TAICHOOOOOOOO ou Kage Ookami 51 , t'as vu ? J'écris ^^ bon ok j'écris pas le chapitre de notre fic mais j'écris. C'est un bon point non ?
Ou alors c'est aussi : comment tout faire pour ne pas réviser pour ses partiels qui sont lundi matin à 8h ?
A vous tous - si BLEACH m'appartenait , en lisant mes fics, vous voyez ce que je ferais de certains personnages. Donc il est préférable que cette oeuvre ne soit pas mienne.
Bien à vous. Bonne lecture.
Les fêtes de fin d'années venaient de passer. Encore de bons souvenirs avec tout le monde. Les repas qui n'en finissent pas, les cadeaux, les sorties entre amis... bon l'ombre au tableau, c'est bien les missions et les dossiers …. mais Matsumoto Rangiku avait toujours réussi à faire ce qu'elle voulait quand elle le voulait dans sa division. Ca comprend les missions intéressantes donc celles dans le monde d'Inoue , les entrainements des shinigami de la Dixième Division et boire un petit coup avec ses amis ou seule.
Pourtant, lors des voeux de Genryuusai- Sotaicho, une étrange mélancolie s'était emparée de notre blonde vénitienne , son regard glissant entre SoiFong-Taicho et Unohana-Taicho n'y rencontrant qu'un léger vide puis le regard compatissant de Kira-Fukutaicho.
Flash-back
une lumière , l'emportant vers le Garganta ouvert il y a peu par un Menos Grande, l'emmenant vers sa nouvelle résidence, Gin se tourna un peu vers son amie d'enfance et dit faiblement, avec un sourire où le regret se lisait clairement : « Gomen na, Rangiku » (Ndt : Désolée, Rangiku)
Fin du Flash-back
Au moment où cet événement lui revenait en tête, le vent soufflait, faisant voler ses mèches devant elle.
- bonne année, Gin, cette année je ne te souhaiterais qu'une seule chose …... Ne meurs pas, pensa-t-elle en levant les yeux au ciel en une prière muette.
Hitsugaya-taicho n'était pas un génie pour rien. Sans regarder sa subordonnée, il savait qu'elle jouait une comédie presque tous les jours. Lui non plus n'était pas en reste... puisqu'il lui mentait . Soit par omission mais il lui mentait quand même.
Il avait été interdit de révéler qu'Ichimaru Gin était réapparu dans le ciel de la Soul Society et plus précisément au dessus de la Première Division. Il s'avérait qu'il venait finir son rapport d'observation à Sotaicho qui était bien au courant de la véritable situation.
Sachant sa Fukutaicho survivante plus qu'autre chose depuis son départ, Hitsugaya avait été plus en colère encore lorsqu'Ichimaru lui avait demandé de ne rien dire de son retour à la joie blonde. Il était revenu en si piteux état qu'il ne voulait pas l'inquiéter pour rien. Etait-il idiot au point de ne pas comprendre la détresse de son amie ? N'avait-il pas compris le déchirement qu'elle éprouvait à sa trahison? Au moment de lui mettre Haineko sous la gorge?
Serrant les poings, il se détourna du balcon où Sotaicho avait émis ses voeux et partit rejoindre le banquet. En tant que Juubantai-Taicho il devait faire acte de présence. De même que sa subordonnée. Il allait donc encore une fois la voir sourire comme si de rien n'était, rire avec ses amis et les taquiner comme d'habitude afin que personne ne sache ou n'ait même le soupçon de croire qu'elle pleurait.
Dieu, qu'il se haissait , lorsque le soir en montant dans ses appartement, il entendait la blonde pleurait et regrettait de n'avoir jamais été honnête avec « Gin ». Qu'il le haissait LUI ! Hinamori puis Matsumoto. Cet homme perfide et vil ne comprenait vraiment pas le lien qui pouvait unir. Il comprenait encore moins ce que Rangiku, sa soit-disante, meilleure amie ressentait.
-taicho ? ! vous allez où ? La fête c'est à gauche.
A force de réfléchir, il n'avait même pas fait attention à où ses pas le menait. Soupirant, il se tourna vers sa Fukutaicho. La détaillant un instant, il y vit cette fois encore combien elle était triste.
-va à la fête, je t'y rejoindrais.
- mais ….. taicho
- vas-y je te dis! J'ai à faire avant de m'y rendre ,répondit-il plus sèchement qu'il ne le voulait.
Hitsugaya se détourna et repris son chemin, laissant sa subordonnée étonnée puis maugréant dans la barbe qu'elle n'avait pas. Il était ainsi. Jamais expressif, butor mais futé quoique encore aveuglé par son devoir et ce qu'il croyait qu'on attendait de lui. Pourtant, en ce moment, rien ne le poussait à faire ce qu'il comptait faire. En plus cela le répugnait.
Gagnant rapidement une chambre qu'il avait évité au point d'emprunter le chemin le plus détourné possible pour aller voir Hinamori lorsqu'elle demeurait dans cette division, Hitsugaya se demanda encore ce qu'il allait dire. En poussant la porte, il sut que ce qu'il allait dire n'était pas des plus approprié au vue de la relation qu'il entretenait avec cette personne.
- quand est-ce que tu vas enfin te bouger pour aller la voir ?
Niveau entrée, il y avait mieux. Niveau langage aussi. Mais il n'avait pas pu se retenir. Face à lui, se tenait l'homme qu'il abominait …... bon c'est un peu exagéré aujourd'hui mais... ça expliquait surement son animosité.
Le regard triste, parmi nombres bandages sur lui dont un sur l'abdomen, Gin était assis près de la fenêtre, tourné en direction de la place où s'était tenue l'allocution de sotaicho et où allait se déroulait la fête qui s'en suivait.
L'instant fugace où la surprise peignit le visage de l'ex-Sanbantai-taicho fut vite remplacé par une expression franchement amusée. Toutefois, hitsugaya s'en rendit compte , la tristesse qu'il lisait dans les traits et la posture de son interlocuteur était la même que celle qu'arborait sa subordonnée. Cachée mais visible. Un paradoxe ...qu'ils incarnaient très bien tous les deux.
- bonjour à vous aussi Hitsugaya-taicho. Venez vous me tuer ?
Comment désarçonner en une phrase ? Si vous ne savez pas, demandez des cours privés au pire homme que le Juubantai Taicho ait connu. Oui il exagère. Avait-il l'air de vouloir le tuer ? Bien que l'envie a été fortement présente jusqu'à encore récemment.
- Je ne salirais pas hyorinmaru.
- ça c'est méchant , sourit le kitsune.
- Quand compte-tu te montrer ?
Aller savoir si c'est le soupir qu'il poussa ou l'homme en lui-même mais Hitsugaya se sentait sur le point d'exploser. Il étudia rapidement ses chances s'il décidait de trainer de force le « malade » par le col. Au moment où concluait qu'il pouvait le faire sans trop de dommages pour lui, il se raidit.
- elle m'attend à ce point ?
- hein ?
- Rangiku... elle m'attend au point que son « petit taicho » vienne me sommer de réapparaitre ? Ce même taicho qui me hait pour le mal que j'ai fait à celle qu'il aime ?
Le tuer était peut être la meilleure solution en fait. Non mais. Genre, il aimait Hinamori. Si jamais, Hitsugaya rougissait , là, il était foutu. Hé merde ! La chaleur de ses joues le trahissaient. Et le sourire taquin qu'arborait Ichimaru l'amenait à reconsidérer son idée de le tuer.
- Matsumoto est assez honnête pour t'être restée fidèle malgre tout.
La contre-attaque était piquante et blessante. Juste retour des choses selon Hitsugaya.
Gin baissa la tête, une tristesse infinie emplit l'air de la chambre.
- Matsumoto t'attend mais elle fait mal son travail. J'ai besoin de ma fukutaicho. Il lui manque une part importante d'elle. J'ai donc BESOIN que tu la rendes heureuse.
Se frappant mentalement, Hitsugaya s'insulta de sentimental. Depuis quand était-il devenu ainsi ? Surement que les livres d'Hinamori avait fini par déteindre sur son comportement. Soupirant, il décida d'abattre sa colère et sa réserve.
- Matsumoto n'est plus complète depuis un moment. Je dirais depuis que tu t'es considérablement éloigné d'elle. !cela date d'avant ta fausse trahison.
- trahir la Soul Society n'a pas été dure. La rancoeur de mon enfance n'avait qu'à resurgir. Trahir Rangiku c'est comme...
- te trahir toi.
Pourquoi le regardait aussi surpris ? C'est pas parce qu'il mesure 1m33 et manie la glace , qu'Hitsugaya était insensible et ignare. Il était juste très timide dans sa propre vie sentimentale.
- perspicace.
- évident , je dirais.
- mais impossible.
- tu te mets toi même des obstacles qui n'existent pas. Ne me parle pas de « pardon » ou autre. Sans connaître la situation, Matsumoto t'attend. Traitre ou pas.
- lorsqu'elle saura...
- elle fera comme tout le monde... ou mieux encore, elle pleurera en te traitant d'idiot.
Imaginant la scène, Hitsugaya se dit qu'il n'avait pas si tort que ça. Et le fin sourire d'Ichimaru lui appris qu'il avait tous deux la même scène sous les yeux.
- je ne suis pas encore en état.
- encore un obstacle à la vérité
- lors de ton retour, plus mort que vivant, tu as émis deux souhaits : celui que tous les taicho et Kira-fukutaicho soient au courant de la vérité de tes actes ; le second, que Matsumoto ne sache rien de ton retour. Pourquoi ?
Mais pourquoi je ne rêve que de Ginran triste ? Imaginez vous que tout ça je l'avais imaginé avec Rangiku à la place de son taicho. Bien sur, elle «était en larme , expliquait qu'elle avait fait une fausse couche etc …..
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Je pense arriver à faire quelquechose en Happy.
Amethyste alias Mau-taicho.
