Ҩ Nul châtiment n'est pire que le remords
→Prologue

Tom Trümper n'était pas riche, pas populaire, pas vraiment très beau. Pas laid non plus. Juste banal, cruellement banal aux yeux du monde.
Sa vie à lui, c'était pas tout rose. Pas de ciel bleu, ni d'oiseaux qui chantent gaiement.
Pour lui, c'était gris. Foncé, Presque noir.
Mais il continuait d'avancer, à petits pas, en trébuchant parfois. Il avait quelque fois des difficultés pour se relever. Beaucoup plus ces derniers temps.
Ca devenait de plus en plus difficile.
Il en avait de plus en plus marre...

Bill Kaulitz était son opposé le plus total. Très riche, très populaire, et beau. Tout simplement. De ces beautés à couper le souffle, nette sans concessions. De celles dont on aimerait pouvoir se détourner mais vers lesquelles nos yeux sont irrémédiablement attirés.
Bill, lui, était une beauté venimeuse, empoisonnée. Son âme aussi noire que ses cheveux ébènes, sa bouche déversant sans cesse un poison des plus toxiques. Il aimait voir le pouvoir que les mots avaient sur les gens. Il aimait voir le pouvoir qu'avaient ses mots sur les gens. Ceux, qui lui étaient inférieurs, de son avis.

Victime favorite : Tom Trümper le pauvre minable qui se fringuait dans les supermarchés. Plus qu'un passe-temps, plus qu'un hobby, torturer Tom était devenu une obsession.

Obsession qui bientôt aurait des conséquences désastreuses.
Tom est une bombe à retardement...Bill n'a aucune limite.
Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort...
Bill l'apprendra de la pire des façons, et devra apprendre à vivre avec le poids des remords qui lui ronge les entrailles.
Arrivera-t-il à se racheter une conduite?
Sera-t-il trop tard pour recoller les morceaux une fois qu'il prendra conscience de ses actes, ou le destin lui offrira-t-il une nouvelle chance?


Quelques petits mots sur cette mini-fic :

D'abord, ce prologue est écrit dans un style tout à fait différent de ce que j'ai l'habitude d'écrire. Ca me fait même très bizarre de le relire, mais finalement, il décrit assez bien les caractères et les vies opposées des deux personnages. C'est ce que je voulais montrer.

Après, il peut laisser sous-entendre une sad-end, et c'est vrai que c'est ce qui était prévu au départ, mais comme au bout de sept pages, je me suis retrouvée à pleurer comme une madeleine sur mon clavier, j'ai décidé de prendre une direction tout à fait différente.
Mais bon, j'ai essayé et cette fois j'en suis sûre et certaine, le sad-end n'est vraiment, vraiment pas pour moi...ni pour mon coeur d'artichaut d'ailleurs!^^