Chapter one : Quand un sentiment vous empêche de dormir.
« Merlin, pourquoi elle ? » Me dis-je tout haut, allongé dans mon lit alors que tout le monde dormait. Je me sentais si mal à l'aise... Je ne savais pas ce qu'était ce sentiment si inattendu, surtout envers une « mauvaise » personne ! Ça aurait très bien pu être une fille de mon année mais, mais non il fallut que ce soit la sœur de cœur de Ron, le frère de mes deux meilleurs amis Fred et George.
« Hermione... » Ce nom je l'ai murmuré comme une envie. Je me souvenais d'elle aujourd'hui perchée dans les gradins. Griffondors – Serpentards. Pas de suspens nous avons bien entendu gagné grâce à Harry ! Elle avait ce petit air d'inquiétude qui la rendait craquante comme un cookie au chocolat. L'image est peut-être (non sûrement) débile mais c'est mon pêché mignon. Voyez l'étendu des dégâts !
Mais je ne pouvais la regarder comme je le souhaitais car, par deux fois auparavant, je me suis distrait de mes commentaires de match ce qui m'a valu d'incendiaires regards et reproches de McGonagall et elle m'avait prévenu que s'il y avait une troisième fois... Enfin vous la connaissez je ne m'y suis pas risqué !
Une fois, dans la grande salle à Noël dernier, elle lisait un de ces épais bouquins, ceux qui vous donnent envie de fuir, pendant que Ron et Harry jouaient aux échecs version sorciers quand tout à coup elle a replacé une mèche de cheveux derrière son oreille. Ce geste tout bête était simplement... sensuel. Vous savez ça fait comme dans les films avec plein d'étoiles autour là... Ben c'était pareil. J'aurais aimé sentir l'odeur de ses cheveux, son parfum, sa poitrine remuer au rythme de sa respiration contre la mienne. Par Merlin ! Je tombais amoureux ! Nom d'un dragonneau en rut ! Je trouvais ça ... bête mais irrésistible.
Cette nuit là, je pris une décision. Étant né de parents moldus, on pourrait qualifier ça, dans le monde moldu j'entends, de vieux jeu. Mais comme elle est de même « nature » que moi, ça avait pas mal de chances de lui faire plaisir. Il devait être aux alentours de quatre heures du matin. J'allumais ma baguette et prépara mon plan d'attaque.