The Night Sunshine
- The Hope of my love -
Illumine-moi de ta lumière, toi seule peux le faire. Continue tes caresses sur mon corps nu, continue de me murmurer ses mots doux au creux de mon oreille pour l'éternité. Je ne supporterai pas de te perdre, je ne pourrai vivre sans toi … toi celle qui m'a offert son âme, son corps, son cœur. Tu es devenue le soleil de mes nuits, la lune de mes envies. Tu m'ébloui par ta beauté, comme la lune dans ce ciel si obscur. À chaque fois que je frôle tes lèvres, je me laisse bruler par ton soleil.
Le monde dans lequel je vis n'as rien de plaisant pour toi, Rei … Mais mon égoïsme m'oblige à te demander de rester ici, avec moi. Je sais que tu détestes le travail que je fais, si on peut vraiment appeler ça un travail en fait ! Tuer … tuer pour survivre, voler pour ce nourrir et aller contre les lois pour gouter à cette liberté. Mais sommes-nous vraiment Libre, Rei ? Non, nous ne l'avons jamais été … il est temps pour nous deux d'y gouter maintenant. Enfuyons-nous ensemble, Rei …
Le quartier dans lequel je vivais avec Rei fut réveillé par des coups de feu et les cris affolés des gens qui avaient eu le malheur d'être sur notre chemin. Après avoir décidé de s'enfuir du repère du plus gros gangster de la ville, ses hommes de mains nous poursuivaient trois mètres derrière. Cinq gros Colos, flingues chargés nous criaient de nous arrêter.
Bien que le quartier soit près des portes de la ville, il fallait quand même parcourir un assez long chemin avant d'y arriver. À chaque raccourcis envisageables, je pivotais sur moi-même pour tirer sur les opposants avant de m'engouffrer dans un sentier étroit qui séparait les maisons, les une des autres.
- Un, deux, trois, quatre … cinq ! BA NG !
On pouvait dire que les sentiers étaient un vrai labyrinthe si c'était la première fois qu'on y entrait, mais après 10 ans vécu ici au service de Swarf, le boss de la ville le plus cruel et le plus laid que l'on puisse trouver dans tout l'univers, c'était un jeu d'enfant de s'y retrouver. Même si cet homme m'avait adopté, à la place de me laisser mourir, jamais, jamais je ne lui serais reconnaissant de rien. Mon enfance à ses côtés à toujours été horrible, des mes 9 ans, il m'avait appris comment me servir d'une arme. Ma première mission fut de tuer mon voisin de palier … un jeune homme très aimable, sympathique, il allait se marier le mois qui suivait et attendait un enfant avec sa femme. Cependant malencontreusement, il devait des dettes à Swarf. Je me souviens encore son sang giclé de son visage horrifié quand il comprit que je pointais une arme sur sa tête.
Swarf n'était qu'une ordure … il fallait partir, aussi bien à cause de lui que pour l'autre raison. L'autre raison … mon passé. Avant mon adoption, je ne me rappelle de rien comme si je n'avais jamais existé. Swarf m'a dit qu'il m'avait trouvé aux portes de la ville inconsciente, mais dois-je vraiment croire ce qu'il a dit ? Ne m'aurait-il pas menti comme toutes les autres fois ?
Mais malheureusement je n'avais pas le temps de penser à tout ça, il fallait d'abord que j'arrive à sortir du merdier actuel. Les portes, je les vois, elles sont ouvertes, c'est l'heure ou les marchants entrent dans la ville. Les gardes sont bien trop occupés à fouiller les cargaisons pour s'apercevoir que nous nous enfuyons. Même une fois les portes passées, nous n'avons pas arrêté de courir, trop peur de savoir si quelqu'un nous poursuivait encore !
Essoufflée, je suis tombée à genoux au pied d'un arbre qui trônait de sa hauteur la forêt.
Une fois de plus, je sentais que je repartais dans mes pensées quand soudain un corps se colla à mon dos. Je pouvais sentir son corps contre le mien ainsi que son souffle dans mon cou. J'ai toujours apprécié l'étreinte que Rei m'offrait, sa douceur, et son amour réconfortant n'avaient aucun prix.
- « On a réussi … on est partie, Rei » lui avais-je dit avec des larmes qui commençaient à perler sur mes joues.
- « Ne pleure pas, Lena … Nous sommes libre … enfin libre » Sur ses mots elle passa sa main sur mes joues pour essuyer les larmes.
Elle m'offrait toujours le plus beau de ses sourires dans ses moments là, si rayonnant … je n'avais jamais compris comment une personne comme Rei avait réussi à survivre dans ce monde, en ayant toujours autant d'espoir. De ce que je me souviens, Rei a toujours été à mes côtés. Depuis que nous sommes arrivées dans cette ville de gangsters, elle était toujours là dans mes moments durs à me réconforter, à me soutenir, à m'enlacer. Son amour a toujours réchauffé mon cœur, ca doit être pour ça que je l'aime tant. Même ci c'est un amour interdit, je ne sais pas contenir mes sentiments, j'ai besoin de lui exprimer, montrer combien je l'aime et je la désire. Ce n'est pas le fait qu'elle soit une femme qui me plait, mais son être doux, c'est elle que j'aime. Inconditionnellement mes lèvres se rapprochaient de plus en plus des siennes, jusqu'à les effleurer avec mon souffle pour finir par se poser sur celles-ci. Au premier contact ce ne fut plus qu'un baiser chaste, mais celui-ci devient de plus en plus passionné, amoureux, langoureux. Je sentais qu'elle appréciait ce contact, elle gémissait intérieurement et laissait ainsi un espace suffisant dans sa bouche pour laisser passer ma langue qui venait danser avec la sienne. Ce fut avec beaucoup de tristesse que je du me séparer de sa bouche pour reprendre une bouffée d'air, mais ce n'était pas satisfaisant pour Rei, elle se place au dessus de moi, et commença à m'embrasser les partie dénudée qui s'offrait à elle. Jamais assez, elle décida de m'ôter le peu de vêtements que j'avais, pour commencer à baiser mon corps de ses douces lèvres. Tirant son visage vers moi, je capturais ses lèvres pour commencer à la déshabiller à son tour. Je ne pu me retenir de jouir sous les caresses de Rei, ainsi que sous l'agilité de ses doigts. Nos corps nus l'un contre l'autre s'unissaient à la perfection. Notre amour s'exprimait dans toute sa beauté entourée par la nature curieuse qui elle aussi découvrait chaque parties de nos corps dénudés.
Mon espoir réside dans le cœur de mon amour, la lumière de mes ténèbres, le soleil de mes nuits.
Ce n'est que le commencement de la vérité de mon passé …
