Coucou tout le monde ! Il y avait bien longtemps que je n'avais publié ici, sur la page des Fanfic de S.G.A.

J'espère que cette nouvelle fic vous plaira.

Cette fois-ci pas de slash ! Désolée pour les squirrels fan de slash !

(Alors Elizabeth est toujours là !)

(Carson est toujours vivant)

(Rodney n'a pas encore commencé sa liaison avec Jennifer)

Les personnages ne m'appartiennent pas... en grande partie, bien sûr.

NB : Je corrige mes fautes au fur et à mesure que je les vois.

Qui es-tu Monsieur ?

SgA1 était en plein débriefing quand l'alarme se déclencha, aussi tous se précipitèrent.

- On a un code ? Demanda Liz au jeune homme installé devant la console de commande de la porte.

- Oui, Madame, c'est le SGC.

« Atlantis, ici le Général Landry... »

- Général quelle surprise ?... Que se passe-il ? Il y a un soucis ?

« Non, mais je dois parler en privé avec le Dr McKay. »

- Je vous le passe.

Le technicien fit deux petites manipulations et Rodney pu parler tranquillement avec le général.

- Général...

« Désolé de vous déranger mais des personnes vous recherches... »

- Pourquoi ?

« Connaissez-vous une certaine Diane Franck ? »

- Oui... Qu'est-ce qu'il se passe ? Fit-il intrigué et un peu inquiet.

Les autres avaient remarqué un léger changement dans son comportement.

« C'était une amie à vous ? »

- C'est plus que ça...

Les autres étaient vraiment intrigués.

« Je suis dans le regret de vous annoncer que votre amie est décédée, il y a environ 6 mois... »

- Quoi ? Fit-il d'une voix légèrement tremblante.

« Je suis vraiment désolé... Mes condoléances... »

- Merci, fit-il le visage triste.

« Comme je vous le disais, des personnes vous recherche, deux avocats et un notaire. »

- Pourquoi ?

« Je ne sais pas, mais cela un rapport avec votre ami... Il faudrait que vous rentriez sur Terre dans les plus bref délai... Un avion vous conduira à Toronto. »

- D'accord... Le temps de préparer un sac et j'arrive...

« Très bien... Nous vous attendons... Et encore désolé pour votre amie. »

- Merci.

Et la communication se coupa en même temps que le vortex. Rodney posa le casque sur la console avant de se prendre le visage quelques secondes entre ses mains et de pousser un soupir de tristesse.

- Rodney ? Fit John.

- Je dois partir sur Terre... Je... Je vais préparer mes affaires, fit-il les yeux rougit.

Et il partit sans plus attendre, il n'avait pas envie d'en dire plus à ses amis. Il n'en avait pas le courage.

- Il a du apprendre une mauvaise nouvelle.

- Surement John.

- On peut faire quelque chose pour Rodney ? Demanda Teyla.

- Pour l'instant non... Zelenka s'occupera du service durant son absence.

Et une heure plus tard, Rodney traversa la porte, le visage fermé.

Le général Landry l'accueillit et lui expliqua qu'un de ses hommes le conduirait à l'aéroport.

Deux heures plus tard il partait pour Toronto. Durant le voyage, Rodney revoyait, dans ses souvenirs Diane. Ils avaient vécu ensemble près de trois ans mais quand Rodney l'avait demandé en mariage, elle avait fuit. Il l'avait cherché pendant des semaines et avait fini par la trouver mais elle ne voulu plus le voir... Il n'avait pas compris pourquoi et les amis de la jeune femme bien que triste pour eux avaient respecté le choix de la jeune femme aussi ils étaient restés muets face à ses interrogations. Pourquoi l'avait-t-elle quitté aussi brutalement ? Et six mois après la rupture il avait pris la décision de partir sur Atlantis pour oublier sa douleur.

Quatre heures plus tard, il arriva à Toronto et fut accueilli par un des deux avocats. Celui-ci avait été avertit par Landry et maintenant il faisait le pied de grue avec une pancarte où était inscrit le nom de Rodney.

- Dr McKay ? Rodney McKay ?

- Oui, c'est moi.

- Bonjour, dit l'homme en lui serrant la main. Je suis Maître Carmichael, un des deux avocats de votre ancienne compagne.

- Bonjour...

- Toutes nos condoléances pour Diane.

- Merci.

- Nous allons aller directement à mon bureau. Mon collègue et le notaire nous y attende.

- Bien, je vous suis.

Ils sortirent de l'aéroport et prirent un taxi. Ils arrivèrent 1/2h plus tard au bureau.

- Dr McKay, bonjour je suis Maître Williamson, je suis le second avocat.

- Et moi je suis Maître Jenkins, le notaire de Diane Franck.

- Bonjour, fit Rodney en serrant les mains.

Chacun firent leur condoléances au scientifique puis entrèrent dans le vive du sujet.

- De quoi est décédé Diane ? demanda Rodney.

- D'une leucémie... Cela a durée 6 ans.

- 6 ans...

C'est alors qu'il eut un blanc. 6 ans. Lui cela faisait 5 ans qu'il n'était plus sur Terre... Il venait de comprendre pourquoi elle l'avait fuit précipitamment.

- Pourquoi ?... dit-il en se levant. Pourquoi elle ne m'a rien dit ?

- D'après ce qu'elle m'avait dit, elle ne voulait que vous la voyez mourir après ce que lui avait dit les médecins. Il ne lui donnait pas plus d'un an à vivre... Elle savait qu'elle était malade depuis à peu près deux semaines quand vous avez fait votre demande..., fit Carmichael.

- Puis elle a eut une légère rémission durant presque deux ans et c'est trois dernières années elle s'est accrochée à la vie pour quelqu'un, rajouta Williamson.

- Quelqu'un ?

- Oui... Et c'est pour cela que vous êtes là Dr McKay.

Rodney ne comprenait plus rien. Pourquoi lui.

- Elle vous laisse son plus beau trésor... Le fruit d'un Amour, fit le notaire.

- Un enfant ? Mais pourquoi moi ? Il n'a pas un père ? Fit-il avec une pointe de colère.

- Vous... êtes... son père, fit l'homme charger du testament.

- Que... Quoi ?

Il dut s'asseoir tellement la surprise était grande et surtout inattendu. Il lui fallut quelques secondes pour se reprendre.

- Vous êtes sûr ?

- Elle n'a connu personne d'autre à part vous, dit Carmichael... Quand elle vous a quitté elle ne savait pas qu'elle était enceinte de deux mois. Les symptômes de sa leucémie avait masqué les premiers effets de la grossesse... Cet enfant est votre portrait... et celui de Diane, fit le jeune avocat avec tristesse.

Il sortit d'un dossier une photo et la tendit à Rodney. Il put voir sur la photo, une petite fille d'environ 5 ans. Elle avait les yeux bleus et le sourire de Rodney, mais elle avait la blondeur et le visage fin comme sa mère. On aurait une petite poupée.

- Co... Comment s'appelle-t-elle ? Fit-il la voix légèrement enrouée.

- Elle s'appelle Amy Meredith.

Rodney sourit légèrement malgré ses yeux rouge. Elle lui avait donné son prénom.

- Elle... Elle est où... pour l'instant ?

- Dans un foyer... On a mis un peu de temps à vous trouver... C'est votre soeur qui a fait en sorte de prendre contacte avec l'armée pour vous prévenir. On en a déduit que vous étiez sur un projet top secret, d'où votre longue disparition, fit Williamson.

- Oui, en effet.

- Quand les médecins ont découvert qu'elle était enceinte, elle ne pouvait plus avorter, aussi ils ont suivit de très près l'évolution de sa grossesse et sa leucémie. On l'a beaucoup entouré..., fit Carmichael avec encore plus de tristesse. Elle était mon amie et je n'ai pu l'aider.

- Vous...

- Oui... On voulait vous avertir mais elle nous l'a défendu... Elle voulait que vous viviez votre rêve de grand astrophysicien... Cela peut paraître égoïste de sa part que de vous imposer Amy maintenant mais, essayez de la comprendre.

- Je ne la juge pas, je suis juste très déçu qu'elle n'est pas voulu de moi, alors qu'elle en avait besoin... Elle m'a quitté pour combattre seule cette maladie, alors que nous nous aimions... J'aurai préféré vivre avec elle, même si j'aurai été veuf au bout d'un an, que de savoir 6 ans plus tard pourquoi elle m'avait abandonné.

Le silence s'installa quelques minutes. Carmichael sortit de sa malette une enveloppe et la tendit à Rodney.

- Elle vous a laissé une lettre.

Rodney la prit et reconnue l'écriture fluide de Diane. Les trois hommes quittèrent la pièce, le temps qu'il lise tranquillement la lettre. Il l'ouvrit et prit d'une main légèrement tremblante les feuilles s'y trouvant. Il les déplia et commença à lire.

Mon très cher Rodney,

Si tu as cette lettre entre tes mains, c'est que je ne suis plus de ce monde.

Je suis vraiment désolée de t'avoir laissé dans l'ignorance, mais je ne voulais pas que tu gâches ta carrière pour moi. C'était égoïste de ma part mais je savais que tu adorais ton métier et je ne pouvais supporter l'idée que tu restes auprès de moi pour prendre soin de ma santé. Tu étais la personne la plus importante à mon coeur mais je ne voulais pas t'imposer mon calvaire... Ne m'en veut pas même si tu as toutes les raisons du monde et au-delà. Essaie juste de me comprendre.

Je suis également désolée de t'avoir caché l'existence d'Amy et de te l'imposer maintenant. Dans cette histoire la petite n'y est pour rien, ne soit pas en colère contre elle alors que tu es en colère contre moi... Elle ne t'a vu qu'une fois, il y a longtemps, en photo, je lui ai dit que tu étais son papa, mais je ne suis pas sûr qu'elle s'en souvienne, elle était vraiment petite quand elle me l'a demandé. Elle a tiré un peu de toi, elle est timide mais maligne et elle a un peu d'avance sur les autres enfants. Environ deux ans.

J'espère que tu l'aimeras de tout ton coeur. Je te confis notre petit fruit d'amour. Elle a besoin de toi.

Je veux que tu saches une chose : c'est que je t'ai toujours aimé, tu as toujours été dans mes pensées. J'ai réalisé bien que trop tard que j'aurai du te dire la vérité au lieu de fuir, j'aurai aimé que tu me tiennes dans tes bras comme tu le faisais si souvent. J'aurai voulu partir le coeur léger et non remplit de haine envers moi même.

Pardonne moi, pour tout le mal que je t'ai fait... Et j'espère qu'un jour Amy me pardonnera elle aussi.

Je t'aime du plus profond de mon coeur Rodney.

Adieu... Diane.

Rodney posa les feuilles, et enfouit son visage entre ses mains, il laissa libre court à ses larmes. Il avait besoin d'évacuer. Il devait tout évacuer : colère, tristesse, compréhension.

Il ne se calma qu'au bout de quelques minutes et il ne sortit du bureau que 10 min après avoir fini de pleurer.

- Je... je voudrais aller... me reposer un peu... et après aller sur sa tombe.

- Bien sûr... Venez, nous vous avons réservé une chambre d'hôtel.

Il fut conduit à l'hôtel où il se reposa un peu puis Carmichael l'emmena sur la tombe de Diane. Ils y restèrent une bonne demi-heure. Rodney fit ses adieux à celles qu'il avait tant aimé puis ils s'en allèrent.

- Pour Amy... que comptez-vous faire ? Demanda le jeune avocat.

- Je vais m'occuper d'elle... Elle est tout ce qu'il me reste... Mais j'ai peur qu'elle ne veuille pas de moi... Je... Je n'ai jamais été douer avec les enfants...

- Votre soeur a bien une petite fille, non ?

- Oui, mais... Durant un moment on a été en froid et je n'ai connu Madison qu'il y a deux ans. J'essaie d'être un bon tonton mais être père cela m'effraie énormément... On ne peut pas dire que j'ai eu le meilleur exemple avec mon père...

- Je comprends...

- Et surtout, je vais devoir abandonner mes amis et mon travail.

- Pas nécessairement...

- Comme vous le savez, je suis en collaboration avec l'armée sur une affaire top secrète, aussi, si je veux m'occuper de ma fille, je dois abandonner presque 6 ans de ma vie... Mais pour Amy je le ferai, avec quelques regrets certes, mais il en va du bien être de mon enfant.

- Oui, vous avez raison.

- Quand pourrais-je la voir ?

- Demain je pense, je vais avertir le directeur du foyer...

- Merci... Comment va-t-elle depuis la disparition de Diane ?

Le visage de l'avocat se referma quelque peu.

Elle s'est renfermée, elle ne parle presque pas... Elle reste souvent assise toute seule sur une balançoire. Les autres enfants voudraient jouer avec elle, mais elle ne le fait que rarement... Elle se réfugie sinon dans le dessin et dans les maths...

Rodney, après la description de l'état émotionnel de sa petite fille, avait l'impression de se revoir au même âge. Il continua à poser quelques question jusqu'à ce que Carmichael le dépose à son hôtel.

Il monta et se coucha directement. Il voulait être en forme pour se présenter à sa petite fille, mais surtout il voulait réfléchir tranquillement sur comment il le ferait. Il avait peur que cela provoque un choc supplémentaire à sa petite fille de 5 ans.

Ce fut sur ces dernières pensées qu'il s'endormit.

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bisous.