Sans contrefaçon
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A Xy
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Disclamer : Les personnages et le contexte appartiennent en partie à JKR. La fiction est de moi.
Ce qu'il faut savoir avant de lire…ou de ne pas lire cette histoire :
- Il s'agit d'une romance entre deux hommes.
- Relations sexuelles (très) explicites aux chapitres 8, 9, 10, 12, 14
- UA, OOC.
- 14 chapitres. Fic terminée.
- Publication bimensuelle.
Résumé :Harry a un problème. Il aime Drago qui est hétéro, odieux et violent. Mais peu importe. C'est comme ça qu'il l'aime, sans contrefaçon.
Influences:
- Chanson de Joan Jett, Reputation.
- Chanson de Moby, Lordy don't leave me.
- Fic FFnet de Darena01, secrets et confidence.
Personnages principaux :
- Harry Potter
- Drago Malefoy
- Luna Lovegood
- Sirius Black
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Chapitre 1 : La tarte aux fraises
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Note de l'auteur :L'italiquecorrespond à ce qu'Harry écrit dans son journal intime.
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4 mars 2003
Je ne sais pas si je retournerai au lycée demain…
Et putain je ne peux pas m'empêcher de chialer. Je suis juste…pathétique.
Alanis Morissette tourne en boucle, écho de ma peine. C'est quoi ce besoin tordu d'écouter des trucs tristes quand on est déjà anéanti ? Pourquoi j'ai même pas la force de faire semblant ? Lui, je suis sûr que même seul face à lui-même il sait rester digne.
On n'a sûrement pas eu la même éducation… On a du lui enseigner à soigner son image, directement ou indirectement. Son port altier me laisse penser que sa mère lui a rabâché les oreilles avec des 'Tiens toi droit Drago !'. Sa fierté me laisse croire que son père n'a jamais montré de faiblesses face à lui. Les Malefoy ont plus qu'une réputation. Ils ont une ligne de conduite griffée, racée, encrée dans l'histoire de la noblesse anglaise. Rien à construire, tout à maintenir, comme Atlas portant la Terre à bout de bras, ne pouvant flancher sous peine de voir le monde s'effondrer.
Mais pour nous, nouveaux riches issus de la fange, citoyens moyens ou répugnants sans le sous, l'apprentissage de la réputation se fait aussi et, à mon sens, dés notre plus jeune âge. Tout petit déjà, on manie avec dextérité la rumeur et l'opinion publique. On sait blesser et rabaisser par des mots. On sait montrer du doigt et se moquer. On sait médire avec jubilation. Les enfants sont cruels dit-on. Mais ils ne sont que le miroir de nos sociétés. Dans la cour des grands aussi on joue au jeu de la réputation. Certes, ce ne sont plus des enfances que l'on traumatise. Mais la façon de faire reste la même, les techniques sont similaires, les effets tout aussi dévastateurs.
Je ne suis plus un enfant… Mais est-on adulte à 16 ans ? J'ai l'impression que je n'arrive pas à grandir, à cause de lui. Entre nous, ça a toujours été comme ça. Il m'a toujours humilié et moi j'ai toujours tenté de me défendre comme je pouvais, mais je n'ai jamais eu sa morgue et son talent. Mes répliques ont toujours eu le goût de la petitesse. Aujourd'hui, seule ma douleur lui répond.
Je me souviens encore du jour où l'on s'est rencontré… Mon premier jour à Poudlard… Je l'avais trouvé si beau et impressionnant lorsqu'il s'était présenté devant toute la classe.
'***'***'
Hermione a insisté pour qu'on s'installe au premier rang. On a des tables individuelles. Ça fait grand je trouve. Et puis comme ça, on ne se disputera plus, Mione et moi, pour savoir à côté de qui Ron s'assiéra. Sa table est entre les deux nôtres. Ça me rassure de l'avoir pas trop loin. Le prof de français a l'air gentil. J'espère que je m'entendrai bien avec lui. Le français c'est ma matière préférée.
« Tu viendras avec moi à l'administration pour que je m'inscrive au handball ? me demande Ron. »
Je lui souris et hoche la tête affirmativement. Moi le hand c'est pas trop mon truc… Le sport en général d'ailleurs… Je préfère lire.
« Bonjour, nous salue austèrement monsieur Quirrell. Voici donc les quelques privilégiés de cette année. »
Je regarde Ron…un peu surpris par une telle entrée en matière.
« Ho, épargnez-moi vos airs dubitatifs. Tous les élèves du monde et d'Angleterre n'ont pas la possibilité d'intégrer notre école. Si vous êtes ici c'est que vous faites partie de la classe aisée de notre société…ou alors c'est que vous avez bénéficié d'une bourse, comme monsieur Londubat, ajoute t-il en posant les yeux sur un garçon un peu joufflu à ma gauche. »
Ce dernier semble se ratatiner sur sa chaise. Quelques ricanements se font entendre. Le pauvre… Je le plains.
« Ne soyez pas gêné, monsieur Londubat. Je suis sûr que vous vous ferez rapidement de nombreux camarades. D'ailleurs, nous allons procéder à un petit rituel que j'affectionne particulièrement, afin de mieux nous connaître les uns les autres. »
« Rho non…souffle Ron. »
Et je suis bien d'accord avec lui : ça sent la présentation individuelle, au tableau.
« Vous allez venir chacun votre tour au tableau vous présenter à la classe, ne vous en déplaise, monsieur Weasley. »
Ron prend une jolie teinte rouge. Mais comment fait-il pour connaître déjà tous nos noms ?
« Un volontaire ? demande le professeur. »
Comme si quelqu'un pouvait avoir envie de passer en premier ! Déjà que moi j'ai pas envie de passer du tout !
« Moi, professeur, dit une voix derrière nous. »
Hermione et moi on ne se retourne pas, ce n'est pas poli. Mais j'ai bien cru que Ron s'était fait un torticolis.
« Monsieur Malefoy ! Je vous en prie, venez ! s'extasie monsieur Quirrell. »
Le garçon se lève et s'avance. Il passe à côté de moi et je suis étonné car il porte du parfum, comme les grands. Tout ce que je vois de lui pour le moment ce sont ses cheveux blonds presque blancs, comme ceux des scandinaves qu'on croise dans les campings l'été, avec Sirius. Puis il se place devant le tableau et nous fait face. Il est vraiment beau et bien habillé. Ses yeux sont gris clairs et sa peau est absolument parfaite. Il est plutôt grand, mais par rapport à moi tout le monde est plus grand. Il a l'air assez costaud, un peu comme Ron. Il se tient bien droit, un air fier sur le visage.
« Je suis Drago Malefoy, dit-il alors d'une voix prétentieuse en affichant un faciès narquois. Je viens de Sainte-Anne. Je suis fils unique et mon nom ne vous est sûrement pas inconnu. Oui, je suis l'héritier de Lord et Lady Malefoy ainsi que des parfumeries Bradbury. »
Il ponctue sa déclaration avec un sourire d'une suffisance à peine croyable.
« Mon père a d'ores et déjà apporté sa contribution afin que Poudlard soit équipé d'une nouvelle piscine avant noël. J'espère être tombé dans une classe sympa même si, bien sûr, j'ai déjà de nombreux amis ici, finit-il en lançant un petit sourire vers le fond de la classe. »
Ho ce qu'il m'énerve !
« Ho ce qu'il est beau ! gloussent des filles derrière moi. »
Je le trouve parfaitement horripilant !
« Merci monsieur Malefoy. La générosité de votre famille est une chance pour cette école. Intégrerez-vous notre équipe de natation ? »
« L'avenir nous le dira, monsieur. Je vais m'inscrire dans les cours de natation et de handball dés aujourd'hui. »
« Bien, bien. Je suis sûr que vous ferez honneur à notre établissement en tant que brillant élève et sportif émérite, tout comme votre père le fit. »
« Merci, monsieur. Je l'espère. »
« Avez-vous un projet pour l'avenir ? »
« Et bien, je pense me diriger vers le droit et, plus tard, prendre la succession de mon père. »
Il m'agace !
« Bien, vous pouvez regagner votre place. »
Malefoy passe de nouveau prés de moi, saturant mes narines de son odeur d'aristo.
Monsieur Quirrell demande ensuite un autre volontaire. Je me lance et lève la main. Je préfère évacuer ça le plus rapidement possible. Je sais très bien comment ils vont réagir tous et je me dis que plus vite ce sera fait, plus vite ils m'oublieront.
« Monsieur Potter ! C'est à votre tour. »
Ça y est, les murmures commencent à se répandre. Je respire calmement, tentant de ne pas trembler sur mes jambes alors que je me lève.
En me tournant vers la classe, je devine la teinte de coquelicot qu'ont du prendre mes joues tant elles me brûlent. Il n'avait pas rougi lui. Je prends une grande inspiration et me mets à débiter en fixant un point droit devant moi:
« Salut, je m'appelle Harry Potter. Je viens de Lafayette. Je vis avec mon parrain. Plus tard, je voudrais être vétérinaire ou pâtissier. »
Quelques rires font écho à ma déclaration. J'attends ensuite que mon professeur me demande de regagner ma place.
« C'est tout ? me questionne t-il. »
« Heu…oui…oui…c'est tout. »
« Pas de frères ? Pas de sœurs ? »
« Ben…non… »
Je suis assez étonné. Il ne me connaît pas alors ? Il n'a jamais entendu parler de moi ? En tous cas, ce n'est pas le cas de mes camarades de classes. Il y a eu des exclamations, et depuis les murmures n'ont pas cessé. J'ai même entendu un 'Le pauvre !' qui m'a particulièrement mis mal à l'aise.
« Hum… c'est un peu maigre comme présentation, monsieur Potter. Que fait votre parrain ? »
« Il est garagiste. »
Un ricanement attire mon attention sur…Malefoy. Il occupe la table juste derrière la mienne en fait. Je le vois se pencher vers un gros garçon à sa droite et lui murmurer quelque chose. L'autre rit.
Et puis tout d'un coup, je me souviens qu'il y a un truc que je n'ai pas dit et qui pourrait avoir de l'importance.
« Ha oui ! Et aussi, j'ai que 10 ans, parce que j'ai sauté une classe ! je m'exclame. »
Et je me mets aussitôt à rougir et me tortiller. C'est sortit tout seul et je ne suis pas sûr que j'aurais du le dire en fait…
« Intéressant, constate mon professeur. Vous pouvez regagner votre place. »
Soulagé, je rejoins ma table avec empressement.
« Il est trop choux, gagatise une fille à côté de Malefoy. »
« Oui, et c'est le fils de James Potter ! lui répond sa voisine. »
Pourquoi est-ce que lui il est 'beau' et que moi je suis juste 'choux' ?
Je sens une tape sur mon épaule. C'est Malefoy, j'en suis sûr ! Je tourne légèrement la tête vers lui, je n'ai pas envie de me faire remarquer par le professeur.
« Crâneur, me souffle sa voix dans l'oreille, déposant une sorte de buée chaude sur ma nuque. »
« Toi-même ! je lance avant de l'ignorer parfaitement. »
Je l'entends rigoler. Avec la manche de mon pull, j'essuie la partie de mon cou qu'il a envahi avec la moiteur de son haleine.
'***'***'
On s'est toujours détesté…enfin…moi je ne le déteste plus, et c'est peut être pour ça que je suis si…détruit par le coup qu'il m'a porté aujourd'hui.
J'imagine s'il tombait sur mon journal, par je ne sais quel moyen… Il rirait pendant des jours de cet étalage de misérabilisme. Et après, il ferait sûrement des photocopies de ses passages préférés pour les faire circuler dans tout le lycée. Comme il l'a fait avec les photos aujourd'hui… Je crois que je me tuerai si une telle chose devait arriver.
Je ne comprends pas pourquoi il est aussi méchant. Je ne lui ai rien fait. J'évite le plus possible de le croiser ou de le regarder. Je ne réponds même plus à ces provocations tant il me fait perdre tous mes moyens.
Je sais qu'il est cruel, que c'est dans sa nature. Ça fait quand même 7 ans que je le connais. Mais je n'aurais jamais imaginé qu'il me fasse une chose pareille. J'ai tout supporté jusque là : ses railleries sur ma nullité en sport, un comble pour le fils du plus grand joueur de football que l'Angleterre ait jamais compté dans son équipe ses critiques sur mon physique de maigrichon, mes cheveux d'épouvantail, ma cicatrice de balafré et mes lunettes de binoclard. Et ses humiliations à répétition, comme hier au réfectoire quand il a pris mon dessert sur mon plateau, sans que je ne lui dise rien…
'***'***'
Il est à deux tables derrière moi, dans mon dos. Lui et ses amis font toujours beaucoup de raffut lorsqu'ils sont ensembles. Il faut qu'ils se fassent remarquer. Le pire c'est que les dames de la cantine les adorent, alors qu'ils mettent toujours une pagaille pas possible. Mais il suffit que Malefoy leur fasse un sourire charmeur en leur sortant son éternel 'Bonjour mesdames !' pour qu'elles remplissent leurs assiettes à ras bord et leur donne deux desserts, car 'Il faut bien les nourrir, des grands gaillards pareils !'.
Moi, je ne termine jamais mon assiette et elles me font toujours leurs regards noirs quand je rapporte mon plateau…
« Quelqu'un ne veut pas de sa tarte ? demande Malefoy autour de lui. »
Bien sur, c'est non. Tout le monde adore la tarte aux fraises.
« Aller Goyle, t'es assez gros comme ça ! insiste t-il. »
« Va te faire foutre Dray ! T'en as déjà mangé trois parts ! »
« C'est pas grave, Potter va me donner la sienne. »
Je me tends sur ma chaise.
« Il va te la donner ou tu vas lui prendre ? »
« C'est pareil, non ? »
Je t'emmerde connard, voilà ce que j'ai envie de lui hurler. Mais mon cœur bat la chamade en attendant qu'il s'approche.
Soudain, sa main apparaît dans mon champ de vision et attrape la petite assiette dans laquelle repose ma part de tarte. Je lève les yeux vers lui, prêt à lui dire que je ne veux pas lui donner. Mais encore une fois, je suis tétanisé et me mets à rougir furieusement.
« Merci Potter, me dit-il. C'est une vraie bénédiction d'avoir une sous merde telle que toi sous la main. »
Et il repart avec la seule chose que j'aurais mangée avec plaisir ce midi. Ron se lève, furieux, prend son plateau et s'en va. Je lui ai demandé de ne plus me défendre, je trouvais ça encore plus humiliant. Mais je sais très bien qu'à l'entrainement de hand, Ron se fera un malin plaisir à passer ses nerfs sur Malefoy. Je sais aussi qu'il est en colère contre moi, parce qu'encore une fois je n'ai rien dit…
'***'***'
Je suis si faible face à lui…
Mais aujourd'hui…aujourd'hui j'aurai voulu le voir mort, même si c'était pour me tuer après. J'aurais voulu lui faire mal, même si c'était pour lui demander pardon après.
Il a, par je ne sais quel moyen, pris des photos de moi dans les vestiaires de la piscine. Tout nu…
Merde, j'arrive plus à écrire.
Il les a fait imprimer et circuler dans tout Poudlard. Et dessus…il a écrit que j'étais une tapette et que l'équipe de hand m'était passée dessus mais que j'en avais pas eu assez !
'***'***'
« Alors Potter, tu suces ? me demande Crabbe. »
Je sens tout mon sang quitter mon visage. Qu'est ce qu'il vient de me demander ?
« Quoi ? »
« Ho, fait pas l'innocent, petite pute, t'as très bien compris ce que j'avais dit. C'est pas très gentil de te taper l'équipe mais de ne pas avoir pensé à moi. »
Je ne comprends pas où il veut en venir, mais je me sens humilié. Malefoy ricane.
« Va te faire voir, Crabbe, je crache. »
« Je pense plutôt que c'est toi qui vas te faire enfiler, Potter. Par qui, je sais pas. Mais si tu as si faim que ça, je reste à ta disposition. »
« Ferme ta putain de gueule, Crabbe, ou je te jure que je t'explose ! intervient Ron. »
Je ne pense même pas à être fâché qu'il ait pris ma défense, tant je suis choqué.
« Viens, Harry, on se casse, me dit-il ensuite en m'attrapant par le bras. »
« Toi aussi tu lui es passé dessus, Weasley ? demande alors Goyle. »
Mon ami me lâche le bras et se jette sur lui. Ils commencent à se battre, mais le combat et vite déséquilibré lorsque Malefoy et Crabbe s'y mettent. Je voudrais l'aider, mais je me sens totalement impuissant.
« Mais arrêtez ! crie alors Mione qui vient d'arriver. »
Derrière elle, je vois Dean et Seamus en train de regarder une feuille. Ils lèvent ensuite les yeux sur moi, livides, et une sourde peur commence à m'envahir. Sans plus attendre, ils se précipitent à leur tour pour aider Ron, laissant tomber par la même occasion le papier qu'ils avaient en mains.
« T'inquiète pas, Ry ! On va leur faire payer ça ! me crie Dean en passant à côté de moi. »
Leur faire payer quoi ?
Je m'approche en tremblant de la feuille sur le sol. Je me penche et mon cœur s'arrête. C'est une photo de moi, tout nu. Je mets quelques secondes à comprendre qu'elle a été prise dans les vestiaires de la piscine…et quelques autres secondes à comprendre ce qui est écrit en bas du cliché : 'Tapette affamée : l'équipe de hand a donné mais il n'est toujours pas rassasié.'
Je perçois alors toute l'horreur de la situation, comprenant enfin les mots de Crabbe et Goyle à mon encontre. Je relève alors la tête vers les autres. Hermione est en larmes, Goyle a salement amoché Ron mais il est dans un état similaire. C'est le même tableau pour Dean, Seamus, Crabbe et Malefoy. Mais ce qui me terrifie le plus, c'est l'attroupement qu'il s'est formé autour de nous. Des dizaines d'élèves sont là et nous regardent -me regardent- et dans leurs mains, certains tiennent un exemplaire du cliché.
Je sens ma vue se brouiller alors que mes larmes montent. Je n'ai pas envie de leur offrir ce spectacle en plus du reste, mais je ne parviens pas à me contenir. Alors sans plus réfléchir je me mets à courir, loin de tout ça. Je cours et je quitte l'école.
'***'***'
Je sais que Malefoy a pris les photos : Hermione l'a appris par Zabini.
Mes amis n'ont pas cessé de téléphoner à la maison ce soir, ce qui a renforcé l'inquiétude de Sirius. Il pense que j'ai eu un chagrin d'amour… Il ne m'en parle pas, mais à sa façon de ne pas dire explicitement qu'une fille m'a brisé le cœur, je sais qu'il sait que je suis homosexuel. Et si seulement une fille pouvait être la raison de ma douleur ! Si seulement j'étais normal… Pfff, je déteste ce mot de toute façon…normal…
J'ai envie de mourir…
Cet étalage est des plus pitoyable… Mais ça me fait du bien de me lâcher un peu ici, entre ces pages attentives, tolérantes, silencieuses…vides de tout avant mon passage. J'ai presque honte du gâchis que j'en fais. Mais moi je déborde. J'en bave.
Si tu savais comme j'en bave Drago.
Si tu savais comme je t'aime…
La semaine prochaine, retrouvez un extrait du chapitre deux sur mon LiveJournal. L'adresse se trouve sur mon profil.
