Voilà ma première OS Lemon. J'espère que ça vous plaira. Je tente l'expérience et j'attends vos commentaires.

Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.


Les élèves se pressaient pour sortir et je rangeais les pinceaux et crayons trainant aux coins des tables. J'allais m'installer à mon bureau pour observer les nouvelles toiles finies lorsque j'aperçus son poignet entre deux toiles. Cela ne m'étonnait guère qu'elle reste pour achever son œuvre. Elle était consciencieuse, sérieuse, talentueuse, et surtout passionnée à la limite de l'obsession. Comme moi.

Moi aussi j'étais doué pour quelque chose : je savais séduire les femmes. Toutes les femmes se trouvaient comblés par moi. Moi aussi j'étais passionnée par les femmes, je els trouvais envoutantes. Jusqu'à elle.

Elle était nouvelle à Forks, et avait donc pris les cours en supplément pour rattraper son retard – qu'elle n'avait pas. Elle avait même pris l'option Art. Mais si j'avais su que de la voir tous les jours me ferait oublié ma passion, j'aurais alors préféré ne pas m'intéresser à cette jeune femme.

Hélas, c'était trop tard. Elle était devenue à elle seule, une passion à la limite de l'obsession. Sans vraiment m'en rendre compte, j'avais cessé mes relations d'un soir, et je passais des heures à observer cette main, ce poignet, ce bras peindre.

J'avais tenté de l'approcher, mais comment le faire ? J'étais son professeur, elle était mon élève : je serais passé pour un pervers avide de jeunesse. Elle était un démon venu détruire mon univers que j'avais mis tant de temps à construire.

Un sourire, et mon cœur ratait un battement, un vêtement léger et mon membre vibrait. Je devenais fou de Bella. Je rêvais d'elle, je rêvais de son corps sans rien connaître d'elle – et ça, c'était une habitude pour moi.

Je n'osais vraiment lever les yeux vers elle par peur de perdre définitivement le contrôle. Je baissais les yeux sur mes copies et dit d'une voix sure :

- Isabella, aujourd'hui, je ne peux pas te laisser continuer ton dessin.

Je n'entendis rien à part sa respiration régulière. Elle n'avait pas entendu ou alors le prétendait. Je me levais près à une nouvelle réflexion, passait autour du bureau pour la rejoindre. Je me tenais derrière et rien. Elle n'avait pas bougé et resté le poignet levé vers son chevalet. J'observais son visage dans la vitre devant moi et ne vit que de la concentration. Une petite ride s'était formée entre ses deux grands yeux, elle semblait dans sa bulle, perdue.

Je baissai les yeux vers son dessin et je vis une scène qui me choqua. Elle avait dessiné une femme venant de son imagination. Cette femme était nue, allongée, offerte on voyait autour d'elle deux mains posées à plat. Des mains d'hommes. Cette scène était prise du point de vue d'un homme, de mon point de vue car dans mes fantasmes. Totalement prête pour moi, elle se donnait corps et âme dans l'acte. Ce dessin reflétait à la fois mon désespoir, et mon désir brulant. Si les dieux voulaient se moquer de moi, ils avaient réussi : m'envoyer un ange devant démon pour qu'elle dessine ces envies profondes que je devais terrées. Quel supplice !

Bella se retourna vers moi et je vis sur son visage une expression surprise, presque choquée que j'ai vu son œuvre. Je lui souris. Elle rougit.

BPOV

Je n'y arrivais pas. Quelque chose manquait dans ce dessin. Quelque chose qui rendrait le tout plus réaliste. Des semaines que je m'acharnais sur ce fichu dessin et rien ne venait pourtant je ne pouvais pas l'abandonner.

Depuis que j'avais vu cette image dans un rêve, je n'avais pu m'en détacher. J'entendis un souffle dans mon dos.

Et je le vis. Monsieur Cullen regardait la feuille derrière moi avec un visage figé. Quelle folie m'avait emporté d'emmener ce dessin au lycée ! Je rougis, je le sentis.

Monsieur Cullen me sourit d'une façon étrange, presque perverse. J'allais reculer par réflexe mais il se rapprocha de moi, me remettant face à mon dessin et attrapa mon poignet tenant le crayon. Son contact me fit frissonner.

A vrai dire, j'avais longtemps fantasmé sur lui mais jamais je n'aurais pu imaginer un seul contact.

Il leva mon poignet pour que nos mains liées dessinent ensemble. Je fixais la pointe du crayon mais mon esprit s'égarait sur son autre main placée sur ma hanche.

- Le rougissement, c'était trop. Souffla-t-il comme s'il venait de faire un effort.

Je ne compris pas mais je n'osais bouger. Par peur ? Par anticipation ? Je ne sus. Il plaça sa tête sur mon épaule tout en dessinant avec moi. Et soudain, en quelques trait gris, je compris ce qu'il manquait à mon dessin : Edward.

Il m'apportait l'envie qui manquait. Je n'avais jamais pu ressentir un désir comme cette femme, or là, au creux de mon professeur, je fondais littéralement. Je pouvais ressentir ce que cette femme voulait. Je le sentais contre mes fesses pour tout dire.

Edward – Monsieur Cullen – bougea sa main de ma hanche pour glisser sur mon chemisier, et elle s'arrêta sur mon sein. Je crus défaillir, et mes muscles se contractèrent tous.

- Tu vois, Isabella, pour faire l'arrondi du sein, il faut prendre modèle.

Il arrondissait le sein de la femme de mon dessin et en même temps caressait le mien. J'aurais pu hurler qu'il me lâche mais j'en étais à présent incapable. Je sentais mon désir monter.

EPOV

Je la tenais dans mes mains. Elle s'appuya un peu plus contre moi et d'un léger mouvement de bassin, je frottais mon érection douloureuse contre son jean. Elle gémit. Je souris. Les dieux avaient gagné et m'offrait la proie parfaite. Mes doigts jouaient avec son sein, trituraient son téton qui se durcissait peu à peu.

Je déboutonnais son chemisier et une fois fait, écartait les pans pour observer du dessus, sa poitrine couverte d'un soutien gorge bleu roi. Ma main caressa doucement son ventre alors que l'autre continuait à dessiner. Elle ferma les yeux.

Isabella, ouvre les yeux. Lui intimais-je en déplaçant ses cheveux sur son autre épaule.

Elle frissonna contre moi et les rouvrit, toujours fixés sur l'esquisse. Ma main gauche libre monta sur sa poitrine douce, tiède elle gémit à ce contact. Je passais ma main sous son soutien gorge pour prendre tout son sein gauche entre mes doigts. Elle gémit encore lorsque je pris son téton entre mes doigts pour le torturer divinement.

Peu à peu ses muscles se détendirent et elle lâcha le crayon. Ma main droite prit la place du crayon entre ses doigts. Je liais nos mains. Elle lâchait prise et doucement je sentis le poids de son corps contre le mien.

Je dirigeais nos mains liées contre son ventre, ses hanches jusqu'à la limite de son jean. Je lâchais son sein pour ouvrir sa braguette. Elle se crispa un peu alors que nos mains liées se dirigeaient sous son sous vêtement bleu.

BPOV

Soudainement je me sentis exposée et il guida ma main vers mon propre sexe. Jamais, je ne pouvais pas. Il me dirigeait comme si j'étais une marionnette. Je laissai ses doigts guider les miens entre mes lèvres et la boule de feu dans mon ventre s'intensifia. Il joua avec mon bouton de chair jusqu'à ce que mes gémissements ne puissent être retenues.

- Déjà toute mouillée pour moi, susurra-t-il.

Je sentais contre mes fesses, son membre grossir.

- Monsieur, arrêtez je …

Je ne pu que gémir quand il posa ses lèvres contre mon cou.

- Arrêtez, pitié.

Il enleva sa main, me laissant main posée sur mon sexe. Il m'enleva ma chemise et détacha mon carcan puis plus rien. Il avait reculé.

Je me retournais et ce que je vis, devint la chose la plus excitante de toute ma vie. Il s'appuyait contre une table, un sourire en coin et les yeux verts pétillants.

J'allais rattacher mon jean lorsque deux mains attrapèrent mes poignets. Il baissa son visage pour être à ma hauteur et me chuchota :

- Dis moi que tu n'en as pas envie.

Je défaillais alors qu'il plaqua une de ses mains sur mes reins et l'autre sur mes lèvres. Par réflexe – et surement gêne – je cachais ma poitrine, ayant pris conscience de ma nudité que lorsque je ressentis la morsure du froid. Il renforça sa prise sur mes poignets et me les baissa avec fermeté, les calant contre mes hanches. Il revint derrière moi, et je ressentis encore son souffle sur ma nuque, puis ses lèvres sur ma peau qui s'étirèrent en un sourire. Je frissonnais et pas seulement de froid.

Il joua longuement avec les rebords de mon pantalon, ses pouces caressant mes flancs, ses index rentrant et sortant du vêtement. Soudainement, après ce jeu avec mes nerfs, il prit les ourlets dans ses poings et abaissa le tissu avec brutalité. Je ne pus retenir mon sursaut et le gémissement de frayeur l'accompagnant. Il rit contre mes mollets – et quel magnifique mélodie - et laissa une de ses mains remontait le long d'une de mes jambes.

Je me concentrais vivement pour empêcher les tremblements de celle ci mais je sentais son regard penchait sur chacun de mes mouvements, de mes frissons, comme s'il était devenu un vautour attendant la faiblesse de sa proie. Lorsqu'il atteint l'arrière de mon genou, je me battais encore pour résister lorsqu'il atteint mes cuisses, j'avais oublier où se trouver la porte lorsqu'il atteint le début de mes fesses, j'oubliais mon propre nom n'avais que le sien en tête.

Je n'osais bouger sous ses doigts fermes, précis, presque brutaux. Sa paume se posa à plat sur l'une de mes fesses que je contractais sous sa main froide.

- Détends toi petit Bella. Souffla t-il sur ma nuque.


On a perdu personne ? Je continue ou non ?

XOXO