Bonjour à tous !
Voici ma première fic publiée sur ce site. Pour le style et la mise en page de cette fic je vous avoue que je me suis beaucoup inspirée d'une autre fic qui s'intitule "Contes du Chat noir" de l'auteur : koliri. Une fic que j'ai vraiment adorée, que j'ai trouvé immensément drôle et que je conseil vivement à tous ceux qui ont aimé lire le manga "Black Cat".
Sinon, à propos de cette fic, elle est écrite sous forme de pièce de théâtre avec comme acteurs : les personnages de Harry Potter ; et comme histoire à interpréter : les Contes de Beedle le Barde de J.K. ROWLING. Cette fic aura donc 5 chapitres (correspondant aux 5 contes écrit par J.K. ROWLING).
Voilà, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce premier chapitre que j'en ai eu à l'écrire. N'hésitez pas à me laisser des reviews pour me dire ce que vous en pensez ! ;-)
L'auteur : Bonjour à vous, personnages du monde d'Harry Potter ! Je profite d'un cours de maths - ennuyeux - pour venir vous dire un petit coucou !
Hermione : (outrée) Tu rédiges ta fic pendant les cours ?
L'auteur : (prend l'air innocente) Bien sûr que non ! … (plus bas) juste ceux de maths… (plus haut) Bref ! Cette fois-ci j'ai pensé à vous pour mettre en scène une adaptation des Contes de Beedle le Barde. Nous commencerons aujourd'hui par le conte : « Le Sorcier et la Marmite Sauteuse ». Qu'est-ce que vous en dites ?
Tout le monde : (air sceptique) …
L'auteur : (résignée) On va faire comme si vous étiez d'accord… (reprend plus motivée) Alors, pour la distribution des rôles… Dans celui du vieux sorcier bienveillant, j'avais pensé évidement à notre cher professeur Dumbledore. OK ?
Dumbledore : Je n'y vois aucuns inconvénients, j'en serais même enchanté.
L'auteur : (toute contente) Merveilleux ! Ensuite, dans le rôle du fils pourri, j'avais pensé aux Malfoy, Lucius ou Drago au choix…
Les Malfoy : (renfrognés) Par ce qu'on est sensé participer ?
L'auteur : (catégorique) Oui ! Et encore, vous avez de la chance, j'vous donne le droit de choisir celui qui va souffrir. Comme quoi vous n'avez vraiment pas à vous plaindre. (œil sévère)
Les Malfoy : (goutte de sueur)…
Lucius : Drago, c'est gentil de te dévouer pour ton père !
Drago : (choqué) Plaît-il ? Mais voyons père ! Je ne peux pas jouer une adaptation de conte faite par une vulgaire moldue !
Lucius : (regarde son fils de haut) Et tu préfères sans doute que ce soit moi ? Ne discute pas les ordres et fait ce qu'on te dit !
L'auteur : (prend l'air méchante et sadique) Ton père a raison Drago ! Fais ce qu'on te dit ! Et ne t'inquiète pas je vais prendre bien soin de toi… (sourire sadique)
Lucius : (affiche un air satisfait)
Drago : (l'air apeuré) Je le sens mal là…
L'auteur : Bon, passons à la suite ! Pour le dernier rôle principal qui est celui de la marmite sauteuse…
Tout le monde : (prie : « pitié pas moi ! »)
L'auteur : Ce sera… (roulements de tambours) … LORD VOLDEMORT ! (affiche un grand sourire)
Tout le monde : (grand silence)
L'auteur : … Quoi ?
Tout le monde : (re-grand silence)
Voldemort : (les yeux rouges, affiche un air menaçant) C'est une plaisanterie ?
L'auteur : (air étonnée) Ben non pourquoi ?
Voldemort : (l'air encore plus menaçant) Penses-tu sérieusement que moi, Lord Voldemort, jouerai le rôle d'une pathétique marmite sauteuse pleine de pustules ?
L'auteur : (pensive) Ben… J'avais tout d'abord pensé à Ombrage ou Bellatrix, voir même Pettigrow…
Ombrage et Bellatrix : (vexées)
Pettigrow : (se fait tout petit et se rapproche de la sortie)
L'auteur : (reprend) Mais ça sous-entendait, d'une part qu'il aurait fallu les supporter du début jusqu'à la fin, et d'autre part… ça sous-entendait aussi qu'au début et à la fin ils auraient eu l'air à leur avantage. Et ça, c'est totalement proscrit !
Voldemort : (têtu) Je ne vois toujours pas pourquoi ce devrait être à moi de jouer ce rôle…
L'auteur : Mais si ! Ҫa représente plein d'avantages de te choisir toi pour ce rôle !
Voldemort : (entêté) Je n'en suis pas convaincu.
L'auteur : Ben au début et à la fin tu prendrais ton aspect avantageux de Tom Jedusor et au milieu ça serait l'aspect Lord Voldemort. C'est d'ailleurs ce qui a motivé mon choix, t'es le seul à savoir faire la transition beau/moche…
Voldemort : …
L'auteur : Et les jumeaux Weasley pourront même t'aider pour les pustules…
Fred : (grand sourire) Qu'en penses-tu Georges ? Est-ce qu'à ton humble avis on arriverait à mochiser d'avantage le petit Voldy ?
Georges : (tout aussi sourire) Hum… Difficile… mais j'accepte le défi !
Voldemort : (fait encore plus la gueule)
L'auteur : (essaye de le motiver) Allé, en plus c'est le rôle principal le plus important : on te verra du début jusqu'à la fin. Et, cerise sur le gâteau, tu pourras encore persécuter un Malfoy !
Voldemort : (convaincu, et affiche un grand sourire sadique) D'accord !
Drago : (terrifié) j'cois que je me sens pas bien, on devrait peut-être chang…
L'auteur et Lucius : (lui lancent un regard noir) Non !
Drago : (pleure)
L'auteur : (satisfaite) Bon ! Maintenant qu'on a nos rôles principaux, il est temps de passer aux rôles secondaires. (souffle) Alors… Dans l'ordre… Pour le rôle de la paysanne et de sa fille couverte de verrues, ce sera : Parvati Patil et Pansy Parkinson. Les jumaux Weasley, je compte sur vous pour les verrues !
Fred et Georges : (ont un air comme si on venait de leur annoncer que Noël est avancé) Pas de problèmes !
Pansy : (outrée) Pourquoi ça serait à moi de faire la fille couverte de verrues ?
L'auteur : Primo : parce que je t'aime pas, et deuxio… … Non, c'est tout, parce que je t'aime pas.
Pansy : (rejoins Drago en pleurant)
Parvati : Et pourquoi je me retrouve coincée avec Pansy ?
L'auteur : Désolée, t'es la seule à qui j'ai pensé. Dis-toi que tu pourras te moquer d'elle durant un temps indéterminé.
Parvati : (résignée) hum… ma foi, c'est une consolation…
L'auteur : En suite, dans le rôle du vieil homme et de son âne perdu, j'ai pensé à Albelforht.
Albelforht : OK mais j'veux une chèvre à la place de l'âne !
L'auteur : (lasse) ça m'aurait étonné aussi qu'il y en ait un de satisfait… Si tu veux, tu peux apporter une de tes chèvres. (plus bas) ça m'évitera de trouver quelqu'un pour le rôle de l'âne… Et pour finir, dans le rôle de la jeune femme qui a un bébé malade, ça sera Padma Patil. Histoire de soutenir ta sœur.
Padma : Ma foi…
L'auteur : Bon ben… je crois que c'est bon, on va pouvoir commencer le conte !
Le Sorcier et la Marmite Sauteuse.
L'auteur : Il était une fois un vieux sorcier bienveillant qui utilisait sa magie avec sagesse et générosité pour le plus grand profit de ses voisins.
Albus : (tout content d'être ici, distribue largement ses bonbons au citron)
L'auteur : Plutôt que de révéler la véritable source de ses pouvoirs, il prétendait que ses potions, charmes et antidotes jaillissaient tels quels de son petit chaudron qu'il appelait sa marmite de chance.
Voldemort : Manquait plus que je sois au service de l'autre vieux fou…
Albus : (lui lance un regard malicieux derrière ses lunettes en demi-lune) Un bonbon au citron ?
Voldemort : (l'avada kédavrise des yeux)
L'auteur : (continue comme si de rien n'était) À des kilomètres à la ronde, les gens venaient le voir pour lui exposer leurs ennuis et le sorcier était ravi d'y porter remède en remuant quelque chose dans sa marmite.
Albus : (s'approche de Voldemort)
Voldemort : (sort sa baguette) T'avise surtout pas de me toucher ! (se tient près à entamer le duel)
L'auteur : (leur lance un œil sévère) Du calme vous deux ! Vous n'êtes pas sensé vous entretuer ! (plus bas) Du moins pas dans ce conte… (reprend) Ce sorcier bien-aimé vécut jusqu'à un fort bel âge, puis il mourut,…
Voldemort (affiche pour la première fois un grand sourire) C'est pas trop tôt !
L'auteur : …laissant tout ce qu'il possédait à son fils unique.
Drago : (arrive, le teint livide, de grosses gouttes de sueurs sur son front)
L'auteur : (hausse les sourcils) euh… ça va ?
Drago : (voix qui tremble) Très bien…
L'auteur : (fait comme si tout allait pour le mieux et continue) Ce fils était dans une disposition d'esprit bien différente de celle de son aimable père. Ceux qui ne pouvaient pratiquer la magie étaient à ses yeux des bons à rien et il avait souvent reproché à son père cette habitude de dispenser à leurs voisins une aide magique.
Drago (en mode dédaigneux) : Abruti de paternel, lui et son amour des moldus…
L'auteur : Lorsque son père mourut, le fils trouva, caché à l'intérieur de la vieille marmite, un petit paquet sur lequel était inscrit son nom.
Voldemort : (sourire en coin) Tiens, tiens, mais ce ne serait pas notre cher Drago ?
Drago : (approche l'air apeuré / prend rapidement le paquet que lui tend négligemment Voldemort / s'éloigne de lui le plus possible sans dire un mot)
Voldemort : (sourire qui s'élargit) Ne t'inquiète pas, je ne te ferais pas de mal. (plus bas) Du moins pas encore…
Drago : (se met à trembler)
L'auteur : (continue de les ignorer royalement) Il l'ouvrit, espérant y découvrir de l'or, mais il ne contenait qu'une pantoufle, douce et épaisse, beaucoup trop petite pour qu'il puisse la porter. Il n'y avait même pas la paire. Glissé dans la pantoufle, un fragment de parchemin portait ces mots : « Avec l'espoir le plus cher, mon fils, que tu n'en aura jamais besoin. » Le fils maudit la sénilité qui avait ramolli l'esprit de son père…
Drago : Ben… c'est vrai que pour le coup, j'aurai préféré qu'il me laisse la baguette de sureau… j'sais pas pourquoi mais j'ai comme une sorte de pressentiment… (goutte de sueur)
L'auteur : …et jeta la pantoufle dans le chaudron où il l'avait trouvée, décidant que désormais, la marmite lui servirait de boîte à ordures.
Drago : (prend l'air docile / redonne gentiment la pantoufle à Voldemort) Tenez mon Seigneur, je vous jure de ne vous donner que mes biens les plus précieux…
L'auteur : (prend l'air renfrogné / hausse le ton) J'avais dit : « jeta la pantoufle dans le chaudron » et « la marmite lui servirait de boîte à ordure »
Drago : Ouai, ben désolé, mais je ne suis pas suicidaire !
L'auteur : (lève les yeux au ciel et reprend) Cette nuit-là, une paysanne vint frapper à la porte.
Parvati : Ma petite-fille souffre d'une éruption de verrues. Votre père préparait un cataplasme spécial dans cette vieille marmite…
Drago : Allez-vous-en ! Qu'ai-je donc à faire des verrues de votre marmaille (désolé Pansy) ?
L'auteur : Et il claqua la porte au nez de la vieille femme.
Pansy : (déjà recouverte de verrues pas les jumeaux Weasley) Attend deux secondes ! Tu veux dire que je n'ai même pas besoin d'apparaître dans le conte ? Alors pourquoi tu m'as obligé à être recouverte de verrues ?
L'auteur : (fronce les sourcils et vérifie ses notes) Hum… Effectivement… (lève les yeux sur Pansy, un sourire hypocrite aux lèvres) Désolée Pansy, j'ai pas fais exprès !
Pansy : (s'enfuit en pleurant)
L'auteur : (pas du tout perturbée / reprend) Aussitôt, des cliquètements et des martellements sonores retentirent dans la cuisine. (d'ailleurs je tiens à remercier les Weasley pour leur participation) Le sorcier alluma sa baguette magique et ouvrit la porte. Là, à son grand étonnement, il vit la vieille marmite de son père : un pied de cuivre unique lui avait poussé et elle sautait sur place, au milieu de la pièce, faisant un bruit terrifiant sur les dalles qui recouvraient le sol.
Voldemort : (ne fais rien et prend un air buté) …
L'auteur : (expire) Quoi encore ?
Voldemort : (détache bien chaque mot) Moi. Vivant. Jamais !
L'auteur : (fait les yeux de chien battu) Rho… allé ! Pour me faire plaisir !
Voldemort : J'ai dit NON !
L'auteur : (se résigne / laisse tomber) Bon, c'est pas grave… (reprend) Abasourdi, le sorcier s'approcha mais battit précipitamment en retraite lorsqu'il constata que toute la surface de la marmite était couverte de verrues. (s'adresse à Voldemort) Alors là mon gars t'y coupe pas ! Les jumeaux ! Tous sur lui !
Fred et Georges : (saute sur Voldemort) À L'ATTAQUE !
Voldemort : (se débat) Bât les pattes traitres à votre sang !
L'auteur : LA FERME ! Déjà que tu ne respectes pas le scribe, tu vas au moins ressembler à ce que tu es sensé être ! (puis se tourne vers Drago)
Drago : …
L'auteur : (fixe Drago) T'es pas sensé dire quelque chose toi ?
Drago : (murmure) Répugnant objet…
L'auteur : (goutte de sueur) Toujours aussi courageux celui là… (reprend) Il essaya d'abord de lui lancer un sortilège de Disparition, puis de la nettoyer par magie et enfin de la forcer à sortir de la maison. (refixe Drago)
Drago : (implore) Par pitié !
L'auteur : (le fixe intensément) Je n'ai aucune pitié. Profite du fait qu'il soit toujours occupé avec les Weasley.
Drago : (prend l'air de celui qu'on envoie à l'abattoir et s'exécute)
L'auteur : Mais aucun de ses sort ne donna de résultat et il fut incapable d'empêcher la marmite de sauter derrière lui quand il quitta la cuisine, puis de le suivre jusqu'à son lit, montant chaque marche de l'escalier de bois dans un cliquètement et un martèlement assourdissants.
Voldemort : (l'air furieux, le visage recouvert de verrues) C'est toi qui a osé m'envoyer un sort ?
Drago : (terrifié) Mon maître, c'est elle qui m'a obligé ! (pointe du doigt l'auteur)
Voldemort : (n'écoute rien et se lance à sa poursuite en lui jetant des sorts)
Drago : (prend ses jambes à son cou) AU SECOUR !
L'auteur : (intercepte Voldemort de justesse) Eh ! Evite de me l'abimer je te prie ! Il doit encore me faire l'affaire pendant un moment. Et puis, rassure toi, ce n'est pas les occasions qui vont manquer de le martyriser… Et croit moi, la torture mentales c'est nettement plus distrayant !
Voldemort : (se calme un peu) Soit ! Il ne perd rien pour attendre…
L'auteur : (reprend) Le sorcier ne put dormir de la nuit à cause du fracas que produisait à côté de son lit la vieille marmite couverte de verrues.
Voldemort : (à côté du lit de Drago, le fixe sans ciller)
Drago : (calmé, mais pas rassuré du tout / bas) Et on se demande pourquoi j'ai du mal à dormir ?
L'auteur : (fait comme si elle ne remarquait rien) Au matin, elle s'obstina à sauter derrière lui jusqu'à la table où il alla prendre son petit déjeuner. Clang, clang, clang, faisait la marmite au pied de cuivre et le sorcier n'avait même pas le temps d'entamer son porridge qu'on frappa à nouveau à la porte. Un vieil homme se tenait sur le seuil.
Alberforht : C'est au sujet de ma vieille chèvre, monsieur. Elle est perdue ou on me l'a volé. Sans elle, je ne peux plus vendre son lait et ma famille aura fin ce soir.
Drago : (un peu ronchon à cause de sa nuit blanche) Moi, c'est maintenant que j'ai faim !
L'auteur : Et il claqua la porte au nez du vieil homme. Clang, clang, clang, fit le pied de cuivre de la marmite en sautant sur le sol mais à présent, des bêlements se mêlaient à son vacarme et des gémissements affamés, aux accents humains, s'élevaient des profondeurs du chaudron.
Voldemort : (jette un œil à l'auteur et ne fait rien)
L'auteur : (air blasé) Laisse-moi deviner… Tu ne fais rien à part le regarder fixement et lui lancer un sort lorsqu'il s'y attend le moins ?
Voldemort : (prend l'air satisfait) Tout à fait !
L'auteur : (se retourne vers Drago)
Drago : (résigné, murmure à l'adresse de Voldemort) Tiens-toi tranquille. Silence !
Voldemort : (l'assassine du regard et lui lance un impedimenta)
L'auteur : (le regarde, l'air consterné)
Voldemort : Quoi ? J'aurai pu faire pire.
L'auteur : (abandonne) C'est vrai. (reprend) Aucun de ses pouvoirs magiques, cependant, ne put faire taire la marmite couverte de verrues et elle continua de sauter toute la journée entière derrière lui, bêlant comme une chèvre, gémissant, cliquetant avec bruit, partout où il allait et quoi qu'il fît. Ce soir-là, on frappa une troisième fois à la porte. Sur le seuil se tenait une jeune femme qui sanglotait à fendre l'âme.
Padma : Mon bébé est gravement malade. S'il vous plaît, aidez-nous. Votre père m'avait dit de venir le voir si j'avais des ennuis…
L'auteur : Mais le sorcier lui claqua la porte au nez.
Drago : (un peu à cran) Font chier tous ces moldus !
L'auteur : À présent, l'obsédante marmite s'était remplie jusqu'au bord d'eau salée et versait des larmes un peu partout en continuant de sauter, de bêler, de gémir et de se couvrir d'autres verrues.
Voldemort : …
L'auteur : (un brin exaspérée) Oui ! Je sais ! Il n'est pas question que tu fasses ça ! J'ai juste ?
Voldemort : (sourire en coin) Plutôt perspicace pour une moldue…
L'auteur : (lui lance un œil noir) Tu ne perds rien pour attendre ! (reprend) Bien que, pendant le reste de la semaine, aucun autre villageois ne fût venu demander de l'aide au sorcier, la marmite continuait de le tenir informé de leurs nombreux maux. Au fil des jours, elle ne contenta plus de bêler, de gémir, de répandre des larmes, de sauter et de se couvrir de verrues, elle s'étouffait à présent, était saisie de haut-le-cœur, pleurait comme un bébé, geignait comme un chien, déversait du fromage rance, du lait caillé et un flot dévastateur de limaces affamées… (grand sourire sadique) Les jumeaux ?
Fred et George : (au garde à vous) A vos ordres M'dame ! (attaquent de nouveau Voldemort)
Voldemort : (l'air horrifié) NOOOOONNNNN !
L'auteur : (l'air pleinement satisfaite) Je t'avais bien dit que tu ne perdais rein pour attendre ! Héhé ! (reprend) Le sorcier ne pouvait plus ni dormir ni manger, avec cette marmite à côté de lui,…
Tout le monde : (depuis les coulisses) Tu m'étonnes…
L'auteur : (imperturbable) …mais elle refusait de le quitter et il ne pouvait la faire taire ou la forcer à l'immobilité. Enfin, le sorcier ne put en supporter d'avantage.
Drago : Venez m'apporter tous vos problèmes, tous vos ennuis, tous vos malheurs !
L'auteur : S'écria-t-il en s'enfuyant dans la nuit, la marmite sautant derrière lui sur la route qui menait au village.
Drago : Venez ! Je vais vous guérir, vous remettre sur pied, vous réconforter ! Avec la marmite de mon père, j'apaiserai tous vos maux !
L'auteur : La redoutable marmite bondissait toujours derrière lui, il courut le long de la grand-rue, lançant des sortilèges en tous sens. À l'intérieur d'une des maisons, les verrues de la petite fille disparurent pendant son sommeil,…
Parvati : (sourire nostalgique) Dommage, j'commençais à bien l'apprécier comme ça…
Pansy : (boude / marmonne) Saleté de Griffy !
L'auteur : …grâce à un sortilège d'Attraction, la chèvre perdue fut ramenée d'un lointain bosquet d'églantiers et remis en douceur dans son écurie le bébé malade fut inondé de dictame et se réveilla rose et frais. Dans chaque maison où s'étaient répandus maladie et chagrin, le sorcier fit de son mieux et peu à peu, la marmite, à côté de lui, cessa de gémir et d'avoir des haut-le-cœur. Elle devint silencieuse, propre et brillante.
Drago : (reprend son souffle) Alors, marmite ? Euh ! Mon maître ?
Voldemort : (reprend l'apparence de Tom Jedusor) Ce n'est pas trop tôt !
L'auteur : Tandis que le soleil commençait à se lever, la marmite recracha la pantoufle qu'il avait jetée dedans et lui permit d'en chausser son pied de cuivre. Puis ils retournèrent tous deux dans la maison du sorcier, le bruit de pas de la marmite enfin assourdi. Mais à compter de ce jours, le sorcier aida les villageois comme son père l'avait fait avant lui, de peur que la marmite ne se débarrasse de sa pantoufle et se remette à sauter.
Voldemort : (sourire sadique) Traumatiser le fils Malfoy c'est fait, passons aux parents maintenant !
L'auteur : …FIN.
