Bon, voilà, c'est mon premier OS, j'ai vraiment peur de le poster :p c'est un peu court, et ça concerne l'ensemble des trois saisons de teen wolf. Les personnages sont Lydia et Peter Hale, que j'aime beaucoup et dont la relation trop peu exploitée me fascine. Voilà, j'espère que ça vous plaira ;)
Lydia était une jolie fleur. Une jolie fleur qui ployait doucement. Un jolie fleur blanchâtre, un peu spectrale, un peu impériale. Une jolie fleur saturée de rose vif et d'un roux calciné. Elle était le serpent qui se fondait entre les pétales. Elle était la reine qui laissait couler, satisfaite, les pans de tissus de ses robes toujours trop courtes, un peu vintage, le long du trônes qui faisait rêver les autres, les autres filles. Elle était celle qui promenait ses talons de sa démarche déterminée, qui avait cette clé tremblante caressant sa poitrine; pour elle c'était encore mieux qu'une bague de fiançailles. Tout était réuni pour que sa vie soit presque parfaite, elle était une jolie reine, son roi était beau, grand, blond, un petit salopard de première, un grand gamin affamé de pouvoir qu'il avait déjà et qui lui glissait entre les mains une demoiselle de compagnie toute aussi jolie, et enfin, le bouffon, celui qui la regardait comme si elle était une vraie reine, une étoile coloriée par des enfants innocents, un peu de blanc par ici, un peu de rose par là, une ombre doré au-dessus de ses beaux yeux de bambi, et le clou du spectacle, une magnifique lune qui satinait son ventre, demi-cercle parfait, sanglant et tout à fait dégueulasse. Une jolie tâche de couleur sur le corps de la reine diaphane.
Elle n'avait pas tout de suite compris. Elle était à la recherche de son prince, la femme hurlante dans la nuit, elle criait « jackson, jackson ! » de toutes ses stupides forces, ses hauts talons s'enfonçaient dans la boue elle eut un instant l'idée de les enlever, et se traîner dans la boue, mais elle n'en fit rien. La première qualité d'une reine n'est-elle pas ses beaux atours ? Et le bouffon du roi qui crie son nom, il le crie au vent et à l'obscurité, en réponse seules les étoiles rient. Mais quelque chose chuchote à Lydia que la jolie fleur est dans le pétrin, la voix de son chevalier servant ne vibre donc pas d'amour pastel et d'admiration guimauve, c'est de la terreur, pourtant les hommes ne sont pas sensés avoir peur. Impérialement elle se retourne et elle crie, elle crie de toutes ses forces.
Lydia était une jolie fleur. Elle était une jolie fleur dans un joli jardin. Mais son petit cœur de fleur bat à retardement, un joli bruit lent qui résonne doucement entre ses os, comme une bombe qui n'a finalement pas explosé. Il n'y a plus de jardin les autres fleurs sont allées éclore ailleurs, tout était trop pollué. A présent, il n'y a que des pétales un peu parcheminées qui jonchent ses pas, et une rose branlante qui se flétrit au loin, et un visage cramoisi dont l'odeur de cendre et de poussière se colle au cœur de la fleur fanée.
Elle était une jolie fleur blanche à présent, un zombie l'a sarcastiquement caressée de cendre et de feuilles mortes. Elle est la fille un peu folle, celle qui danse nue dans la forêt, celle qui entend les bébés se noyer, celle qui embrasse les morts dans la brume, et qui guette les reflets léchés de flammes cadavériques dans le miroir. Elle est cette fille ni vraiment morte, ni totalement vivante. Lydia est quelque chose qui n'existe pas, une banshee, quelle jolie bêtise.
