-1WEASLEY N'EST PLUS NOT' ROI »
CHAPITRE I : Tout commence et finit avec Weasley.
EXTRAIT DE LA GAZETTE DU SORCIER : REOUVERTURE DE L'ECOLE DE SORCELLERIE POUDLARD
i « Après le tragique accident qui s'est déroulé la nuit du 17 juin dernier, nous pouvions nous attendre à ce que Minerva McGonagal, actuelle directrice de Poudlard, ferme son école ou du moins qu'elle cède aux membres du Conseil. Néanmoins, il n'en fut rien, à notre plus grande surprise et celle de nos lecteurs. McGonagal s'est activement battue pendant toutes les vacances d'été pour que son école reste ouverte - en appuyant bien sur le fait que ce n'était qu'un tragique accident et que la petite n'en était que seule responsable. Nous rappelons les faits : une jeune fille dont le nom ne nous a pas été communiqué est morte en tombant de l'une des tours de Poudlard. Minerva McGonagal a bien sûr accentué sur le fait que sa santé mentale était défaillante, même si nous nous demandons bien sur quoi la directrice se basait. Mais maintenant que l'école est rouverte, alors que nous ne savons presque rien de cette affaire, une question subsiste : cette accident restera-t-il un cas isolé ? » /i
…
C'est un Ronald Weasley furieux, le visage rouge de honte et de haine, une veine violacée palpitant dangereusement au coin de son œil, qui sortit de la salle d'Histoire de la Magie. Ni Harry ni Hermione ne dirent un mot. Ils n'étaient pas suicidaire et ne voulais encore moins se retrouver paralyser à vie. Ils ne savaient que trop bien que les colères de Ron pouvaient parfois être terribles, désastreuses. Et selon les deux amis, ils pensaient bien que c'était le cas maintenant. Finalement, ce fût Ron qui explosa le premier :
-Une retenue ! Une retenue en cours d'Histoire de la Magie ! Je n'ai pas le souvenir que quelqu'un, dans toute l'histoire de Poudlard, ait reçu une retenue de la part de Binns !
-Et bien, en fait, murmura Hermione d'une voix timide sans continuer sa phrase.
Ron ne la remarqua même pas. Il continua d'hurler dans le couloir alors qu'ils se dirigeaient vers la grande salle pour prendre le déjeuner, après une longue matinée de travaille.
-Et deux rouleaux de parchemins ! On peut dire que Binns ne fait pas les choses à moitié ! Et vous avez vu le sujet ? Annie Wilkes ! Une femme ! Je n'ai pas la moindre idée de qui est cette personne.
Hermione ne pu s'en empêcher.
-Annie Wilkes était une grande sorcière du XVIIème siècle connue pour ses romans à l'eau de rose mettant en scène pour héros un certain Gaugau, annonçant les débuts des enquêtes policières version sorcier, mais aussi comme grande défenseuse des droits de la femme. Elle est notamment connue pour son ouvrage où elle met son romantique personne parmi des harpies et leur apprend à…
Hermione rougit violemment et ne termina pas sa phrase.
-Comment tu sais tout ça ? s'étonna Ron.
Harry eut un soupir exaspéré alors qu'Hermione répondait :
-Si tu étais un peu attentif en cours, et si tu ne jetais pas des sortilèges d'Aspire sur les professeurs, tu saurais que le professeur Binns nous a parlé par deux fois de cette fantastique femme en cinquième année car si tu t'en souviens bien, elle a joué un rôle particulièrement important dans la guerre des Gobelins. D'ailleurs, nous avons eut une questions aux B.U…
-Hermione, ne me parle surtout pas des B.U.S.E., marmonna Ron. Je veux oublier ce passage affligeant de ma vie.
Hermione haussa les épaules et entra dans la grande salle la première. Elle s'installa près de Lavande qui discutait avec Neville et Parvati avec emphase En voyant Hermione, Lavande eut un haussement de sourcil et dans une grimace suprêmement dédaigneuse, changea de place et s'installa un peu plus loin.
-En voilà une qui ne m'aime toujours pas…
Ron ne répondit rien, le visage interdit, faisant semblant d'ignorer la scène. Hermione lui lança un regard courroucer comme si elle attendait qu'il intervienne.
-Quand même, commença-t-elle, tu pourrais…
-Quoi, l'interrompit Ron, lui parler ? Essayer de lui faire entendre raison ? J'ai déjà essayer, Hermione. Cette fille et bornée et si elle veut gâcher sa vie à m'attendre, ce n'est pas mon affaire.
Harry esquissa un petit sourire sarcastique qu'aucun ne remarqua.
-Cette situation n'est plus supportable, Ronald ! cria presque Hermione en frappant du point sur la table, renversant un bol de sauce. Si tu ne vas pas lui parler, c'est moi qui le ferait ! Et si elle continue à se montrer désagréable, elle goûtera à mon sortilège d'Effusion…
Ron déglutit. Pour avoir « goûté » aux sortilèges de son amie, il savait pertinemment que le résultat serait redoutable.
-Très bien, marmonna Ron. Très bien. J'irais lui parler cette après-midi.
-Quand comptes-tu faire ton devoir pour Binns, demanda Harry qui parlait pour la première fois depuis le début du repas ? Il le veut pour demain huit heures… Et vu les recherches que tu devras faire…
-Harry à raison ! s'exclama Hermione avec vigueur. Il faut que tu le fasses cette après-midi.
-Mais cette après-midi, il y a…
-La sortie à Pré-au-Lard ajouta Harry d'une voix blanche.
Ron regarda Hermione d'un air désespéré. Son ton fut vindicatif.
-Non, Ronald. Tu dois faire ce devoir. Le professeur Binns t'as assuré qu'il compterait pour moitié dans ta note du trimestre. Alors pas de sortie pour toi au village. Bien sûr, nous resterons avec toi…
Harry eut un grognement. Hermione lui jeta un regard qui lui rappelait tellement le professeur Mcgonagal qu'il préféra ne pas râler.
-Nous aussi, nous n'allons pas au village, annonça joyeusement Parvati à côté d'eux.
Harry, Ron et Hermione se tournèrent vers elle.
-Oui, Neville et moi. Il vient juste de neiger et nous comptons bien en profiter. Vu que tout le monde sera au village, nous aurons le parc pour nous tout seul ! Vous vous joindrez à nous j'espère ?
Ron ne laissa pas à Hermione le temps de dire quoi que ce soit.
-Bien sûr que nous nous joindrons à vous, joyeux de trouver quelque chose d'autre à faire pendant l'après-midi autre que son devoir.
Il se tourna vers Hermione qui le regardait d'un air sévère.
-Une petite partie, ce n'est rien.
Elle haussa les épaules et n'ajouta plus un mot de tout le repas.
…
Le parc de Poudlard était maculé d'une neige d'un blanc éclatant qui n'avait pas encore été souillé par les étudiants, la pluie ou Hagrid. Ce fut avec délice que le groupe composé de Harry, Ron, Hermione, Parvati, Lavande et Neville fit craquer la poudre blanche sous leurs pieds. Il y avait une bonne couche de vingt centimètres.
Ce fut Neville qui commença les hostilités. Il envoya une boule de neige bien modelée sur Hermione qui eut un sursaut de surprise. Qui i osait /i l'enneiger, i elle /i ? La jeune Gryffondor fut vite vengée par Ron qui ramassa une bonne quantité de neige et sans chercher à en faire une boule, la lança sur Neville. Une partie atterrit tout de même sur Lavande qui se mit a glousser.
Dés lors, deux groupes se formèrent : le Trio contre les trois autres. Lavande visait toujours vicieusement Hermione, mais si on le lui avait fait remarquer, elle ne l'aurait jamais avoué, même sous la torture. Le combat dura plusieurs minutes au même endroit. Les adolescents avait de la neige partout, les doigts engourdis, le nez rouge mais étaient joyeux et riaient. Bien vite ils s'éloignèrent du château et arrivèrent près du lac. Ils se cachaient derrière les arbres, s'épiaient. La bataille dura un long moment.
Jusqu'au moment ou Hermione, dans un esprit de vengeance, fit un coup bas à Lavande. Elle ensorcela un tas de neige qui se transforma instantanément en un bonhomme de neige. Il s'avança pernicieusement derrière Lavande qui ne l'entendit pas, cherchant le moindre signe devant elle. Le bonhomme de neige poussa un cri guttural et au moment où Lavande se retourna, surprise, il lui sauta dessus, la plaquant au sol. L'action était ponctuée par les cris effrayés de Lavande et les éclats de rire d'Hermione qui sortit de sa cachette.
Elle fut vite rejointe par les autres concurrents qui ne pouvaient s'empêcher de glousser de rire. Bien qu'à contre cœur, Hermione se décida à faire disparaître sa créature. Lavande, furieuse, se releva prestement, et leva un doigt accusateur sur Hermione :
-Toi, tu ne pais rien pour attendre, petite salope vicieuse !
Ron s'interposa avant qu'Hermione ait eut le temps de répondre.
-Retire ! gronda-t-il en rougissant violemment.
-Quoi ? Non !
-Retire, ou je…
-Ou quoi ? s'exclama Lavande d'une voix moqueuse. Tu vas me quitter ? Oh mince, c'est déjà fait ! Pff, tu es pathétique Ronald…
Elle tourna les talons et s'enfuit à travers les bois pour retourner au château, la tête haute. Ils la regardèrent courir quelques secondes avant que Neville ne propose joyeusement :
-Bon, on y retourne ?
Tout le monde acquiesça, le sourire aux lèvres. Bah, après tout, ce n'était qu'une des nombreuses crises de jalousies de Lavande. C'est vrai, Hermione avait un peu été sournoise cette fois-ci. Mais après tout, Lavande l'avait bien cherché…
La bataille dura un petit moment mais très vites, les cinq amis restant s'essoufflèrent. Ils se rejoignirent au bord du lac et décidèrent d'un commun d'accord de faire une trêve.
-Ooooooh ! s'exclama Neville d'une voix surexcitée en apercevant une plante à l'aspect douteux. De la Kianna !! Je croyais qu'on en trouvait plus à Poudlard, et surtout pas en hiver ! Ah, si le professeur Chourave était là…
D'un geste sûr, il fit apparaître un nécessaire d'observation. Hermione se pencha avec intérêt par-dessus l'épaule de Neville et plissa les yeux.
-Hum, murmura-t-elle pensive. J'ai lu un article la dessus. C'est une plante française, n'est-ce pas ? Bretonne il me semble. Cette plante est étrange si mes souvenirs sont bons. Elle ne se nourrit que quand elle trouve ce qu'elle aime, c'est-à-dire tu thé et du chocolat. Sinon elle peut rester des années sans rien… Même si elle se racornit un peu.
-Tout à fait, tout à fait marmonna Neville alors qu'il prenait quelques clichés avec un minuscule appareille photo. Elle a aussi été récemment découverte en Espagne alors qu'on ne l'avait jamais vu. Je me demande comment elle se déplace…
-Tu sais, il y a plein de facteurs. Par exemple…
-Fantastique Hermione. Bon, puisque vous comptez parler herbologie toute la journée, je préfère autant allé rejoindre mon devoir d'histoire de la magie bien au chaud au château. Tu m'accompagnes Harry ?
-Oui je viens, mais je vais faire un détour aux toilettes avant.
-Je viendrais vous rejoindre un peu plus tard les garçons, pour t'aider Ron, ajouta Hermione avant de reporter son attention sur Neville qui découpait une minuscule partie de la plante avec une extrême précision pour l'analyser.
La plante émit un rot de protestation.
Parvati pendant ce temps s'était installé contre un arbre et s'exerçait avec sa baguette. Tout comme Hermione, elle s'amusait à former des formes avec la neige. D'abord des choses toutes simples puis très vite, elle arriva à former des petits oiseaux en cristal qui voletait autour d'elle.
-Bravo, applaudit Neville avec enthousiasme alors qu'il avait finit ses prélèvement. Tu arriverais à me faire une minuscule aiguille en cristal ? Avec un sortilège de Gel Perpétuel, cela me serait vraiment utile…
-Je peux essayer, marmonna Parvati en se concentrant.
Elle fit tournoyer sa baguette quelques instants.
-Bon ! s'exclama Hermione en se levant. Je vais allé rejoindre les garçons. Je suis sûre que ce pauvre Ron a du mal avec son devoir. J'espère qu'il a pensé à aller à la bibliothèque après le déjeuner ajouta-t-elle d'un air inquiet. Ah oui, je me rappel, il l'a fait. Dire qu'il n'y avait qu'un seul livre sur Anna Wilkes ! Il va vraiment avoir besoin de mes lumières.
Gonflée d'importance, Hermione salua ses deux amis puis se dirigea vers le château. Alors qu'elle traversait le couloir du hall d'un pas joyeux, elle croisa un Harry qui semblait particulièrement perturbé et… énervé.
…
-Où est passé Neville ?
Parvati releva le nez du sol. Elle était en train de lancer deux petits camps distincts les uns contre les autres, composés de petits hommes de neiges et de chevaux miniatures. Cela demandait la plus extrême attention et quand Harry l'interpella, les personnages de Parvati s'écroulèrent.
-Il est parti chercher quelque chose à manger aux cuisines répondit-elle d'une voix énervée en regardant ses piteuses créations écroulées sur le sol d'un air navré. Il ne devrait pas tarder à revenir.
En effet, à peine quelques minutes plus tard, Neville réapparut, légèrement essouflé. Il leur proposa quelques biscuits et des fruits.
-Tu n'as pas pris de Bière au beurre ?
Neville rougit légèrement.
-Les elfes… ont refusés de m'en passer, prétextant que le repas de Noël arrivait bientôt. Mais tiens, voilà des biscuits !
Harry en prit un et le grignota à contre cœur. Ils lui rappelaient trop les biscuits écossais de Mcgonagal. Quelques secondes passèrent dans le plus grand silence.
-Lavande n'est pas revenue ? demanda Harry. Je ne l'ai pas vue dans la salle commune et ce n'est pas le genre à rester dans la bibliothèque, sachant qu'Hermione y passe la plus grande partie de son temps…
-Non, répondit Parvati, nous ne l'avons pas vu. La connaissant, elle doit être dans un coin dehors, à ruminer sa vengeance.
Neville et Parvati éclatèrent de rire. Harry ne se joignit pas à eux.
-Bon, je retourne à la salle commune, murmura-t-il… J'ai oublié… quelque chose. A plus tard
Il leur fit un signe de la main et s'enfuit à toutes jambes.
…
Hermione, après avoir emprunté à la bibliothécaire Hommages aux géants génies,sortit de la bibliothèque, son livre sous le bras. Elle se dirigea lentement vers la tour des Gryffondor, se remémorant la journée. Oui, décidément, ils avaient passé une excellente après-midi. Globalement.
Elle tourna à l'angle d'un couloir et monta l'escalier qui la séparait de la salle commune. En haut, un groupe important de personnes bloquait l'accès à la porte. Hermione grimpa les marches rapidement et s'arrêta à la hauteur de Harry qui se trouvait avec Parvati, Lavande et Neville. Tous avait le visage décomposé.
-Que… que se passe-t-il ? demanda Hermione d'une voix timide.
-C'est… c'est Ron répondit Lavande en larmes.
Hermione lui lança un regard à la fois exaspéré et inquiet.
-Il est mort, acheva Harry.
Hermione avala l'information. Mort. Mort ?
Elle ne chercha pas à résister, à rester forte pour les autres. Elle se laissa aller, laissant expier sa douleur, sa tristesse, ne pouvant s'empêcher de se faire des reproches Sur son attitude, sur ce qu'elle lui avait dit, lui avait fait tout au long de ces années…
Les murmures allaient bon train autour d'eux. Malgré eux, les cinq amis qui avaient accusés le coup entendirent une personne murmurer, marmonner quelque chose qu'il ne voulait pas entendre mais qu'ils avaient tous pensé au moment où ils avaient appris la nouvelle :
-Mon dieu… tu crois qu'il y a un rapport avec la mort de la fille Weasley ?
