Bonjour tous le monde !
Me revoilà après quelques temps d'absence pour une nouvelle fic !
J'espère vraiment qu'elle vous plaira car moi elle m'éclate dangereusement !
On se retrouve après j'ai hâte de lire vos impressions !
Des bisous dans vos faces de potterhead d'amour 3
Tout appartient à notre merveilleuse Rowling !
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-ROBERT ! NON ! VIENS ICI ! C'EST PAS POSSIBLE !
Le dénommé Robert se pointe d'un air penaud enfin si ce genre de créature pouvait avoir un air penaud je vous assure qu'il aurait cette tête là.
Alors, la charmante jeune fille qui s'égosille depuis vingt minutes, il s'agît vous l'aurez devinés, de moi. Éolia de mon prénom, donné par mes parents sangs-purs français d'où l'excentricité. Et Robert, c'est mon imbécile de détraqueur qui ne veut rien comprendre. Pourquoi je traîne avec un détraqueur ? Je suis dresseuse tout simplement. Pourquoi il s'appelle Robert ? Je vous rassure que ce soit Robert, Denis ou Peter, il s'en fiche. C'est juste moi, qui est un faible pour les vieux prénoms.
Donc revenons en à Robert qui me désespère. Aujourd'hui nous travaillons « Le choix des bonnes proies » et il a bien évidement et encore échoué lamentablement. Et oui, vous croyez quoi ? Que les détraqueurs se tiennent sagement loin des gentilles personnes ? Et non ! Et c'est là, que nous intervenons, nous les dresseurs de détraqueurs.
Bon, il faut avouer que nous ne sommes pas nombreux dans la profession à tendance suicidaire. Moi-même je suis française et j'ai dut venir en Angleterre car c'est le seul pays qui propose ce genre de formation. Donc après cinq ans d'étude dure et éprouvante et après mettre fait déshériter par mes parents, je suis officiellement dresseuse de détraqueurs au service du ministère.
Dans ce métier il faut par contraste avoir une joie de vivre à toute épreuve car comme vous le savez ces merveilles créatures se nourrissent de vos émotions les plus belles. Étant passée maître dans cet art, je n'ai presque plus besoin de Patronus à part dans les cas les plus désespérés comme par exemple une rébellion de détraqueurs et ça arrive plus souvent qu'on ne veux bien le croire.
J'explique encore une énième fois à Robert :
-écoute moi bien Robert ! Tu as trois personne dont une qui a commit des crimes atroces ! Une fois que je t'ai ordonné de te nourrir avec, tu laisses les autres tranquilles ! Tu dois le sentir se sont des victimes ! C'est compris ?
Le détraqueur flotte une tête au dessus de moi et reste un moment planté devant moi avant de retourner vers les trois personnes. Je crois que c'est sa façon de me dire qu'il m'a écouté. Enfin je crois ! Parce qu'au bout de deux semaines je n'ai eu aucuns progrès et je commence à être la risée des autres dresseurs.
Je vous rassure les fameuses trois personnes sont juste des illusions. On ne sacrifie personnes, du moins pas encore...
Finalement, je hurle encore après Robert qui a bouffé tous le monde sans prendre la peine de s'arrêter ne serait-ce quelques secondes.
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Je rentre harassée à la cabane des dresseurs. J'ai peut-être exagérée en disant que nous étions nombreux ici, puisqu'en réalité nous ne sommes que deux. Moi, et Ben mon titulaire âgé de 32 ans avec 10 ans de dressage au compteur. Il en connaît un paquet sur les détraqueurs et il ne tarît jamais en histoire le soir devant le feu. La cabane, bien que magique est vraiment une cabane en bois plutôt bien aménagée mais petite. Nous dormons sur des lits superposés fait en rondin dans la même pièce où nous vivons. J'ai réussi au prix d'un pari risqué, c'est à dire à tenir le plus longtemps devant cinq détraqueurs sans patronus à obtenir le couchage du haut. Et j'en suis très fière !
Je me laisse tomber dans le vieux canapé devant le poêle à bois en soupirant et Ben hausse un sourcil avant de demander :
-Alors avec Robert ?
-Comme d'habitude. Je répond en fixant la forêt à l'extérieur. Oh quoique non ! Il m'a fixé deux secondes de plus que les autres fois.
Ben pousse son fameux rire rauque et profond et dit :
-Je crois que ton Robert est amoureux de toi. Il a peur que tu le délaisse une fois que tu l'auras correctement éduqué.
-N'importe quoi ! Je réplique en le poussant du bras. Les détraqueurs n'éprouvent aucuns amours ou même de la compassion. C'est ce qu'on nous apprends en premier en cours, tu le sais aussi bien que moi. On ne doit pas les humaniser et leurs donner des caractéristiques qu'ils n'ont pas.
-Oh tu sais. Il répond en essuyant le café que je lui ai fait renversé par inadvertance. Depuis 10 ans maintenant que je dresse ces créatures, j'ai arrêté de penser à ce que nous dises les livres. Je crois qu'on ne connaît rien d'eux et qu'ils ne sont pas prêts de nous livres leurs secrets.
Je soupire un peu agacée, ce sentiment bien vite chassé par ma bonne humeur naturelle et j'agite ma baguette en direction des fourneaux.
Une quinzaine de minutes plus tard, je m'assoies en compagnie de Ben sur le perron en bois de la cabane avec une assiette de purée de légumes et nous contemplons les détraqueurs voler au dessus de l'immense forêt vide de toute habitation. Nous avons déterminés un périmètre de 20 kilomètre de diamètre protégé par un champ magique très puissant pour que les encapuchonnés ne s'enfuient pas.
Je me perds dans la magie de leurs danses macabres, leurs capes volant et claquant avec douceur dans le vent. Ben me tire de mes pensées en s'exclamant rêveusement :
-C'est magnifique n'est-ce pas ?
-Oui. Je réponds en comprenant qu'il fait référence au même spectacle. Je ne m'en lasse pas. Je ne comprends pas pourquoi les autres sorciers trouvent ses créatures aussi maléfiques. Si la nature a décidé de les laisser ici, c'est qu'elles ont leurs places.
-Il y a plusieurs écoles à ce sujet et je ne suis pas d'humeur à me lancer dans un débat aussi philosophique mais plus à me faire couler un bon café.
J'éclate de rire, en disant hilare :
-Et moi qui me demandais le secret de ta forme et ta joie toujours aussi égale après 10 ans au service du dressage maintenant je sais ! Buvez trois cafetières par jour et vous serez heureux toute la sainte journée !
J'évite de justesse le sort de Ben qui se marre au dessus de l'évier et je le rejoint en demandant :
-Et toi, Bruno fait des progrès ?
-Arrête de donner des prénoms pareils à mes détraqueurs ! Il souffle en se servant une tasse de café. Et oui, il est en bonne voie, je pourrais bientôt envoyé une lettre au ministère pour leur signaler qu'un gardien de plus pour surveiller le pays est disponible. Surtout depuis que Black s'est échappé !
-C'est qui Black ? Je questionne, les mains dans la vaisselle.
-Un des plus grand meurtrier du pays voyons ! S'exclame Ben en s'accoudant à côté de moi. Tu ne sais donc rien !
-Hé ! Je m'écrie en lui envoyant de la mousse sur le nez. Je te signale que je suis française ! Je n'ai pas encore eu le temps d'étudier toute l'histoire d'Angleterre ! Surtout depuis que Robert m'épuise !
-Pas besoin de me signaler ! Ton accent de chèvre battue me le fait bien assez comprendre. Ce moque gentiment mon mentor.
Finalement, la journée s'achève dans les rires d'une bataille de mousse..
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Le lendemain je me réveille en frissonnant, aussitôt les sens en alerte de peur que les détraqueurs se soient trop rapprochés de la cabane. Je me détends quand je vois que le feu c'est simplement éteint dans la nuit et je me lève en grelottant pour le raviver avant de préparer une nouvelle cafetière pour Ben, qui rentre à cet instant.
Il dit :
-Je suis aller récupérer le courrier à la lisière.
Je hoche la tête un peu ensommeillée. La lisière comme on l'appelle, c'est la limite de la barrière magique. Les hiboux chargés du courrier ne prennent par le risque de la traverser et de se retrouver face à des dizaines de détraqueurs affamés.
Alors à tour de rôle nous allons à la lisière relever le courrier comme des moldus pour leurs boîtes aux lettres.
Je remarque qu'il tient une missive et qu'ici le courrier est chose rare. Je demande en la montrant du doigt :
-Des nouvelles de tes parents ?
-Non. Du travail. Le ministère nous envoies à Poudlard avec nos meilleurs détraqueurs pour en garder ses abords !
