Voila je mets ici une fanfiction que j'ai déjà entièrement écrite sur Eragon. C'est un tome 4 alternatif, avec une fin différente bien sûr. La fic devrait faire a peut pret 35 000 mots pour donner la longueur.
Arya se tenait droite, fière. Jamais elle n'avait faibli devant Eragon, et celui-ci se demandait même si elle avait faibli un jour. Islanzadi devait être fière d'elle, car elle était la, malgré toutes les épreuves, et elle ne dégageait une aura de force sauvage et de beauté oindomptée que plus forte encore suite aux défis qu'elle avait relevés.
Et elle se trouvait là.
Eragon se rappelait la première fois qu'il l'avait vu...
Elle était si fragile : inconsciente, blessée et certainement perdue. Et pourtant la seule lueur qu'il avait vu dans ses yeux lorsqu'il les avait croisés était celle du défi et de la volonté. Plus tard, quand il l'avait contactée par esprit, il avait été surpassée par sa force mentale qui l'avait emprisonné d'une telle facilité... Il était encore jeune, c'est vrai, mais elle était si forte...
Puis ils s'étaient rapprochés, et bien sûr Eragon avait fini par lui avouer ses sentiments...
En y repensant, celui-ci eu un léger sourire désabusé... Heureusement elle lui avait pardonné, et lui avait grandi, apprenant à se maitriser, pas comme cette fois où il avait fait un fairth d'elle devant maître Oromis et son presque frère Orik... Non cette fois là il avait dépassé les limites interdites. Mais il était jeune à cette époque... Il faudrait d'ailleurs qu'il arrête de sortir tout le temps la même excuse...
Eragon pencha légèrement la tête et la tourna un peu, observant une tapisserie qui représentait une gigantesque dragonne d'un bleu saphir resplendissant qui crachait une longue colonne de flamme vers des silhouettes encapuchonnées représentant des Ombres. Lui était sur sa dragonne, son épée Brisingr levée vers le ciel luisait d'un éclat bleu argenté. Mais il ne fallait pas penser à ça tout de suite, il faut reprendre les souvenirs dans le bon ordre! Eragon secoua la tête comme pour chasser ce souvenir, et repris le cours de ses pensées là où il les avait arrêtée. L'Ombre qu'il avait tué avec Arya... oui cet événement les avait énormément rapproché, Arya se confiant enfin pleinement au dragonnier, ils avaient appris à marcher ensemble. Eragon se plaisait à penser qu'il tenait le rôle qu'avant jadis tenu un elfe nommé Faolin.
Ils avaient ensuite bataillé cote à cote sur toutes les batailles, bien que l'elfe de son cœur n'ait jamais eu le droit de monter sur Saphira pour se battre sur elle, sauf si on prend en compte la bataille de Farenth Dur. La dragonne et son dragonnier se réservait cet unique privilège : tant qu'il était possible de le faire, il se batterait comme les dragonniers, Eragon le Tueur d'Ombre sur Saphira Ecaille Brillante.
Villes après villes, batailles après batailles, les liens s'étaient serrés d'avantage, comme pour se protéger de la mort qu'ils semaient pour la cause juste qu'il prônait. Après Feinster et Beletona, ils avaient pris Dras-Leona et avaient décidés de stopper l'armée dans cette ville qui était un nœud du commerce en Alagaesia, ce qui permettait le ravitaillement des troupes et le recrutement de nouveaux soldats Vardens. Les elfes, de leur coté, avaient pris Gil'aed, Ceunon et toutes les petites cités environnantes permettant eux aussi un recrutement important des villageois et paysans qui haïssaient le Roi Noir. Grâce à la magie, ils purent se contacter très régulièrement et mettre au point une stratégie d'attaque pour Urû'baen.
Mais il restait une cité à prendre : Teirm. En effet elle comportait un gros régiment prêt au combat qui, d'après les espions était sur le point de partir afin de rejoindre les forces de la capitale.
Les Elfes, les Nains, les Hommes et les Urgals partagèrent leurs forces afin d'envoyer des troupes marcher sur la cité côtière, et, afin d'accélérer le mouvement, les armées se scindèrent en "petits" groupes de deux cents soldats. Il fut décidé aussi que Eragon y aille.
Il s'en souvenait avec exactitude, de cette soirée maussade...
Il avait fait mauvais sur le chemin et le soir, quand ils étaient arrivés à proximité de la ville, de gros nuages sombres obscurcissaient le ciel, faisant planer un air sinistre sur la plaine et sur la mer agitée. L'armée s'organisait rapidement, s'étalant, préparant machines de sièges et autres, ou organisant les frappes et défenses magiques, car les elfes avaient rejoins le reste des troupes tôt dans la journée. On avait demandé à Eragon de s'occuper des forces magiques mais, se sachant très inférieur dans ce domaine par rapport aux elfes il avait demandé à ce que cette tache revienne à l'un d'eux. Au final ce rôle avait été donnée à Arya qui n'avait pas caché à Eragon son mécontentement...
Eragon ferma les yeux pour mieux se remémorer de cet instant dont il se souvenait parfaitement...
Ils étaient dans la tente rapidement installée du dragonnier, et elle avait été fermée aux intrusions magiques ainsi qu'à toutes les oreilles indiscrètes, aussi Arya s'était laissée aller comme elle le faisait avec le dragonnier depuis quelques temps...
« Eragon ! C'est toi le dragonnier ! Tu es censé t'en occupé de ce genre de chose! » s'était-elle pleine, les yeux mi amusés, mi énervés.
« Voyons, Princesse Arya, la Tueuse d'Ombre, ambassadrice des elfes et porteuse du Yawé... Ne te sens tu pas suffisamment compétente dans le domaine de la magie pour coordonner tous ces magiciens? » répondit Eragon avec un brin de malice dans la voix...
Alors elle fit quelque chose qu'elle ne s'était jamais permis de faire, et qui surpris tellement Eragon qu'il se laissa avoir: elle lui sauta dessus en riant et en criant vengeance par les chatouilles. Il cria bien vite grâce et Arya se leva, légèrement rouge, les cheveux en batailles, mais la mine victorieuse, elle porta deux doigts à ses lèvres et s'en alla...
Le lendemain ce fut Eragon qui dirigea les troupes magiques vers un combat rapidement gagné par les troupes du dragonnier. En effet les elfes, protégés par les magiciens extérieurs et couverts par le dragonnier et sa dragonne, escaladèrent le mur d'enceinte à proximité de la grande porte et eurent tôt fait de les ouvrir et d'investir avec le reste des troupes la ville dans laquelle se trouvaient 3 magiciens très vite maitrisés par les grands maitres elfes. Cette opération avait été un très grand succès et le moral des troupes en avait été décuplé, un très bon point avant la bataille finale.
Eragon soupira... il aurait dû se douter de quelque chose, quand même...
Murthag n'était pas apparu depuis si longtemps, et le Roi était resté dans sa capitale, envoyant de temps à autres des renforts. Mais tous ces mouvements laissaient penser que le Roi n'avait rien à faire de son royaume... et c'était bien vrai. Il attendait juste le bon moment pour se battre, sa défaite dans les plaines brulantes n'était pour lui qu'une simple bataille perdue parmi tant d'autres. En réalité au lieu de se fatiguer à se déplacer, lui et ses troupes, il avait simplement attendu que les Vardens arrivent à ses portes... Lui et ses Eldunrís attendaient patiemment qu'on vienne le défier... Ainsi il pourra écraser toute la rébellion, Elfes, Nains, Vardens et même Urgals.
Mais par dessus tout, il attendait surtout un nouveau dragonnier et sa dragonne, afin de faire naitre une nouvelle armée de dragonnier, un nouvel ordre qui lui sera soumis et qui lui permettra la conquête de nouvelles terres, de nouvelles richesses et de nouveaux pouvoirs...
Cependant dans cette soif aveugle de puissance il avait omis un léger détails... Eragon avait complètement perdu son sourire à présent, se rappelant parfaitement de quoi il s'agissait, et surtout de qui il s'agissait...
Ayant conquis Dras-Leona, les alliés avaient aussi pris Helgrind, ancien repaire de Razac. Eragon y passa plusieurs mois en compagnie de quelques elfes, dont Arya, à fouiller et à chercher un quelconque trésor. Et enfin ils en trouvèrent un, inestimable.
Il faisait noir, très noir, au fin fond de Helgrind... Mais une lueur bleue avançait et éclairait les recoins humides et salis par le temps. Cette lumière était suivie d'une silhouette bien bâtie, fine, belle. Cette silhouette était celle d'un dragonnier libre qui avançait prudemment à la recherche d'un objet ou d'un livre utile dans sa quête contre le roi tyran. Soudain il déboucha sur une pièce assez vaste entièrement creusée dans la roche, sans fenêtre. Il y pénétra doucement et augmenta au maximum la lumière de sa sphère magique... Il ne pût retenir un petit cri de surprise devant le spectacle qui s'offrait à lui. La salle était vraiment grande mais surtout haute, formant un dôme couvert de peintures dont la couleur n'avait pas été ternie par le temps, certainement grâce à un sort, et qui représentait des batailles de dragonniers, toutes magnifiquement bien représentées, criant de vérité et de beauté. Mais les surprises ne s'arrêtaient pas là puisque devant lui s'étendait un grande table de bois sur laquelle s'accumulait une certaine poussière... Autour de cette table circulaire avait été disposée des chaises en bois finement sculptées mais pourtant rigide et certainement pas confortable. Cela rappela au dragonnier le trône du roi des Nains... Enfin, en face de lui se trouvait un siège plus grand et sur lequel était gravé un grand dragon qui partait certainement des pieds de la chaise, Eragon ne les voyant pas, mais qui montait en tous cas tout le long de dossier pour finir sur un des accoudoirs. Sur chacune des vingt quatre sièges -Eragon les avait compté- une grosse couche de poussière prônait, rappelant l'âge de chacun de ses meubles. Eragon s'intéressa ensuite aux murs simples qui portaient tous des sortes de torches. Quelques étagères s'alignaient le long de ces murs et chacune d'elles semblait crouler sous les innombrables livres qu'elle contenait. Curieux, Eragon s'avança dans la salle quand tout d'un coup les torches s'allumèrent, d'une lumière blanche immaculée. Le dragonnier eu un mouvement de recul puis s'avança dans la pièce, se rendant compte que la poussière sur la table disparaissait lentement et que le carrelage reprenait ses couleurs, blanches, rouges, bleues, jaunes, noires, vertes...
Devant sa trouvaille Eragon essaya de contacter Arya par esprit... mais se heurta à un mur infranchissable, non pas érigé par l'elfe mais par une force inconnue. Prenant peur, le dragonnier essaya de contacter sa dragonne qui elle le perçu immédiatement, inquiète elle aussi en sentant les émotions de son dragonniers.
Que se passe-t-il Eragon? Où es-tu? demanda-t-elle, inquiète.
Je suis dans une salle que je n'avais pas encore vue, tout en bas en prenant ce chemin, dit-il en lui envoyant des images par esprit, mais je n'arrive pas à contacter Arya...
Je viens pourtant de parler avec elle... Ce n'est pas normal, attend je lui demande de te rejoindre.
Eragon acquiesça et attendit que l'elfe arrive, mais après plusieurs minutes Saphira le contacta.
Elle ne trouve pas, c'est impensable ta salle n'existe pas! Et ce n'est pas une illusion d'après Arya, elle ne détecte aucun sort la bloquant... comme si tu étais autre part!
Eragon n'y croyait pas vraiment et revint donc sur ses pas, remontant le début du couloir, quittant la salle chaude et chaleureuse pour les couloirs humides et sales. Au tournant du couloir, il vit Arya palper quelque chose d'invisible pour lui. Elle s'arrêta d'un coup et s'éloigna légèrement, fermant les yeux pour se concentrer. Eragon l'appela mais elle ne semblait pas l'entendre, vraiment curieux. Alors le dragonnier s'avança encore et alla vers Arya, qui réagit brusquement en le voyant traverser la roche... Elle hoqueta de surprise puis le pris dans se bras, pour vite le relâcher et éviter son regard, gênée de sa réaction.
« Excuse moi, j'étais surprise... et j'ai eu peur... Qui sait ce qui se cache en ses murs? »
Après avoir discuté de cette salle et avoir essayé d'y faire entrer quelqu'un d'autre que le dragonnier, en vain, il y retourna seul. En effet ils avaient déduits de tout cela que pour entrer dans la salle il fallait être dragonnier, et que donc cet endroit était une ancienne salle secrète où se réunissaient les dragonniers. Il pourrait donc s'y trouver des choses intéressantes, surtout que la présence d'une barrière magique aussi puissante prouvait qu'il s'y trouvait des réserves magiques. Eragon pensa à Glaerd qui était encore en deuil, et dont le cœur des cœurs était en sureté... sur lui même.
Cette fois ci il pénétra immédiatement dans la salle qui se ralluma comme pour accueillir un vieil ami. Alors il la traversa pour aller voir une grande étagère en bois qui contenait de vieux ouvrages, mais, alors qu'il allait l'ouvrir, il remarqua une petite porte en bois toute simple sur la droite. Alors, sans vraiment réfléchir, il s'avança, se saisit de la poignée et la tourna, ouvrant doucement sur une nouvelle pièce beaucoup plus petite que la précédente. Eragon sentit un vaste esprit peupler cette salle, si grand et imposant qu'il comprit bien vite que ses barrières ne tiendraient jamais si cet esprit décidait de l'envahir, un peu comme si on demandait à un petite barrage en bois de retenir des torrents démentiels d'eau. Cependant, malgré sa peur, il continua d'avancer, doucement, puis referma derrière lui la porte. La salle était remplie d'un simple lit de camps, un bureau en bois de chêne, une petite armoire sur la gauche mais surtout une grande étagère au dessus du bureau sur laquelle prônait un objet sans prix qui, attirant le regarde d'Eragon, l'hypnotisa.
Soudain, Glaerd sortit de son sommeil et de son deuil, attiré par cet objet, subjugué par sa présence, car devant eux se trouvait un gigantesque Eldunari blanc...
COUPE !
J'espère que ce début vous a plu, je posterais la suite plus tard :D
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