Base : Bleach

Genre : série de mini OS humour

Pairing : IkkakuxYumichika

Disclaimer : Disclaimer : naaaooonnn !! ils sont pas (pleure) mais alors pas du tout (snirfle) pas du tout à nous (ooouuuiiinnn) mais à Tite Kubo et lui seul (va mettre fin à ses jours).

Note : plusieurs OS où Ichigo apprend la vie sur les toits du Seireitei. Inspiré librement de la réaction du héros en face de Yoruichi en tenue d'Eve.


Le voyeurisme est un défaut, vilain, certes, mais surtout très instructif.

Ichigo s'était réfugié sur le toit de la onzième division en maudissant son sort intérieurement. Pourquoi fallait-il que ce soit toujours lui ? Il y avait dans la soul society des dizaines de personnes qui lui étaient dix fois plus sympathiques que ce taré, et il fallait que ce soit lui qui soit toujours le premier au courant de sa venue et le premier à l'accueillir, encore que ce dernier mot doive être mis entre une double paire de guillemets.

A chacune de ses visites, inévitablement, le capitaine Kenpachi offrait à Ichigo son plus beau sourire de psychopathe en guise de bienvenue.

Par conséquent, le représentant shinigami se "terrait" sur le toit en attendant que Kenpachi sorte à sa recherche pour pouvoir entrer et saluer ses collègues plus amicaux qui ne l'attendraient pas avec un sabre à la main (quoique…).

De là où il se trouvait, il avait une vue plongeante sur l'entrée du bâtiment et saurait à tout moment quand il pourrait y entrer sans risquer sa peau.

Cela faisait bien un quart d'heure qu'il attendait et il commençait à trouver le temps long, lorsqu'un gloussement le tira de sa surveillance. De loin, on aurait dit Yumichika, mais alors de très très loin, d'au moins un bon kilomètre, vue la nature du gloussement (pas si éloigné du bruit qu'on attend de la part d'une pintade). Le bruit suspect émanant de l'autre côté du bâtiment, Ichigo n'eut qu'à traverser le toit dans la largeur pour en identifier l'origine. Si effectivement, il s'agissait de Yumichika, il se débrouillerait pour le lui rappeler toute sa vie.

Sur un balcon, se trouvaient, comme de juste, Yumichika (qui était, en effet, l'auteur de la "chose sonore") accompagné d'Ikkaku, qui levait les yeux aux ciel, comme si on venait de se foutre de sa figure de manière puérile au possible et qu'il ne pouvait même pas tabasser l'insulteur pour la peine.

Pris d'une curiosité tout à fait illégitime mais compréhensible, Ichigo se rapprocha en silence pour entendre ce qui se disait.

- Pas question ! martelait Ikkaku.

- Mais c'est juste pour rigoler un bon coup ! se défendit son comparse.

- N'insiste pas, c'est hors de question, on n'a pas le droit d'abuser des gens ainsi.

- Mais, je n'abuse de personne, moi.

Là, le ton suave de Yumichika aurait dû alerter Ichigo et l'inciter fortement à se détourner du spectacle, mais à sa décharge, nous dirons qu'il est encore jeune et rien dans sa vie ne l'avait préparé à une telle éventualité.

- Tu l'auras voulu ! clama Yumichika face au refus réitéré de son officier en se jetant sur lui et plongeant ses mains dans le kimono d'Ikkaku.

Sous les yeux incrédules de l'humain, il tira quelques chose dudit kimono avec un rire triomphant (et pervers, mais ça non plus, Ichigo n'en remarque rien).

- Rends-moi ça ! menaça Ikkaku entre ses dents.

- Mais, je t'en pries, viens donc le chercher, si tu le trouve, il est à toi, minauda le second shinigami.

Et cela ne manquât pas. Comme on dit, ce que femme veut, Dieu le veut, et vu que c'est mister perruque qui fait la femme…. Fatalement, Ikkaku se jeta sur lui dans le but avoué de se retrouver en possession de son bien et dans un autre, moins avoué, de faire sa fête à son collègue.

Ho ! Ils vont se battre ! pensa stupidement Ichigo qui changea d'avis en voyant les kimono s'ouvrir comme par magie : mais pourquoi ils se… enfin, ils se déshabillent pour se battre, eux ?

Puis, toujours en observant attentivement les mœurs curieuses des hommes de la onzième division, il fut subitement ramené au réel par un nouveau gloussement. Beaucoup moins pintade, beaucoup plus poule de luxe. Enfin, lorsqu'un des cris en question se ponctua d'un "c'est bon, plus fort ! ", quelque chose fit (c'est pas trop tôt) tilt dans son esprit et une double interrogation le submergea : étant mineur, devait-il se détourner de la scène ? Et qu'est-ce que Yumichika avait-il bien pu dérober à Ikkaku pour le mettre dans un tel état ?

Puis, au fur et à mesure des cris perçants et des râles rauques, Ichigo prenait une teinte de moins en moins naturelle. Encore quelques minutes et il aurait la couleur exacte de la tomate mûre. Ce qui arriva finalement, au son de "hooo ! ouiiii ! encoore !" . Ce qui sauva son innocence, bien entamée déjà, fut l'intervention providentielle du capitaine Kenpachi qui passa la tête par une des fenêtres qui surplombaient le balcon en question pour gueuler haut et fort : "c'est pas bientôt finit, votre boucan, on s'entend plus se foutre sur la gueule ! " A ces mots, le représentant shinigami prit le parti sage mais tardif de prendre la tangente.

Ayant subitement mûrit de quelques années en quelques minutes et fort de quelques nouvelles notions de la vie des adultes, Ichigo finit par se rendre plutôt sur un des terrains d'entraînement, loin de tout ce qui pouvait lui rappeler une certaine division, peuplée de timbrés et de pervers qui s'envoient en l'air devant tout le monde. Il tomba sur Renji, à qui il ne dit pas un mot, certain que ce serait une très mauvaise idée et se mis, pépèrement, à travailler ses techniques de combat (je tape sur tout ce qui bouge). Au bout de quelques minutes, un instinct redoutable l'averti que des visiteurs ses profilent à l'horizon, c'est-à-dire que Renji cessa de frapper dans le vide et fit des grands signes du bras en criant "Saluuut ! V'nez voir, y'a Ichigo !"

Ce dernier vit avec horreur un échantillon représentatif de deux membres de la onzième division arriver, on vous laisse deviner lesquels. Le rictus dont il les gratifia aurait parut suspect même à un aveugle.

Ikkaku sortit son zanpakuto et entraîna Renji à l'écart en lui chuchotant quelques mots à l'oreille. Selon Ichigo, ces mots devaient avoir un certain impact sur lui puisqu'ils fuirent reçus par un "ha merde !" et suivit d'un regard outragé à son encontre.

Yumichika posa sur lui un regard compatissant.

- Viens, Kurosaki, on va t'apprendre à dissimuler ton reiatsu quand tu mates.

FIN... pour l'instant, le pire étant à venir.