Coucou mes lapinous .
Voici mon premier Destiel, dans un univers alternatif, soyez indulgent ^^!
On se retrouve en bas, a tout à l'heure mes pancakes.


Je mourrais en silence jusqu'à ce que tu m'apprennes à parler.

Chapitre 1: Cours particuliers.

Pochette en main et sacoche posée sur la hanche droite, le jeune homme marchait d'un pas décidé dans les chaudes rues d'été. Ses cheveux noirs volant au vent tel les ailes d'un corbeau tandis que ses iris bleus détaillaient les différents comportements des passants. De la mère de famille énervée contre son fils, aux personnes âgées, sans oublier l'homme d'affaire pressé et le sdf allongé par terre. Comme à son habitude, sa nature avait prise le dessus sur ses réflexions et il s'était arrêté pour lui offrir un sandwich qu'il venait d'acheter au supermarché situé à l'autre bout de la rue. Né altruiste, le brun avait toujours essayé d'aider le maximum de personnes autour de lui, même les cas dit ''déséspèrés". C'est d'ailleurs sa générosité qui l'avait poussé à construire une agence de soutien scolaire pour jeunes en difficultés, en plus de son emploi de serveur. Aidé par sa soeur, Anna, l'affaire s'était révélée florissante. Et c'est grâce à sa boîte qu'il se retrouvait là aujourd'hui, dans ses rues bourgeoises, s'apprêtant à rencontrer son élève.

Un mardi matin, alors qu'Anna été partit chercher le déjeuner, le téléphone s'été mis à sonner. Ayant décrocher, Castiel avait fait la connaissance d'un dénommé Bobby, un homme qui, au son de sa voix, devait avoir atteint la cinquantaine. Le vieille homme lui avait avoué être l'oncle de deux jeunes garçons formidables, Sam et Dean. Sam avait aussi 16 ans, tout comme lui, tandis que Dean avait 18 ans et venait d'atteindre sa majorité. L'homme lui avait alors expliqué que le problème ne venait pas de Sam, qui été un garçon très sage, poli et une vraie tête en classe. Non, le problème venait visiblement de l'aîné, Dean. Ce garçon qui été plus du genre rebel qu'obeissant. Populaire à son lycée, il redoublait sa terminale grâce aux insistances de son oncle et de son petit frère. Le jeune homme été apparemment très connu dans son lycée, voir toute sa ville, et les prétendantes ne manquaient visiblement pas. D'une nature rebelle, violente, orgueilleuse et séductrice, il se révélait être l'exact opposé de lui, qui été plus d'une nature calme et douce.

Peut-être était-ce la raison pour laquelle il avait accepté immédiatement d'aidé cette âme égarée. Il faut avouer que dès les premiers mots qu'avait prononcé l'oncle avec sa voix brisé de sanglots silencieux, il s'été juré de sauver ce garçon de cet univers cruel et égoïste. Anna avait essayé de l'en dissuader en lui expliquant que, malgré le fait qu'il été plus avancé que Dean intellectuellement puisqu'il avait sauté quelques classes et se retrouvait lui aussi en terminale, il n'en rester pas moins plus jeune. Cette mission semblait dangereuse mais Castiel se refusait à laisser tomber une âme meurtrie. Il avait rassuré Anna et avait fixé leur rendez-vous au Lundi suivant.

Et le voilà donc, à marcher dans les rues en cherchant déséspèremment l'adresse que lui avait indiqué le vieux monsieur. Ces rues bourgeoises lui rappelaient de très mauvais souvenirs qu'il préférerait oublier. Des images de lui, Anna ainsi que leurs deux seuls frères rester à ses côtés, Balthazar et Gabriel, s'imposait à son esprit. Ses jours passés à fouiller les poubelles à la recherche de nourriture ainsi que ses nuits à dormir sous des ponts, tous collés les uns aux autres en quête de chaleur, revenait hanté sa mémoire. Tout ça parce que leurs père, trop lâche, les avait abandonné. Secouant la tête en grognant, le jeune continua de détailler chaque maison jusqu'à ce que ses yeux s'arrêtèrent sur une bâtisse blanche qui se démarquée de par sa taille et sa beauté. Il vérifia l'adresse et, après avoir acquiescer, fourra le bout de papier dans la poche de son trench-cot.

Il gravit les quelques marches blanches avant de se retrouver sur le perron. De magnifiques pots de fleurs ornées les rampes alors qu'une balancelle trônait en son milieu. Il leva les yeux au ciel en pensant que la balancelle à elle seule pourrait rapporter assez pour nourrir une dizaine de sans abris. Il se stoppa devant la porte, une boule dans le bas du ventre, et hésita à frapper. D'une nature timide et réservée, il n'été pas très doué pour se faire des amis, voilà pourquoi il n'en avait d'ailleurs aucun. Cette pensée fit sourire Castiel. Ce garçon est vraiment l'exact opposé de moi. Il toqua doucement à la porte, n'aimant pas trop le bruit et préférant largement le plaisir du silence. D'un coup sec, la porte s'ouvrit en grand sur un homme d'un soixantaine d'années. Ses iris bleus détaillait le visage de l'homme et descendirent peu à peu vers son ventre bombé. Il releva le regard brusquement, ne voulant pas faire preuve d'une quelconque impolitesse. Une barbe encadrée sa mâchoire carrée tandis qu'une casquette été posé sur le sommet de son crâne, presque incrustée dans celui-ci.

"Bonjour monsieur."

L'homme écarquille les yeux et regarda autour du jeune, scrutant les environs.

"Personne n'est avec toi? Demanda t'il au bout de quelques secondes.

-Hum ... non.

-Attends, tu veux dire que ... tu es Castiel?

-Oui, monsieur."

Le vieil homme poussa un juron, pas assez fort pour que Castiel ne l'entende distinctement.

"Ecoute petit, tu m'as l'air vraiment très sympathique et bien élevé, mais il vaudrait mieux que tu rentres chez toi."

Castiel fronca les sourcils.

"Pourquoi cela, monsieur?

-Déjà, arrête de m'appeler monsieur mais plutôt Bobby.

-Très bien, pourquoi cela, Bobby?"

Bobby soupira longuement en secouant la tête de gauche à droite.

"Quel âge as-tu petit?"

Cette fois-ci, ce fut au tour de Castiel de soupirer.

"L'âge qu'il faut.

-Tu m'as l'air plutôt jeune et Dean plutôt coriace. Ce sera difficile pour toi.

-J'y arriverais monsi ... Bobby."

Bobby le jaugea quelques minutes avant d'hocher la tête.

"Bien. Mais si tu vois que tu as trop de difficultés, ou si quelque chose se passe mal, tu me le dis illico et j'appellerais ton agence pour qu'elle m'envoie quelqu'un d'autre. Compris?

-Oui, monsieur.

-Bobby.

-Oui, Bobby."

Un petit sourire étira les lèvres du vieillard. Il aimait bien ce garçon, aux airs doux et fragile. Dean ne ferait qu'une bouchée de lui, il ne lui donnait même pas une semaine, comme tout les précédents.

Bobby se décala pour laisse Castiel pénétrer dans sa demeure, et il attrapa deux manteaux aux portes-manteaux.

"SAM! DEPECHE-TOI! NOUS PARTONS!"

Castiel se tourna vers les escaliers et un jeune garçon, un peu plus grand que lui, descendit les marches quatre à quatre, arrachant sa veste des mains de son oncle à la volée, avant de se poster devant Castiel. Il n'été pas un peu plus grand que lui, mais beaucoup plus grand, presque deux têtes. Il lui tendit une main amicale, tandis qu'un sourire illuminait son visage.

"Bonjour, je suis Sam. Le petit frère."

Castiel fut amusé par la présentation, courte mais radicale, du ''petit fère"". Décidemment, il sentait qu'il allait aimer ce personnage. Il lui serra la main.

"Bonjour, je suis Castiel. Le professeur particulier."

Les deux adolescents se regardèrent quelques minutes, avant d'éclater d'un même rire franc. Bobby les regarda avec amusement.

"Je savais que vous vous entendriez bien."

Sam hocha la tête en levant les sourcils, se qui vola un petit sourire à Castiel.

"C'est pas que je veux pas vous laissez sympathiser mais Sam, on doit y aller. Comme prévu, tu as l'après-midi de libre avec Dean. Si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas. Fais comme chez toi!

-Oui Bobby."

Il rejoignit son oncle et tout deux sortirent.

"A plus tard, Castiel.

-Aurevoir, Bobby.

-Castiel hein? L'ange du Jeudi. J'espère que tu sauras faire des miracles." Dit le cadet.

Un frisson parcourut le dos du brun tandis que la porte se claquer, suivit d'un bruit de moteur et de pneus glissants. Castiel se retourna et sa vue fut accueillit par un immense salon, seulement séparé d'une magnifique cuisine par un petit muret, laissant une ouverture entre les deux pièces. Il se décida à visiter la maison. Il trouva trois pièces en bas: une salle de bain, un toilette et un bureau avec cloué sur le mur, le prénom Bobby en lettre de bois. Il grimpa les marches en laissant ses doigts frôler légèrement la rampe, en bois elle aussi, comme toutes les portes et presque la totalité de cette villa de style ancienne. Il ouvrit chaque porte et retomba sur une deuxième salle de bain, un deuxième toilette, la chambre de Bobby remplit de vin de qualité, la chambre de Sam remplit de livres et la dernière porte menée sur une bibliothèque, sans doute appartenant elle aussi à Sam. Décidemment, il allait adorer ce Sam.

Enfin, pas la dernière porte. Il se tourna vers le fond du couloir et s'approcha doucement de l'immense planche de bois. Il resta devant celle-ci pendant de longues minutes, l'appréhension le gagna alors totalement. Les paroles d'Anna comme quoi ce n'été pas une bonne idée et celle de Bobby comme quoi il pourrait changer de professeur résonnaient dans sa tête et il choisit de les repousser. Il avait jurer d'aider ce jeune homme et il ne manquait jamais à ses paroles. Il frappa doucement à la porte et fut accueillit par un grognement grave et envoûtant. Une voix attirant le désir. Il frappa à nouveau.

"Bobby! Je t'es déjà dit que toi et tes cours particuliers pouvaient aller vous faire foutre bien profond! Et là où je pense!"

Charmant. Il toqua à la troisième reprise en frottant se paumes moites les une contre les autres.

"BOBBY!

-Ce ... ce n'est pas Bobby."

Il entendit du bruit de l'autre côté de la porte jusqu'à ce qu'elle s'ouvre d'un coup sec, le faisant reculer d'un pas. Un très beau jeune homme se trouvait dans l'encadrement. Son corps mince, musclé, élancé, parfait, été recouvert d'un jean, de converses rouges et d'une veste de football américaine assortie. Ses cheveux châtains clairs était recouverts de gels et ses mèches de devant formés de petits piques tandis que ses yeux verts fixés le professeur. Leur regard se croisèrent. Vert contre bleu. Pomme contre Myrtille. Emeraude contre saphir. Forêt contre océan. Quand tout à coup, le plus vieux rejeta la tête en arrière, laissant apparaître la peau luisante de son cou, et éclata de rire.

"Attends, t'es qui toi? C'est toi mon prof particulier avec un nom digne d'une pub de dentifrice?"

Même si cette remarque l'avait profondément blessé, Castiel n'en montra rien. Il savait qu'il ne fallait jamais montrer ses faiblesses avec ce type de personnes sinon, ils les utiliseraient contre nous. Mais son prénom, c'est la seule chose que son père ne lui ai jamais donné.

"Je m'appelle Castiel.

-Ouais, c'est ça. Cartiel.

-Castiel. Et on ne dit pas "toi et tes cours particuliers", mais "tes cours particuliers et toi".

-Putain, c'est pareil. Fais pas chier. T'as quel âge toi?

-16 ans."

Dean pouffa de rire avant de sortir et refermer la porte derrière lui. Castiel fronca les sourcils.

"On ne va pas dans ta chambre?

-Castiel, tu sais que comme ça, dans un tout autre contexte, ta phrase peut avoir un tout autre sens."

Il lui fit un clin d'oeil ce qui arracha un roulement des yeux de la part de ce dernier.

"Non, dit il un peu vexé du peu de réaction qu'à son charme sur son jeune professeur, je ne laisse personne entrer dans ma chambre.

-Personne? Personne?

-Non.

-Sam? Bobby?

-Sam y entre mais je le vire, sinon personne ne l'a jamais vu."

Castiel se dit que ce lieu devait être privé et précieux pour lui.

"Bien!"

Dean frappa de ses grandes mains puissantes.

"On commence? Je parie que ces cours se révéleront ... intéressant."

L'intonation qu'avait prise la voix de Dean arracha un frisson à Castiel.

Bordel! Dans quoi s'été-il encore fourré?


Voilà pour le chapitre 1! Bon, il ne fait pas la taille de la Bible :jeux de mots de merde par rapport à Castiel: mais ce n'est que le début.

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