une seule compensation ?

_ Je crois que tu as eu assez lors de cette nuit. Maintenant, laisse-moi passer.

Contraint par l'ordre, le majordome s'écarta de quelques centimètres afin que son maître puisse passer. Il marchait toujours pas droit mais tentait en vain de rejoindre le lit. Derrière lui, il entendit un profond soupir et en quelques secondes, il se retrouva coucher sur le dos, faisant face aux yeux flamboyants du démon.

Ciel grimaça.

_ Ah mais pas encore ! S'offusqua-t-il. Sebastian !

_ Juste cette nuit ! Cela fait six mois ! Je n'en peux plus Bocchan. Je me suis retenu, j'ai pris sur moi afin de ne pas vous offenser et surtout que vous ne faisiez pas appel au pacte. Mais cette soirée… alors que vous étiez chez vos hôtes et pris sous l'ennui que vous avez bu tous ces verres, j'ai vu votre étincelle de désir. Une fois dans le fiacre nous étions proches, tellement proches… et alors que nous allions enfin nous unir, voilà que vous reprenez vos esprits ! Je ne partirai pas cette nuit sans avoir quelque chose !

Le jeune Comte le foudroya du regard. Il se maudissait en lui-même d'avoir autant bu. En même temps, c'est la faute de cette stupide soirée organisée par Elizabeth et sa mère. Au milieu des festivités, avec d'autres nobles, il avait joué à qui boirait le plus de verre. Bien entendu, il avait perdu et Sebastian avait du le ramener au manoir. Mais entre temps, il ne se souvenait plus de ce qu'il s'était passé.

Il soupira à en faire pleurer les anges et fixa le démon.

_ Très bien, commença Ciel. Toutefois je te préviens, tu ne me toucheras pas ! Il est hors de question que tu me… bref ! Tu as compris. Alors maintenant couche-toi sur le lit, et pas sur moi.

Sebastian s'exécuta tout en ayant la crainte que son maître lui fasse une entourloupe.

Ciel se redressa et se mit à califourchon sur lui. Ses mains descendirent sur le pantalon du majordome et commencèrent à le dégrafer.

_ Je sens que je vais le regretter, lâcha le jeune Comte tout haut.

Sebastian sourit.

_ Pas moi.


A suivre...

Alors ? Ca vous donne envie ou pas ?^^'