J'avais encore pleuré cette nuit.

Je t'avais encore pleuré.

J'avais encore pensé à toi.

J'avais encore ressassé tout les bons moments que l'on a passé ensemble.

Ce n'est pas comme si je voulais t'oublier. J'aimerai juste vivre en sachant que tu as été là jusqu'au bout, que tu étais là pour moi et que tu continues à vivre à travers moi. Seulement, c'est trop dur de savoir que chaques matins je me réveillerais sans toi à mes côté, que chaques jours passeront sans toi. Tu étais ma raison de vivre, mon essentiel, ma vie.

Ace...

Je savais que tu m'aimais, tu me l'avais dit des centaines de fois. Inlassablement répété alors que tu tenais dans mes bras.

Plus jamais ton sourire ne fleuriras pour moi.

Plus jamais je ne pourrais entendre ta voix.

Plus jamais je ne pourrais observer ton visage, ton corps.

Plus jamais tes lèvres effleurerons et embrasseront les miennes.

Ta présence elle-même n'est plus là.

Tu n'imagines pas à quel point vivre sans toi est douloureux, à quel point perdre sa raison de vivre est douloureux.

Parce que la vérité est dur.

Tu ne reviendras pas.

Tu n'es plus là.

Tu ne seras pas là.

Tout ce que tu m'avais laissé, c'était un mot.

Un mot Ace!

Un simple p***** de mot!

Et tu ne t'imagines pas à quel point je le savais, ce que tu m'as écrit.

Je savais que j'étais ta p***** de bouée de sauvetage.

Que j'étais ton p***** d'existence.

Que je comptais pour toi et que j'étais la première chose qui te gardais à la vie.

Je savais que tu m'aimais.

Mais sâche que tu ne peux pas imaginer ô combien moi je t'aime!

Et sâche aussi que là où tu es, profites.

Ta vie a été trop courte, ton existence loin d'être fini.

Alors sâche de là où tu es, que tu n'as rien à regretter. Parce que ce que tu as fais, tu l'as fait pour nous et que grâce à toi nous en sommes là.

Parce que oui, tu es peut être mort mais moi je t'aime.

Je ne t'oublies pas Ace, parce que je suis Marco.

Mais le Marco que je suis t'appartiens.