Titre: If there's any hope...

Rating:M, définitivement M pour le vocabulaire ainsi que le contenu. Surtout ce premier chapitre, contenant de la violence et une relation majeur/mineur non consentie. Déconseillé aux plus sensibles, cette fiction tue des petits chatons à chaque chapitre. Newtmas établi.

Pairing:Newtmas en général, mis à part ce premier chapitre qui concerne une relation adulte/mineur non consentie (Je suis fière de vous faire découvrir le pairing du Newtson xD). Scènes de violence et tout ça donc si vous n'aimez pas, et que vous n'êtes pas masochiste, je vous conseille de ne pas lire cette fiction. Ou du moins ce chapitre. Mais après vous ne comprendrez rien donc ce n'est pas très malin...

Disclaimer:Si un jour je rencontre James Dashner, comptez sur moi pour lui kidnapper ses personnages et instaurer définitivement le Newtmas! En attendant, rien ne m'appartiens à part l'histoire et un ou deux OC qui traînassent dans les chapitres.

Note importante: J'ai commencé à écrire cette fiction en mai 2015. Je me suis donc permise de faire un léger mixe au niveau de l'histoire des livres et celle des films: cela comporte le début du second film (notamment les interrogatoires) puis par la suite, je me base sur les livres. Jugez par vous même si le scénario vous plaît, mais normalement cela ne devrait pas être trop perturbant =). Je possède également des comptes Facebook et Twitter disponibles sur mon profil ffnet. Je reste active pour répondre aux reviews anonymes, échanger avec vous, rigoler un peu et principalement vous informez de l'avancée de mon écriture, vous demandez des avis etc...N'hésitez surtout pas à y faire un tour! (Facebook: ficsNaitiaClo960/)

Note moins importante: Who, serait-ce là ma toute première fiction à chapitre? Et beeeennnn... stress stress stress alors! Donc bien le bonjour à vous, et ravie que vous aillez décidé de fouiner dans la fandom de TMR pour tomber sur moi. Bref, je m'écrase et vous laisse découvrir ce premier chapitre en espérant qu'il vous plaira. J'attends avec impatience vos commentaires et autre remarques constructives (ou simplement un petit bisous) dans vos éventuelles reviews :3.

Sur ceux, bonne lecture les saucissons!


Chapitre 1:

Ils étaient tous arrivés il y a environ cinq heures. Il s'en était écoulé peut-être six depuis leur évasion du Labyrinthe. Traînés sans repères dans de longs couloirs aux aspects médicaux ou au travers de galeries de stockage grillagées.

-"Bienvenue au commencement de votre nouvelle vie!" Avait scandé cet homme au faciès de rongeur.

"L'homme-rat" avait si bien murmuré Minho avec un brin de défi. Alors Newt s'y tiendrait. Le blondinet se contentait de suivre Thomas, en tête de file, le corps endoloris et les yeux flous. Il était si fatigué qu'il avait du mal à se concentrer sur ce qui l'entourait mais il se devait de rester alerte.

Tout s'était vite enchaîné par la suite. Les Blocards avaient été guidés plus loin encore dans ce qui semblait être les locaux du WICKED. Ils n'avaient aperçus aucuns signes de vie, comme si on les préservait du contact humain.

Bien entendu qu'aucun d'entre eux n'étaient assez crédules pour croire aux belles paroles de l'organisation! Ils les avaient tous enfermé dans le Labyrinthe, face à cette mort quasi-certaine. Le WICKED restera toujours dangereux, quel que soit le luxe qu'il mettra à leur disposition. C'est dans cet état d'esprit que chacun s'étaient douchés, longuement, et avaient rejoint un dortoir commun, Teresa séparée du groupe de garçons.

Enfin le repos, le calme. Avant que cela ne commence. Les interrogatoires.

Thomas fût le premier. Quinze minutes plus tard il revenait, un peu plus pâle qu'à son départ. En bon meneur, il les avait averti que quel que soit la récompense proposée, l'organisation ne méritait pas leurs confiance et encore moins leurs collaboration. Il fallait rester prudent.

Chacun leurs tour, l'enfer débuta. Winston. Minho. Frypan. Clint. Puis Newt.

Voilà comment le Second des Blocards s'était retrouvé face à cet homme vil et aux petits yeux sournois. Il le dévisageait d'un œil mauvais lorsque l'adulte demanda:

-"Que sais-tu à propos de WICKED?"

Newt pinça un peu plus les lèvres et croisa les bras. Il allait lui faire ravaler son sourire insupportable.

-"Vous parlez des connards qui nous on enfermés comme des chiens dans le Labyrinthe? Ceux qui ont vu nos amis se faire tuer sans bouger le petit doigt, le cul bien ancré sur leurs chaises dans leurs petits labos? Ceux qui m'ont bousillé la jambe? ...Ce WICKED là?" Répondit Newt d'un ton faussement innocent, le venin néanmoins présent derrière chaque mots.

Son vis à vis sourit plus largement encore et Newt claqua furieusement sa mâchoire.

-"Ce WICKED là, oui, en effet." Repris l'homme-rat. "Celui, et bien, qui a également veillé à vos ressources, modifié le temps en un climat agréable et...

- J'en ai vraiment rien à foutre de vos bonnes actions." Lâcha froidement le blond. "Que je ne vous fasse pas perdre votre temps Ratman: c'est non. Je ne rejoindrais pas le WICKED. Je ne coopérerai pas avec vous. Vous n'êtes qu'une foutue bande de tordus pleins aux as, voleurs de souvenir ou de je ne sais quoi d'autre, prétendant agir pour le bien de l'humanité alors que vous prenez un plaisir malsain à la décimer d'une manière atroce. Des beaux parleurs détraqués, c'est ça qu'il reste de la population terrestre? Et bien on a du souci à se faire."

Newt avait pratiquement crié ses dernières paroles, désormais debout et le plat de la main sur la table. Il n'avait même pas envie de comprendre ce qu'il disait, tout son être hurlait d'épuisement et ses jambes commençaient déjà à s'engourdir méchamment. Juste...Finir cette stupide mise en scène et allez dormir pour ne plus jamais être réveillé, c'était tout ce qu'il voulait. Newt n'était pas bête. Il savait que leurs calvaire n'était pas fini. Et Janson l'avait bien deviné.

Les yeux de l'adulte se rétrécirent à deux fentes tant son sourire était grand. Newt manqua de se jeter sur lui.

-"Assieds-toi mon garçon." Dit-il calmement d'un geste de la main.

Le blond inspira un bon coup pour se forcer à se calmer et après de longues secondes de silence, il se laissa retomber lourdement sur sa chaise métallique, les yeux rivés sur ceux de son interlocuteur.

Ce dernier ouvrit enfin l'attaché caisse qui reposait sur la table entre eux et après quelques recherches, présenta des photos à Newt. Des hommes et des femmes striés de veines noires et repoussantes, certains en meilleur état que d'autres, le corps recouvert de plaques et de brûlures, les cheveux arrachés par poignées et parfois les chaires tombant en lambeaux. C'était répugnant. A droite, une femme bavait sur le sol, ses yeux roulant dans leurs orbites et ses avant-bras mutilés de griffures. Elle avait du sang sous les ongles. A gauche, un homme avec seulement trois doigts à une main jouait sur le sol. Il était accroupi et un sourire de dément barrait son visage tandis qu'il tenait dans son autre main ses deux doigts manquants, jouant avec eux comme des poupées macabres. Encore après, Newt vit une petite fille penchée sur un tas de chaires carbonisées, faisant les poches aux cadavres. Dans son dos pendait une sacoche débordante de pieds humains prêts à être dégustés. Elle avait ce même regard de fou, heureuse, totalement imprévisible.

Le blondinet eux un haut-le-cœur mais le cacha aux yeux de l'autre. Il était sûr de ne jamais parvenir à oublier ces images de toute sa vie.

-"Des fondus." Repris l'homme-rat. "Ils sont victime d'un virus, la Br-

-Écrase."

Janson s'arrêta, le sourire crispé et les yeux plissés dans une étrange grimace qui n'avait plus rien de joyeuse. Il commençait à craquer.

-"Toi et les autres pouvez peut-être les-

-J'en ai rien à foutre bordel." Fit le Second sur ce même ton mortellement glacial.

Maintenant l'adulte souriait beaucoup moins. Un silence s'installa alors qu'aucun des deux ne cédait le contact visuel.

-"Je ne ferai rien pour vous et votre organisation de mes deux." Siffla Newt.

Son interlocuteur se mordit brièvement l'intérieur des joues avant de retrouver son petit sourire narquois. Bien moins grand que les précédents cependant, comme si il avait changé de tactique pour amadouer le plus jeune. Il posa les mains à plat sur la table et se leva lentement.

-"Newt."

Le blond tiqua sur ce nom grotesque qui lui avait été attribué par les savants fous. Dans la bouche de l'adulte, cela était plus ridicule que jamais.

-"Je t'annonce que tu as la possibilité de sauver des milliers, voire des millions, de personnes et voici ta réponse? Quel égoïsme." Annonça Janson dans un petit rire contrit.

Il était à présent derrière le blondinet, hors de son champ de vision. Pourtant, le Second s'obligeait à garder les yeux rivés sur le dossier de la chaise vide en face de lui, les bras croisés sur sa poitrine, ne révélant aucunes failles.

-"Que voulez-vous? J'ai l'impression d'être quelqu'un de peu enclin à la conversation lorsqu'il s'agit de gens comme vous." Railla Newt, toujours immobile.

L'homme-rat frappa violemment la table juste devant Newt avec son poing. Le bruit sourd fit brusquement tressauter l'adolescent qui grimaça au changement d'humeur soudain de l'autre.

-"Sans nous tu serais encore au milieu de ces fous furieux à supplier pour que tes parents ne te dévore pas vivant." Dit-il d'une voix glaciale. Si bien que Newt aurait préféré qu'il cri.

Et secrètement, il espérait de toute son âme que c'était une simple menace et non l'état dans lequel il l'avait réellement trouvé avant de l'envoyer dans le Labyrinthe.

Le scientifique eu soudain un soubresaut inquiétant, comme un rire silencieux, et se redressa de toute sa hauteur.

-"Moi qui pensait pourtant que tu étais le plus raisonnable de tous mon garçon." Minauda-t-il.

La main de l'adulte frôla alors rapidement les cheveux du blond qui perdit quelques couleurs suite à ce geste. Il tourna d'ailleurs la tête vers l'autre occupant de la pièce avec méfiance.

-"Oulà...Ça c'était bizarre." Pensa Newt.

-"Essayons encore un peu de te convaincre." Dit Aidan, passant plus franchement ses doigts entre les mèches blondes.

Newt se leva d'un bond, envoyant sa chaise valdinguer derrière lui. Désormais il se tenait face à l'adulte, le visage laissant transparaître une certaine appréhension mêlée à un évident avertissement pour l'homme-rat. Son pouls s'était considérablement accéléré sans qu'il ne comprenne pourquoi. L'ambiance était devenue...différente. Plus dangereuse. Ils se fixaient en silence, l'homme-rat toujours souriant, à vous faire frissonner.

-"Allons, tu vas voir comme je peux me montrer inventif lorsqu'il s'agit de persuasion." Gloussa Janson.

-"Quoi?" Demanda Newt d'une voix éteinte, les sourcils froncés et le cerveau essayant d'assimiler ce que l'homme venait de dire.

Qu'est-ce qu'il se passait là? C'était quoi ce retournement de situation délirant?

Aidan s'avança, la main tendue pour agripper le bras du plus jeune qui recula avec violence, comme si il s'était brûlé. Autre silence insupportable. Le Second avait les yeux écarquillés, fixant l'autre avec horreur alors qu'il semblait enfin comprendre la suite des événements.

-"Newt, laisse toi faire." Menaça l'adulte, plus aucunes traces de sourire sur le visage.

-"Vous êtes le plus atteins de tous." Murmura le blond effaré. "C'est quoi ça? Un pot de bienvenue si on rejoins votre WICKED à la con? Et bien merci mais je vais m'en pass-"

Il ne put finir sa phrase que l'homme-rat s'était déjà jeté sur lui, le prenant par surprise. Tout aussi rapidement, il l'avait balancé contre le mur le plus proche avec une force insoupçonnée.

Newt avait percuté la façade de plein fouet dans un petit cri étouffé, sa tête avait été projetée violemment contre le métal (étrangement chaud) et il se retrouva étalé par terre, ahuri. Le choc fût plus rude qu'il ne le pensait car les formes étaient moins distinctes autour de lui et un liquide chaud débutait sa descente de sa tempe jusqu'à la naissance de son cou. Il ne put porter une main à sa blessure qu'une ombre obstruait déjà la luminosité des néons au-dessus de lui.

Tout partait en couilles, et ce n'était pas bon du tout!

-"Non Newt. Ce petit traitement de faveur t'est réservé. Tu es différent tu sais. Tu restes le plus intéressant des sujets à étudier..." Fit l'homme-rat plus pour lui-même que pour autre chose.

-"A étudier?" Se répéta Newt. Puis quelque chose le frappa. Il se rendit compte que quelque chose lui tordait les entrailles, comme un ver grandissant en lui. Il avait peur.

C'était débile à dire après tout ce qu'il avait vécu, Griffeurs, Labyrinthe...Mais en cet instant, face à ce type inconnu qui paraissait totalement instable, dans cette pièce fermée, il avait peur de ce qui allait lui arriver.

Newt se reprit. Il ne pouvait pas laisser cela se produire. Ne serais-ce que pour le regard que les autres porteront sur lui après cela. Il était le Second, il était là pour les protéger, pas pour que les autres s'inquiète pour lui. Il détestait ça.

Le jeune homme serra les dents et bondit sur ses jambes. Janson, décidément rapide, l'attrapa au col et le repoussa contre le mur.

-"Dégage de là!" Gronda le blond, les yeux lançant des éclairs.

Le scientifique rapprocha dangereusement sa bouche de l'oreille de l'adolescent pour y murmurer des paroles de dément, sans queue ni tête. Mais Newt n'écoutait pas, il ruait, lançait ses bras en avant et poussait le corps de l'adulte loin de lui, grognant de frustration en remarquant la résistance de l'homme-rat.

-"Ne me touche pas sale taré, merde!" Cria le Second.

Enragé, il leva le genou et frappa la cuisse de son vis-à-vis. Ce dernier siffla de douleur et lui rendit le coup de la pointe du pied, touchant sa mauvaise jambe. Le blondinet émit un gémissement étranglé avant d'être écarté du mur. Il fût traîné, sa jambe pendant lamentablement sous lui, au travers de la pièce jusqu'à la table qu'ils avaient précédemment quittée.

Aidan lui attrapa les cheveux et baissa la tête du plus jeune jusqu'à ce qu'elle soit écrasée contre la table, tordant le corps de Newt en une position ridicule. Une féroce lutte s'engagea de nouveau. Le main gauche de Newt fût ramenée dans son dos tandis que la droite essayait de libérer ses cheveux du membre du WICKED. Le corps frêle gesticulait désespérément sous l'homme qui commençait clairement à perdre patience.

-"Suffit!" Hurla Janson pour couvrir les bruits de lutte, le visage dur de colère.

Newt capitula et se retrouva acculé contre la table, les bras douloureusement tordus dans le dos, le souffle court. L'adolescent posa son menton sur la surface froide et chercha son souffle, son thorax étant compressé contre le meuble avec Aidan derrière lui, le dominant de toute sa hauteur. L'homme-rat aussi prît quelques instants pour reprendre sa respiration, triomphant.

-"Foutu gamin." Marmonna-t-il vaguement, ce qu'il lui valut un coup d'épaule inefficace du blond. "Quelle bêtise! Je suis sûr que si tu résistais moins, les choses seraient d'avantages faciles et agréables." Gronda-t-il.

"C'est bien pour cela que je mets tout mon cœur à l'ouvrage!" Répliqua Newt d'une petite voix rapide et sans souffle.

Aidan ne répondit pas et se pencha en avant sur le corps du Second. C'est à ce moment que le blondinet senti l'entre-jambe envieux de l'homme-rat contre ses fesses. Il écarquilla les yeux en rougissant puis grimaça comme jamais. Il tenta de s'extirper en vain et ne réussit, qu'à sa plus grande horreur, à arracher un soupir à l'autre.

-"C'est vraiment trop dégueulasse." Gémit-il dans sa tête.

-"Lâche m-" Commença Newt avant de s'interrompre. Il sentait le souffle de l'homme-rat dans son cou, près de son oreille. Il n'osait plus respirer, le corps tendu à l'extrême.

-"Si longtemps que j'attends ça..." Susurra le scientifique. "Derrière un écran ce n'est pas pareil. Je préfère ressentir les choses...Te voir comme cela est tout simplement jouissif."

Il accompagna ses paroles d'un coup de langue derrière l'oreille du Blocard. Newt sentit un long frisson de dégoût lui remonter la colonne vertébrale. Il était tellement en état de choc suite aux paroles et actes de Janson que son cerveau n'arrivait même plus à lui ordonner de bouger. L'homme-rat continua son ascension avide jusqu'à venir suçoter le lobe de l'oreille du plus jeune. Newt sembla se rappeler comment respirer puisqu'il poussa un soupir au contact. En sentant le sourire de l'homme contre sa peau il referma hermétiquement la bouche. Il ne lui donnerait pas ce plaisir de produire des sons incontrôlés.

Remarquant le calme du garçon sous lui, Janson coinça les bras de Newt avec une seule main et fît glisser celle de libre sur les hanches du Blocard. Newt tiqua et tenta une nouvelle fois de résister mais ses muscles se rappelèrent à lui. Tout son corps le lançait, il était à bout de force et le choc crânien de tout à l'heure n'avait pas amélioré sa condition. Il grogna de frustration et Aidan dût sûrement prendre cela pour un encouragement puisqu'il fît migrer sa main sur les fesses du blond. Ce dernier siffla, progressivement paniqué de ne plus pouvoir se débattre, s'échapper, se défendre. Il ne lui restait qu'une voix pour subir et contester.

La bouche de Janson glissa sur sa jugulaire et vint dévorer son cou. Newt pensa un instant à détourner la tête mais cela reviendrait à donner un accès libre à l'autre.

Puis ce fût au tour de l'intérieur de ses cuisses d'être attaqué. L'homme-rat avait passé son genou entre les jambes du Blocard et utilisait sa main libre pour venir flatter ses cuisses. Parfois il remontait plus haut, frôlant dangereusement l'aine du blond avant de redescendre langoureusement jusqu'au genou. Et plus il faisait cela, plus la peur dévorait le ventre du blond, d'une façon presque douloureuse. Elle lui faisait perdre tous repères. Il sentait des vertiges l'assaillir et serrait les dents lorsque la salle commençait à tanguer devant lui.

Comme dans les couloirs du Labyrinthe. Lorsque le soleil était bas dans le ciel et lui bien trop loin du Bloc. L'adrénaline lui faisait pousser des ailes et il courrait comme si sa vie en dépendait. Car c'était le cas. Lorsque les cliquetis métalliques des monstres de fer commençaient à s'élever dans les galeries, Newt voyait flou. Il courrait si vite qu'il sentait à peine le sol sous ses pieds et ses yeux perlaient de larmes alors que le désespoir le gagnait. Sentiment vite remplacé par du soulagement lorsqu'il se glissait in extremis entre les portes menant au Bloc.

Il n'était pas fait pour être coureur.

Puis Thomas était arrivé la bouche en cœur et en moins d'une semaine les avait fait sortir de cet enfer. Avec ces mêmes actions dangereuses et parfois impulsives qui animaient un coureur. Avec une adrénaline qui vous prenait aux tripes et vous élançait toujours plus loin.

Mais aujourd'hui il n'y avait pas de Thomas. Pas de couloirs qu'il fallait parcourir afin de trouver une sortie. Juste une terreur envahissante qui engourdissait les membres de sa victime. Newt en était malade.

-"Arrête ça." Marmonna-t-il. "Arrête ça, ne me touche plus." Il mordit violemment sa lèvre lorsque l'homme-rat se fît encore plus insistant. "Éloignes-toi de moi!" Finit-il par crier d'une voix fêlée.

L'horreur embrumait son esprit, il commençait à doucement craquer à son plus grand désarroi. Après de nombreuses secondes qui semblèrent une éternité au Blocard, Janson le toucha vraiment.

Newt ouvrit la bouche dans une plainte silencieuse, sourcils froncés. Son cœur allait jaillir de sa poitrine si ça continuait. En attendant, le scientifique avait vraiment l'air de prendre son pied.

-"Le fils de pute!" Gronda intérieurement l'adolescent.

Plus aucuns bruits ne résonnaient dans la salle hormis les souffles enraillés de ses deux occupants. Aidan plia ses phalanges, débutant un genre de massage.

-"Tu aimes?" Demanda-t-il avec un rire dans la voix.

Newt ne répondit pas et pencha légèrement la tête de côté au deuxième mouvement de l'homme-rat. En réalité il mordait furieusement sa langue pour ne produire aucuns sons.

Non, bien sûr que non, il n'aimait pas! Qui aimerait ça? Malgré les frissons que cela envoyait dans le reste de son corps il ne pouvait pas...aimer était inconcevable. C'était sale, dégradant, humiliant!

L'adulte bougea plus franchement sa main, s'aidant de sa paume pour frotter l'entre-jambe de bas en haut, lentement.

Newt cabra un peu, s'arrangeant pour faire reposer son front contre le métal de la table, se surélevant légèrement. Après tout, il n'avait aucune expérience, heu...là-dedans. Il avait un peu d'autres préoccupations ces dernières années, pardonnez le! Il avait à la limite un vague souvenir de la chose. Que c'était quelque chose de normal pour un garçon de son âge de ressentir ce genre de sensations. Mais il était à peu près persuadé qu'il n'était pas censé ressentir cela dans ce genre de situation.

Un long soupir passa la barrière de ses lèvres après de nombreux mouvements de la part du scientifique. Ça, il n'arriverait pas à l'empêcher. Il avait besoin d'air, il avait désespérément chaud à présent. Sa respiration se fît donc plus saccadée et forte.

Aidan semblait se réjouir des réactions de son prisonnier et Newt sentait clairement son sourire tordu dans son dos. Sa bouche était revenue sur sa nuque et léchait ou mordillait par instant la peau à découvert.

Le Second ouvrit brièvement les yeux, qu'il ne se souvenait pas avoir fermés, sous l'assaut de sensations. Dans cette position il pouvait voir la main de l'homme-rat attiser cette partie de son corps.

Il se détendit quelque peu et happa de nouveau sa lèvre inférieure pour tenter de contrôler ses gémissements. Parce que voilà, sous les caresses (tortures) de Janson, Newt en venait à gémir. Comme une foutue lycéenne en manque si on lui demandait son avis! L'homme-rat lui avait détraqué le cerveau une nouvelle fois, autrement c'était impossible.

Il avait l'impression de ne plus contrôler son corps, comme si ce dernier se rebellait face à sa raison. Il justifia le coup de hanche qu'il amorça par la suite comme une "tentative d'échappatoire". Mais le balancement était trop faible pour être vraiment convainquant. Son bassin cherchait inconsciemment ce contact avec les doigts stupidement envoûtants de Janson. Le mouvement répétitif avait quelque chose d'hypnotisant qui engourdissait le cerveau du plus jeune.

Ses joues le brûlait, ses paupières se refermaient plus violemment quand les frissons se transformaient en décharges électriques.

Définitivement, il avait sombré trop profondément dans son propre plaisir pour en revenir. Plaisir...

Il commençait vraiment à se dégoûter. La dernière partie de fierté qui demeurait au fond de lui l'engueulait sévèrement pour subir cela et apprécier la situation mais elle était sans cesse rejeter au loin lorsque les courants électriques remontaient le long de ses jambes, grignotaient son bas ventre et chatouillaient son échine dans un délicieux ballet de sensation. Définitivement perdu...

-"Tu sais te montrer raisonnable, c'est bien." Souffla Aidan près de son oreille.

Pour toute réponse il obtint un faible gémissement rentré. Et merde, même sa voix désobéissait.

Après plusieurs minutes il était devenu impossible de retenir ses plaintes et Newt haletait à présent. Il avait trop chaud, ses hanches bougeaient, la sueur perlait presque sur son front.

Janson ne cessait sa torture, il avait même libéré les bras du blond qui les avait ramené de chaque côtés de sa tête pour se redresser encore un peu plus, le dos rond et les poings fermés, ses ongles griffant ses paumes. Son esprit était tellement embrumé qu'il n'avait même pas pensé à en profiter pour s'extirper de la prise de l'adulte.

La vérité était là: il ne voulait plus échapper au délicieux supplice avant d'avoir goûté à plus.

Le scientifique se servit de sa seconde main pour se retenir à la table. Lui aussi montrait des signes de faiblesses évidents. Le Blocard le sentait tendu derrière lui, dans tous les sens du terme.

Progressivement, le sentiment de jouissance s'empara de chaque membre de l'adolescent et ses gémissements augmentèrent encore, ressemblant plutôt à des éclats de voix à présent. Ses jambes se pliaient dangereusement et il faisait tout son possible pour rester debout, au contact de cette main si perfide. Parfois son corps se tendait brusquement, comme un sursaut, lorsque les frissons se faisaient trop puissants. Il en avait la chair de poule.

Une bulle gonfla dans son bas ventre, lentement. Si lentement qu'il pensait sérieusement à supplier pour qu'elle enfle encore plus vite. Et dans un dernier mouvement de phalange et une dernière exclamation de pur plaisir, la bulle éclata. Ses muscles se contractèrent à l'extrême et il poussa sur ses avant-bras pour se cambrer, la tête rentré dans les épaules et les yeux douloureusement fermé, tandis qu'il atteignait enfin la jouissance tant attendue dans une longue plainte.

Il grogna finalement avant de revenir s'effondrer sur la table, le corps tremblant de toute part et goûtant enfin à l'air frais de cette pièce.

-"Bon garçon..." Murmura l'homme en lui caressant doucement les cheveux.

Newt ne bougeait plus, ne tentait plus rien. Il gisait juste, là, sur cette table froide. Il n'était plus que respiration hiératique et tremblements. Lorsque Janson s'écarta de lui, il tomba littéralement à terre. Ses genoux cognaient contre le pied de la table et le haut de son corps reposait encore sur sa surface. L'orgasme l'avait pris avec une telle violence qu'il peinait à s'en remettre.

-"Tu n'as pas mis bien longtemps." Rit l'adulte.

Le blond l'insulta mentalement de tous les noms mais se contenta juste de rouvrir les yeux. Sa vision était vraiment brouillée mais revenait petit à petit à la normale."

-"On l'ouvre moins maintenant, n'est-ce pas...Newt?"

- "Ta gueule putain." Pensa le concerné. Il entendit l'homme-rat se déplacer vers la porte et y frapper quelques coups.

-"Interrogatoire terminé." Lança-t-il.

Aussitôt, la cloison de métal pivota sur deux hommes en combinaisons et gilets pare-balles noirs, armés et le visage dissimulés derrière des masques leurs recouvrant l'intégralité de la tête. Même la visière était teintée et ne permettait pas de voir la peau des humains qui étaient sous ces amas de tissus. Ils avancèrent d'un pas vif vers le Blocard, toujours au sol, et le soulevèrent par un bras sans douceur.

Il ne tiendrait jamais debout tout seul.

Alors voilà, ça se passait comme cela? Ce foutu connard le tabassait, prenait son pied, se servait de lui et le jetait comme la dernière des traînées? Et il était censé faire quoi, attendre que monsieur sonne une nouvelle fois quand l'envie lui reprendrait et accourir comme une petite pute bien dressée?!

La colère envahit soudainement le Second qui se dégagea des gardes d'un geste brusque. Il s'apprêtait, dans un élan de rage, à se jeter sur le scientifique mais le canon d'une mitraillette enfoncé dans le creux de sa nuque l'en dissuada. Un garde avait réagis.

Le blond déglutit difficilement, la rage taillée au couteau dans chaque pli de son visage tandis qu'il dévisageait cet humain répugnant. Toujours ce même sourire agaçant peint sur son visage... Newt grinça des dents. Il remarqua également la trique d'enfer que se tapait son vis-à-vis. Il n'avait même pas jouit. Le plus jeune était sûr qu'il s'était retenu pour avoir tout le loisir de l'admirer se tortiller sous lui d'une manière indécente. Le sang battait aux oreilles de Newt et jamais son regard ne s'était fait aussi assassin.

-"Au plaisir de te revoir mon garçon." Minauda l'homme-qu' il-détestait-officiellement-le-plus-au-monde.

Et sans plus de cérémonie, les armoires à glace le traînèrent hors de la salle.

-"Espèce de salopard!" Beugla Newt en opposant résistance. "Il vaudrait mieux pour toi et ta sale face de rat que tu te tiennes loin de moi, je vais te-"

La porte se referma lourdement derrière eux et les tirades rageuses de Newt se perdirent dans les longs couloirs blancs du WICKED.

Il n'y avait plus de fatigue. Plus de frissons, plus de peur, plus de faiblesse. Plus rien, juste de la rage, de la rage et de la rage! Newt avait le souffle court, il aurait voulu frapper dans quelque chose pour évacuer toute cette colère en lui. Et lorsqu'il réalisa que cette colère était majoritairement dirigée envers lui-même et son incapacité à résister, il sût qu'elle ne disparaîtrait jamais.


Les gardes le redirigeaient vers le dortoir commun attribué aux Blocards mais le blond n'y prêtait pas attention. Il n'avait qu'une seule envie, c'était revenir en arrière et frapper Janson jusqu'à s'en faire mal aux poings. C'était de sa faute s'il était aussi mal dans sa peau maintenant. De sa faute. De sa faute. De sa faute...

Il était partagé entre colère, douleur et peur désormais. Pendant un instant il voulait juste hurler, l'instant d'après il s'étouffait dans ses propres reproches, douloureux à entendre. Celui d'après encore, il en venait à ravaler difficilement ses larmes. Il ne savait plus où donner de la tête. De là à pleurer, vraiment? Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez lui?

Il ne se sentait presque pas sale, il était juste moralement, et physiquement, épuisé. Privé de force. C'était un vrai déluge de sensations contradictoires dans sa tête et il détestait ça.

Plongé dans ses réflexions, il ne s'aperçut même pas qu'ils étaient arrivés devant le dortoir. Il revint à la réalité lorsqu'un des gardes se plaça devant lui et lui tendit un mouchoir. Le plus jeune regarda le bout de papier avec incompréhension et interrogea l'homme du regard.

-"Tu as interdiction de retourner dans ce dortoir avec tout ce sang sur le visage." Lui répondit calmement le garde, la voix étouffée par son masque.

Newt serra la mâchoire et attrapa rageusement le mouchoir au risque de le déchirer. Evidemment, Janson ne souhaitait pas que leur petite entrevue s'ébruite davantage, et malheureusement il avait également laissé une trace physique sur le corps du blond. Cependant, la panique saisit le garçon lorsqu'il envisagea d'entrer dans le dortoir sans s'être nettoyé au préalable. Si les Blocards voyaient sa plaie à la tempe, il n'échapperait pas à toutes leurs questions, ils voudraient savoir comment cela était arrivé. Et Newt était certain de ne pas parvenir à trouver un mensonge crédible.

Il s'appliqua donc à nettoyer ce sang comme il put, la tâche étant difficile puisqu'il n'avait aucun moyen de voir sa blessure. Il ignora les picotements douloureux qui assaillirent sa tête quand il épongea la légère fente sur sa tempe et jeta le mouchoir imbibé de sang par terre sans un regard pour les deux hommes.

Sans plus de cérémonies, il poussa la porte du dortoir, ramenant d'une main une partie de ses cheveux sur un côté de sa tête pour tenter de dissimuler sa plaie. Tandis qu'il pénétrait dans la pièce, son cœur fit un bond lorsque les gardes appelèrent le prochain Blocard attendu dans la salle d'interrogatoire. Il sursauta et une peur panique s'empara de lui. Il agrippa le bras de Blocard cité qui passait à côté de lui avec force. Le garçon se tourna vers lui, surpris, tandis que Newt le dévisageai. Il ne devait pas y allez, il était en danger, il...

Un phrase lui revint brusquement en mémoire: "Ce petit traitement de faveur t'es réservé."

La formule tourna en boucle dans sa tête, comme un écho. Ça lui était réservé. Il ne toucherait à personne d'autre s'il avait Newt pour se défouler. Ça avait le mérite d'être clair.

Le blond relâcha le bras du Blocard avec effarement. L'adolescent lui jeta un regard méfiant avant de se retourner lentement vers la sortie, encore moins rassuré qu'auparavant. Puis il disparût de l'encadrement de la porte, escorté lui aussi.

Newt soupira, essayant de contenir la boule qui se formait au creux de son ventre. Il eut à peine le temps de se retourner que déjà la moitié de ses compagnons s'étaient précipités sur lui. Le Second arqua un sourcil et eu un geste instinctif de recul.

-"Alors? Il t'a dit quoi? Tu as dit quoi?" S'exclama Poêle-à-frire.

-"Mais il a rien dit!" Répondit Winston avec agacement. Puis il se retourna vers Newt. "N'est-ce pas? T'as rien dit, hein?

-Tu le prends pour qui tocard? C'est de Newt dont on parle, alors ne doutez pas de lui." Intervint Minho qui s'était posté à sa droite. "J'espère que tu lui a fait ravaler sa face de plonk à l'autre rat." Ajouta-t-il à l'adresse du blond en croisant les bras.

-"Heu..." Commença Newt, désarçonné. En vérité, il n'avait aucune idée de ce qu'il allait dire.

-"Newt, comment ça s'est passé?" Demanda Thomas qui jouait des coudes pour se fraya un chemin jusqu'à lui parmi le rassemblement d'adolescent. "Hey, ça va?" Ajouta le brun en observant le Second.

Le concerné fronça les sourcils devant la soudaine attention qu'on lui portait. Après tout, l'interrogatoire aurait dû se passer de la façon suivante: un ennuyeux échange de questions/réponses. Tous les Blocards s'attendaient à cela en le questionnant. Alors il n'y avait aucune raisons de leurs en vouloir à le pensez. Pourtant le blondinet ne pût s'empêcher d'être acerbe sous le coup de la colère lorsqu'il répondit.

-"Si j'ai besoin d'un deuxième interrogatoire je vous le ferais savoir, ok?" Cracha-t-il en dirigeant instinctivement son regard vers Thomas.

Les Blocards se calmèrent tous plus ou moins en même temps, peu habitués à ce genre de réaction de la part de Newt. Le blond vit Minho plisser les yeux du coin du regard. (Pas de jeux de mots!)

-"Je vais prendre une douche." Marmonna Newt après un court silence avant de s'extirper du groupe pour se diriger vers la salle de bain adjacente à la chambre. Il prît au passage des vêtements propres sur une chaise près du lit numéro 5. Le sien, vers le fond de la pièce, où il dormait sous Fry.

Le silence entrecoupé de chuchotements qui se voulaient discrets le suivit jusqu'à ce qu'il referme la porte de la salle de bain. Il prit la première cabine qu'il aperçut et s'y engouffra. De toute façon, la salle d'eau était totalement vide, il avait l'embarras du choix. Newt verrouilla la porte, balança ses vêtements propres par-dessus la cloison et jeta les sales au sol. Il ne leurs adressa pas plus d'importance et fila actionner le jet.

L'eau chaude s'écrasait sur sa peau, détendant peu à peu ses muscles contractés. Il souhaitait y rester le plus longtemps possible pour retrouver un semblant de calme. Le Second avait presque l'impression que sa colère s'envolait avec la vapeur d'eau et il ne pensait plus à rien.

Il avait posé ses avant-bras sur le carrelage de chaque côté du pommeau de douche, la tête penchée en avant pour apprécier la pression de l'eau sur son crâne. Il laissa échapper un profond soupir, les yeux fermés.

Néanmoins, malgré le bruit de l'eau, il entendit la porte de la salle de bain se refermer dans un léger claquement. Il tendit l'oreille et perçu quelqu'un l'appeler.

-"Newt ?"

Le blondinet rouvrit paresseusement les yeux.

-"Je vais bien Tommy." Répondit-il avec lassitude.

-"Qu'est-ce qu'il s'est passé là-bas?" Enchaîna la voix de Thomas en ignorant la réponse de Newt.

Le blond le devina adossé au mur devant sa douche en entendant sa voix. Il coupa finalement l'eau qui coulait depuis un quart d'heure et poussa un nouveau soupir. Il savait que Thomas l'avait observé plus que les autres, dans la pièce commune. Il savait également qu'il avait remarqué son éraflure à la tête, ses yeux s'étaient brièvement posés dessus à un moment. Thomas remarquait toujours tout... Il répondit en se séchant les cheveux à l'aide de sa serviette.

-"Comme d'habitude, il m'a posé ses questions débiles, montré des photos... Je suis juste fatigué." Acheva-t-il.

Il finit de s'habiller en enfilant son tee-shirt, ramassa ses affaires et sortit. Il tomba directement sur le brun, adossé au mur comme il le pensait. Il avait les bras croisés et le visage soucieux. Newt lui offrit un petit sourire pour le rassurer en ajustant sa serviette humide sur ses épaules.

Il resta sur place quelque secondes avant de se diriger vers Thomas lorsqu'il réalisa que sa grimace précédente ne l'avait pas convaincu. Il se planta fermement devant lui, le transperçant du regard.

-"Je vais bien." Répéta-t-il.

Le brun l'observa encore un peu avant de finalement le prendre dans ses bras et d'enfouir son nez dans les mèches blondes encore humides. Newt laissa tomber sa pile de vêtements par terre et enlaça Thomas à son tour. A l'instant où le brun l'avait touché, il avait été triste.

Il ne voulait rien lui dire, surtout pas à lui. Il ne pouvait pas. Thomas était le seul qui pouvait autant le réconforter sans employer de mots. Il avait confiance en lui et ne voulait pas gâcher ce petit moment à eux.

Égoïste? Sûrement.

Mais il avait peur de dégoûter Thomas autant qu'il se dégoûtait lui-même et pour l'instant, il ne supportera pas que le brun s'éloigne de lui.

Ils restèrent comme cela un instant, se frottant doucement le dos, produisant une douce chaleur mutuellement.

-"Je vais allez dormir, je suis vraiment fatigué." Murmura le Second.

Thomas embrassa sa tempe, celle qui était intacte, et s'écarta de lui pour le laisser partir. Newt lui sourit doucement de nouveau, ramassa ses vêtements pour la seconde fois et poussa la porte de la salle de bain.

Il ignora du mieux qu'il pût les regards des autres Blocards, décidément nul niveau discrétion, et marcha jusqu'à son lit. Ou rampa il ne se souvenait pas trop. Il remarqua Minho, assis sur une chaise et fixant les portes du dortoir d'un air profondément concentré.

Newt jeta ses vêtements sales dans un coin, roulés en boule, sa serviette humide par-dessus. Il pût enfin s'allonger dans la chaleur des draps et soupira de plaisir au contact du matelas. Enfin, il pouvait dormir, se reposer et désactiver son cerveau. Il ne voulait même pas rêver, juste sombrer dans l'inconscience du sommeil.

Alors qu'il commençait enfin à somnoler doucement, Newt sentit le matelas s'affaisser derrière lui. Il grogna et rassembla toutes ses forces pour tourner la tête.

-"Tommy...Ton lit est à côté.

-Mh, exact." Répondit-il en paraissant surpris. "J'ai dû me tromper. Mais tu vois j'ai terriblement mal aux jambes et bouger ne serait pas très bon pour moi donc...

-Pitié, ne finit pas comme Minho. Un c'est déjà chiant mais deux..." Le coupa Newt en esquissant un vrai sourire alors que Thomas se glissait sous les draps en lui tirant la langue.

Une fois bien au fond de la couette, il passa une main autour de la taille du Second, venant flatter son ventre. Bien. Cette fois encore il ferait la petite cuillère! Le blond lui en toucherai un mot un de ces quatre. Newt ferma les yeux pour s'empêcher de les lever au ciel et posa sa main par-dessus celle de Thomas avant de sombrer inévitablement dans le sommeil.

Le lendemain promettait d'être compliqué. Encore.


-Naitia

Fin du premier chapitre! Vous arrivez à vous y retrouver, pas de problème en vue? Si c'est le cas, n'hésitez pas à me poser des questions, j'y répondrais avec plaisir. (Des reviews, des reviews, des reviews :D!)

Bien, j'avais prévu pour le M! Normalement ce chapitre devait être un OS, ce qui explique la quasi-absence de contexte, mais j'ai décidé de le continuer grâce aux soutiens de mes amis et ma pitite Bêta-Reader donc remerciez les hein! Dîtes le mentalement "merci les amis de Naitia", ils seront contents! De plus, l'ambiance va radicalement changer dans les chapitres suivants :).

Sinon je n'ai pas grand-chose à dire à part merci d'avoir lu et je vous retrouve la semaine prochaine pour la suite des supers aventures des supers tocards!

Bisous bullbaveux à vous tous! *cœur*