Bonjour ! Voici un petit OS sur le couple hétéro préféré d'une très bonne amie, OS qui lui est dédié !
Crédits : les personnages apparaissent encore et toujours à leur propriétaire, soit Masashi Kishimoto. Par contre, le one shot, lui, m'appartient donc DON'T TOUCH, please :3 !
Allez, enjoy ~
OS 2 ShikaTema ~
Pour un cadeau...
Plongé dans d'intense réflexion, le jeune homme commençait à désespérer et aussi à saturer.
Cela faisait plus de deux jours qu'il réfléchissait à une idée de cadeau potable pour ses un an avec sa petite amie. Un truc qui lui ferait vraiment plaisir, si bien qu'il pourrait voir des étincelles de joie et de surprise briller dans ses yeux. Et qu'elle en resterait sans voix.
Franchement, là, il était d'accord avec lui même, les filles, c'étaient vraiment galère.
S'il avait les yeux rivés sur les nuages, et que son esprit se focalisait sur le nombre de choses toutes plus inutiles les unes que les autres qu'il pourrait offrir à sa blonde, il remarqua tout de même le garçon de son âge qui s'approchait de lui.
« T'as vraiment pas l'air dans ton assiette, Shikamaru. Un truc qui cloche ?
_ Tu offrirai quoi à ta copine, pour vos un an ? »
Le nouvel arrivant fronça les sourcils, et s'accroupit à côté de lui.
« Aucune idée. Pourquoi ?
_ Tu m'aide pas, Kiba.
_ Attends ! C'est ça qui te prends la tête à ce point ?
_ Ouais... »
Oh, comme les nuages étaient beau eux... Et libres. Ils n'avaient pas à se remuer les méninges, ou à en faire de la bouillie pour un stupide cadeau ! Qui, si ça se trouve, ne lui plairait même pas... Ou finirait dans une boite, perdu entre d'autres objets inutiles.
Galère... Ça lui prenait vraiment trop la tête.
« Qu'est ce qui pourrait lui plaire ? s'enquit-il.
_ Galère... J'en sais rien... Des vêtements ? »
Kiba se retint de pouffer de rire, devant l'air détaché de son ami.
« T'es pas sérieux au moins ? »
Seul le silence lui répondit, avant que son blasé d'ami ne soupire et relève la tête vers lui. Finalement, il se demandait s'il n'était pas plus simple d'être gay comme Naruto. Puis il se rappela que ledit Naruto sortait avec le plus petit frère de sa dulcinée. Et qu'elle l'avait déjà menacé de mort s'il arrivait malheur au dit petit frère.
Une vrai mère poule. Qui adorait frapper les gens.
En fait, il devait être masochiste pour sortir avec elle.
« Tu te prends trop la tête, Shika, lâcha le brun, observant distraitement le ciel. Va au plus simple ! Ça lui plaira quand même ! »
Il haussa les épaules, et répondit par un « Hn » plus qu'évasif. Au plus simple, hein ? Plus facile à dire qu'à faire. En plus, il avait déjà passé en revue dans sa tête tous les cadeaux simples.
« Si vraiment tu trouve pas, demande de l'aide à une fille comme Ino, ou Hinata, ce sera plus simple ! En plus, je suis vraiment pas le mieux placé pour t'aider, sur ce coup là... »
Il le regarda, surpris. Qu'essayait-il de lui dire au juste ?
Puis, il le vit se relever, lui adresser un vague signe de la main en guise d'au revoir, et se précipiter, guilleret, vers son coéquipier. Qui devait être bien plus, au vu de la façon dont il lui avait sauté dans les bras. Et à la réponse silencieuse de l'autre. Le brun laissa glisser ses mains jusqu'à celle de son -pouvait-il encore les appeler coéquipiers ?- copain ? Et se mit sur les demi pointes, venant embrasser avec tendresse l'autre homme. Qui répondit au baiser.
Shikamaru était complètement hébété par la scène qui se déroulait sous ses yeux, puis il détourna le regard, gêné. Il ne les aurait jamais imaginé ensemble de lui même mais après tout...
« Qu'est-ce que tu faisais ?
_ Jaloux ? rétorqua Kiba, fixant Shino de ses pupilles noisettes.
_ Non.
_ Menteur ! rigola t-il, l'embrassant à nouveau puis il le tira en avant. »
Depuis quand sortaient-ils ensemble ? Et comment avait-il fait pour ne pas le remarquer ?
Il plongea à nouveaux son regard dans l'infini. Puis, soudainement, il se rendit à l'évidence.
Heureux d'avoir enfin trouvé une idée correcte, il souffla. Il devrait sérieusement penser à remercier Kiba, après tout, c'est grâce à lui qu'il venait de trouver.
Des pas se rapprochèrent de lui, sans pourtant relever les yeux, il savait déjà qui se trouvait là. D'ailleurs, il ne prit même pas la peine de lâcher les cotons blancs de ses yeux. Trop content d'être libéré de ce poids.
« Tu était avec Inuzuka ? Pourquoi ?
_ Il m'a aidé à trouver une idée de cadeau pour Temari... »
Son ami fut surpris, et écarquilla les yeux. Puis il se laissa tomber à côté de son faignant de coéquipier.
« Sérieux ?! Mais...
_ Choji, tu savais qu'il sortait avec Shino ? l'interrogea Shikamaru, posant son regard sur son ami.
_ Euh... Oui. Tout le monde le sait ! Faut dire que c'était pas très discret de l'avouer à Naruto, en même temps... Même s'il a harcelé Kiba presque une semaine avant qu'il ne craque... »
Le brun ne put s'empêcher de ricaner, pas méchamment, hein ! C'est juste que confier ce genre de chose à un blond surexcité, ça tenait plus à du suicide qu'autre chose. Kiba avait vraiment du en baver pendant cette semaine. Dire que s'il restait avec Temari, et lui avec son plus petit frère, il ferait partie de la même famille... Galère... Il sentait la migraine pointer le bout de son nez.
« Mais c'est vrai que t'étais à Suna lorsque tout le monde l'a su ! T'aurais du voir ça, c'était à mourir de rire ! »
Il haussa un sourcil et tourna sa tête vers le châtain, le tout en baillant. Pas que sa ne l'intéressait pas, hein, c'est juste qu'il baillait en permanence. Ce qui lui valait d'ailleurs énormément de coup de sa dulcinée. Non mais comment il avait fait pour tomber amoureux de cette folle furieuse ? Bonne question... Il devrait méditer dessus... Remarque, avec une mère pareille... Il avait de quoi être influencé. Donc si il résumait tout ça... En gros, il était masochiste.
« La mère de Kiba l'a pourchassé dans tous le village, c'est sa sœur qui a dut s'y coller pour la calmer. Il était plus blanc qu'un linge, commenta t-il, enfournant un nouveau chips. Je savais qu'elle était effrayante, mais pas à ce point... Du côté de Shino, personne ne sait ce qu'il s'est passé. Mais une fois que Shino lui a parlé -enfin, s'être fait gueuler dessus plutôt par la mère de Kiba-, tout s'est arrangé. Il sortait ensemble depuis trois mois avant, je crois. D'ailleurs, Naruto l'a défendu quand sa mère était à sa poursuite pour -je cite- "massacrer ce crétin de fils et lui foutre la rouste de sa vie". J'hésite encore pour la raison... Soit c'est parce qu'il lui as pas dit directement, soit c'est parce que c'est un Aburame, soit parce que c'est aussi un homme. Ou alors juste comme ça, pour le fun. »
Shikamaru pouffa de rire, en s'imaginant la scène. Il n'était pas le seul à avoir une mère tyrannique. Quoi qu'il ne savait pas qui était la pire entre la sienne, et celle de Kiba.
Il préférait ne pas savoir. Il craignait pour sa vie.
En baillant un bon coup -si bien qu'il s'en décrocha presque la mâchoire- il se releva d'un coup, et tendit sa main à son ami.
« Je dois aller acheter un truc. Tu m'accompagne ? »
« Bon... J'en ai marre ! Je peux enfin ouvrir les yeux ? »
La jeune blonde commençait sérieusement à s'impatienter. Elle était venu pour quelques jours à Konoha, pas longtemps, mais juste assez pour rester avec son homme et profiter de lui.
C'était vraiment "galère" -comme il l'aurait dit- d'habiter aussi loin l'un de l'autre... Mais bon, ils s'y étaient habitués peu à peu. Même si, secrètement, ils désiraient tout deux plus. Sans pourtant jamais se l'avouer.
« Je te promets que si tu me lâche comme un sac à patate, je te massacre, espèce de feignasse ! s'égosilla t-elle, en lui donnant un coup de poing sur le crâne. »
Bon sang... Ne pouvait-elle pas arrêter de le frapper au moins une fois dans sa vie ?! Juste pour leur un an ensemble ? Bof, ça ne lui ressemblerait pas, alors il ne dit rien...
Lorsqu'il furent enfin arrivés dans une clairière éclairée, il la déposa doucement au sol -la menace planant toujours au dessus de sa tête, et puis de toute façon il n'avait pas envie de la balancer !- vu qu'il l'avait obligé à monter sur son dos, si elle avait rechignée au début, elle avait finit par céder. Certainement pas à contre cœur, pourtant.
« Je peux ouvrir les yeux maintenant ? le questionna t-elle, d'une voix douce – finalement, il arrivait peut être à comprendre un peu son père.
_ Non, pas encore. »
Il sourit quand elle prit un air boudeur. Elle en avait marre, et était impatiente.
A côté, une cascade laissait entendre la douce mélodie qu'émettait les clapotis de l'eau. Si elle ne pouvait pas voir les lieux, elle se l'imaginait facilement grâce aux bruits alentours.
Les oiseaux s'égosillaient, pourtant ces sons n'en restaient pas moins beau. C'était un endroit calme et paisible.
Elle sentit les lèvres de son amant s'apposer contre les siennes, pour lui offrir un baiser doux et tendre, tandis que, de ses mains, il lui passait une chaîne froide et fine autour du cou. Elle sentit un pendentif battre contre le ras de son cou. Et les lèvres chaudes et charnues s'éloignèrent des siennes, pour déposer un baiser furtif sur son front.
Il laissa glisser ses mains jusqu'à celle de son amour et entrelaça leurs doigts.
« Tu peux ouvrir les yeux, chuchota t-il sensuellement contre son oreille. »
C'est ce qu'elle fit. Sans chercher à observer le cadeau fait, qu'elle devinait aisément être un collier, elle passa ses mains dans la couette de son amant et l'embrassa, d'abord doucement, puis ils rendirent le baiser plus sauvage, plus sensuelle, plus fougueux... Voulant faire passer tout leur amour, tout leur désir et leur passion. Et tout cela dans un simple baiser.
Simple ? Les mains d'homme qui glissèrent le long de son corps féminin, coulant sur ses courbes jusqu'à s'abandonner sur ses hanches, pour remonter vers son haut tandis que les siennes prirent place sous le T-shirt de son amant, caressant de ses doigts de femme le torse musclé de son homme, leurs firent comprendre qu'ils voulaient tous les deux plus qu'une simple baiser. Bien, bien plus.
Bientôt, il ne resta plus à la femme qu'une simple culotte noir en dentelle et un soutien gorge assorti, et, finalement, une simple chaîne en or blanc, qui laissait choir un pendentif en forme de cœur ouvert sur une simple date, suivit du signe de l'infini.
Et une photo, minuscule, enfermé sous un morceaux de plastique pour la protéger.
Leur premier baiser, et la date du début de leur relation.
Elle n'avait pas encore vu le cadeau. Mais elle su que, même sans le voir immédiatement, il lui plairait quand même.
Et, pour l'instant, elle avait juste envie de profiter de leurs moment à deux...
FIN
J'espère que ce One Shot vous aura plus, et que vous n'hésiterez pas à laisser un petit mot !
Allez, bye bye ~
