Voici finalement ma 2 éme (et dernière à ce jour) fic.

Je remercie les personnes qui ont eu la gentillesse de me laisser un petit mot pour la première et je m'excuse au passage si je ne pas pu appliquer l'intégralité des conseils que l'on m'a donné mais cette histoire étant déjà achevée (depuis juin ou juillet), je n'ai pas eu le courage de tout reprendre à 0, j'ai juste repris une ou deux petites chose par ci par là.

J'ai également essayé de corriger le maximum de fautes, désolée si j'en ai oublié.

Saison :2 – Après l'union fait la force - Référence à Trinity-L'expérience Interdite.

Lluvia

- VOUS POUVEZ ME DIRE CE QUI VOUS EST PASSE PAR LA TETE ?

Le Lieutenant-colonel Sheppard venait de faire une entrée fracassante dans le labo principal, visiblement de fort méchante humeur et plaqua violemment le dossier qu'il tenait dans les mains sur le bureau devant McKay.

- Non mais qu'est ce qui vous prend, Colonel. Protesta le ce dernier. Depuis quand hurle-t-on sur les gens comme ça, sans raisons.

- Sans raisons ? Et ceci, alors, vous n'avez rien à en dire, peut-être ? Accusa Sheppard désignant le document qu'il avait en mains quelques secondes plus tôt.

- C'est un rapport de mission, reprit sobrement le canadien.

Le colonel se saisit à nouveau du dossier et en tira une feuille qu'il brandit devant les yeux de Rodney.

-Et ça ? Ça ne vous dit rien peut être ?

Après y avoir jeté un regard rapide et indifférent

-Ce sont des résultats de labo. Répondit simplement le canadien qui avait parfaitement reconnu ces analyses et savait mieux que personne à qui elle appartenait et ce qu'elles contenaient.

-Si vous pouviez éviter de vous payer ma tête, McKay ! Répliqua froidement Sheppard

-Je ne vois pas trop ce que je pourrais, dire ou faire de plus. Reprit Mckay sur le même ton.

-Attendez, laisser moi réfléchir ... Me donner une explication, par exemple ?

-C'est davantage le domaine de Carson que le mien. Et je suis sur qu'il se fera un plaisir de parfaire vos connaissances médicales.

Sur ce, Rodney se retourna et s'adressant à Zelenka.

-Bon Radeck, c'est pour aujourd'hui ces résult...

Il n'eut pas l'occasion de finir sa phrase. Le colonel s'était planté devant lui.

-Vous ne croyez quand même pas vous en tirer comme ça, Mckay ! Je ne vous lâcherai que quand vous m'aurais dis ce qui vous a pris de vous injecter cette saloperie.

Le visage de l'astrophysicien se ferma complètement et il laissa planer quelque secondes de silence avant de répondre sèchement

- Je ne vois pas ce qu'il y en dire.

Ah il ne voyait pas ! Ce triple imbécile avait faillit y rester mais il ne voyait pas.

-Vous ne voyez pas? Avez vous seulement conscience de la quantité de cette enzyme que vous aviez dans le sang ? Presque autant que Ford ! Bon sang ! PRESQUE AUTANT QUE FORD, répéta plus fort le militaire.

-Et alors ?

-Alors ? Vous n'auriez pas pu trouver quelque chose d'un peu moins stupide, d'un tant soit peu plus réfléchi.

Rodney, reprit sarcastique.

-Suis-je bête. J'aurais du leur proposer de jouer ma liberté sur une partie d'échec, là au moins il faut réfléchir. Ou alors leur demandé bien gentiment de me laisser partir, c'est vrai, ils était si compréhensifs. Bah, ça sera pour la prochaine fois. Acheva t-il dans un sourire ironique.

- Arrêtez ce petit jeu, McKay, là ça ne m'amuse pas du tout. Rétorqua Sheppard qui devant l'attitude de son coéquipier sentait la colère monté à nouveau d'un cran.

- Mais je ne m'amuse pas moi, monsieur. Je travaille moi. Figurez vous. S'emporta à son tour Rodney. Et surtout, je crois n'avoir aucun compte à vous rendre. Si elles existaient, j'ai bien dis si, mes raisons ne regarderaient que moi et personne d'autre.

Rodney s'était levé signifiant qu'il mettait un terme à la conversation.

- Alors c'est ça, repris Sheppard agressif , le génial docteur McKay a voulu démontrer à tous qu'il pouvait tout régler tout seul, sans personne. N'est ce pas. Pourtant si j'ai bonne mémoire ça ne vous a pas réussit la dernière fois. Mais j'oubliai quitte à faire des conneries vous voyez ça en grand.

Rodney blémit. Sheppard lui s'en voulu aussitôt de cette allusion à l'épineux sujet qu'était Doronda.

-Écoutez ... commença le militaire soudainement radouci.

-Non vous, vous allez m'écouter. L'interrompit Rodney la voix pas très assurée. Quelque qu'est pu être mes motivations et quoique que vous puissiez en penser ... Cela aucune importances. Car au final qu'est ce que cela changé ? Rien ou du moins pas grand chose. Alors fichez moi paix

Et il sorti du labo. Sheppard sorti à sa suite après quelque seconde et voulu le rattraper mais il ne réussit qu'a le voir emprunter un transporteur et disparaître.

Il se maudit mais pourquoi avait -il fallu qu'il parle de Doronda. C'est alors qu'il réalisa une chose. En réalité Doronda été au centre de la conversation depuis le début. Doronda avait joué un rôle caché mais déterminant dans toute cette histoire.

Comment n'avait-il pas fait le rapprochement plutôt ?

Il était pourtant évident qu'un malaise s'était installer entre les deux hommes depuis l'échec du projet Acturus. John le vivait assez mal et se doutait bien que cela devait être la même chose pour Rodney, mais il ne se sentait pas la force de faire quoique ce soit. Pour dire la vérité il avait voulu donner une leçon au scientifique. Lui montrer que son entêtement et sa volonté de prouver qu'il était le meilleur était dangereux.

Mais a présent John réalisait qu'il regrettait d'avoir affirmer à Rodney qu'il lui faudrait de temps pour lui faire de nouveau confiance. Car c'était non seulement faux mais c'était sûrement à cause de ça que Rodney avait pris cette enzyme. Il avait voulu lui monter qu'on pouvait compter sur lui, lui faire confiance. Bref répondre à ce que le colonel lui avait affirmé ce jour là.

Bon sang, il n'avait jamais voulu ça. Il ne voulait que Rodney fasse ses preuves. Il n'en n'avait pas besoin. Mais surtout il ne voulait pas qui lui arrive quelque chose. Ils avaient déjà perdu Ford à cause de cet enzyme, et il ne voulait pas perdre McKay de la même façon. D'aucune autre d'ailleurs.

D'accord pour Doranda, McKay avait commis une erreur monumentale, une bourde titanesque mais qui n'effaçaient pas tout ce qu'il avait accomplit jusqu'à maintenant. Cependant sur le coup, et la colère aidant, il avait voulu faire comprendre au scientifique que cette fois ci il avait franchi les bornes, que son orgueil venait de causer un véritable désastre et que c'était intolérable ...

Sans compter qu'il en avait voulu terriblement au canadien, car pour Sheppard celui-ci avait utilisé leur amitié pour le convaincre de défendre le projet, et il ça il avait du mal à le digérer. Alors quand Rodney avait remit sur le tapis la question de la confiance il n'avait pas pu s'en empêcher, il ne tomberait pas deux fois dans le panneau.

Il pensait avoir réagir comme tout à chacun l'aurait fait dans sa situation, n'était-il pas dans son bon droit après tout ? Sans doute. Alors pourquoi se sentait-il si mal d'un seul coup comme s'il n'avait pas fait ce qu'il devait

Il repensa alors l'échange qu'il avait ce jour là, avec le lieutenant Cadman et Carson.

Il s'était rendu à l'infirmerie, il sortait d'un séance d'entraînement et venait, comme d'habitude, de se faire battre à plat de couture par Teyla. Bon ça c'était pas nouveau, mais là la jeune Athosienne paraissait tout particulièrement de mauvaise humeur. Il n'avait pas trop pu obtenir d'explication, il avait juste compris qu'il devait avoir un lien avec Ronon. Mais impossible d'avoir de réelles explications. Quoiqu'il en soit il avait eu droit à une séance d'entraînement musclée et il avait finalement récolté un mauvais coup. Bon, rien de bien méchant mais son dos était tout de même un peu douloureux.

Lorsqu'il avait franchit la porte, il avait trouvé Cadman en grande discussion avec Beckett. Décidément en voici une qui commençait à passer beaucoup d'heures à l'infirmerie pour quelqu'un de tout évidence en pleine forme.

- Et moi, insistait Laura, je suis sûre que quelconque chose cloche.

- Je n'ai jamais prétendu le contraire, reprit le médecin. Je l'ai vu, moi aussi. Ce que je voulais dire c'est que ça finira par s'arranger.

- Je crois que vous être un peu trop utopiste mon cher, les choses ne s'arrangent pas toujours d'elles même. Il faut parfois les aider un peu.

- OK. Concéda l'écossais. Je suis d'accord. Et on fait comment ? Parce que moi j'ai déjà essayé et je ne pense pas y être arrivé.

- Oui, moi non plus. Enfin faudrait-il encore que j'en ai eu le temps.

Aucun des deux ne s'était aperçu de l'entrée du militaire et celui-ci se demandait quelle pouvait être la nature du problème en question.

-Heu... excusez moi... tenta celui-ci pour signaler sa présence.

Ils finirent par se retourner.

-Colonel ? Je peux quelque chose pour vous ?

- Oui, un légère douleur au dos. Mais j'allais vous poser la même question Carson. Vous avez l'air d'avoir un problème si je peux vous aider.

Beckett échangea un rapide coup d'œil avec Cadman. Il hésitait visiblement. Mais celle ci fut plus prompte à se décider.

- Je crois que vous être la personne la mieux désigné pour cela, mon colonel.

- Parfait ce réjouit Sheppard. Je vous écoute, quel est le problème ?

-Rodney.

Sheppard se raidit. Mais attendit tout de même la suite.

- Voilà, reprit Cadman, je l'ai croisé tout à l'heure, complètement figé ..., et rien que cela c'est louche. Vous Imaginer Rodney figé ? Enfin bref, il était planté devant un des transporteurs, et de tout évidence pas avec un moral éclatant. Bon je sais ce qui s'est passé avec le projet Acturus. Mais je l'avais vu quelques minutes auparavant et même si ce n'était pas la forme, ce n'était pas la même chose. Comment dire, ... il n'avait pas le regard que je lui ai vu alors. Je vous assure il m'a fait de la peine. Vous Imaginez ? Rodney me faire de la peine... Et quand j'ai voulu lui parler, tout ce dont à quoi j'ai eu droit c'est à un petit « Pas maintenant». Et il a tourné les talons. C'est tout juste s'il ne s'est pas enfuit.

-Ça vous étonne, lieutenant. McKay n'est pas toujours de bonne humeur quand on le questionne. Ironisa Sheppard.

-Et d'un autre coté, souleva le médecin, vous passez plus de temps à le taquiner qu'autre chose.

-D'accord, je sais ... mais c'est tellement amusant. Mais là ce n'était pas mon intention.

-Je sais bien, Laura. Ce que je disais c'est qu'il a du se méfier.

-Peut être ... Mais tout de même ... d'habitude quand il m'envoie promener, c'est un peu plus convainquant. C'est vrai même le ton qu'il a employé ne lui ressemble pas, il n'était ni énervé ou cassant. Juste... fatigué... Et je pense que vous devriez discuter avec lui, mon colonel.

-Et pourquoi moi, s'il vous plaît ?

-J'ai déjà essayé mais sans grand succès. Précisa Carson. Et Laura a raison il y certainement l'échec de la mission mais je suis sûr que ce n'est pas tout. Il est passé en coup de vent et moi aussi j'ai vu le regard qu'il avait et ça n'augure rien de bon.

-Bon d'accord ... je n'y suis peut être pas tout à fait étranger. Lâcha John a contre-cœur.

-Comment ça ? S'étonna le médecin.

-Oui, il est venu s'excuser et me dire qu'il allait faire de son mieux pour que j'ai de nouveau confiance en ses compétences.

-Et ? ...

- Et quoi ? Je lui ai dis que cela prendrait un peu de temps mais que s'il s'en donnait la peine, il y parviendrait. Rien de bien méchant, en fin de compte, non ?

Mais au vue de la tête des deux autres, il pouvait abandonner tout de suite l'idée qu'ils l'approuvent, et a vrai dire maintenant qu'il s'était entendu le formuler à haute voix, lui non plus n'en était plus aussi de ce qu'il venait d'affirmer.

-Vous plaisantez ? Paniqua Carson. Mais enfin, c'était la dernière chose à lui dire.

-Mon colonel, je crains que le Docteur Beckett a raison. il risque de très mal vivre ces propos.

-Arrêtez un peu de vous en faire, tous les deux, c'est plus un enfant tout de même. Encore qu'il y ai un soucis, je suis persuadé que ça lui passera, comme d'habitude.

Mais il essayait davantage de se convaincre lui-même. Cadman intervint.

-Vous me permettez de donner mon avis, mon colonel ?

Ce dernier étonné de la requête, acquiesça d'un signe de la tête.

- Je crois que vous vous trompez, mon Colonel. Et sans vouloir en rajouter, je pense être l'une des personnes les mieux placé pour en parler. J'ai partagé le même corps que lui est je pense comprendre assez bien comment il fonctionne. Honnêtement, avant cet incident, je n'avais pas compris à quel point il pouvait prendre les choses en à cœur. Pour tout dire j'en ai pris conscience quand j'ai décidé de lui laissé la priorité sur le corps, après tout c'était le sien et il avait une plus grande utilité que moi, il a voulu m'en dissuadé, me convaincre que c'était faux d'affirmer qu'une personne à plus d'importance qu'une autre. Je ne l'aurais pas imaginé tenir ces propos. Et s'il a pris le risque tenter l'expérience sans attendre, sans essai c'était à cause de moi, si on avait attendu de trop j'aurais disparu.

-Ou voulez vous en venir, lieutenant. S'impatienta Sheppard.

-Ce que je tente de vous expliquer Rodney n'est pas aussi insensible qu'il veut bien le laisser croire. Et que ce qui se passe autour de lui le touche beaucoup plus qu'il ne dit ou ne le voudrait et qu'il préfère se réfugier derrière l'image le scientifique sûr de lui et insensible plus tôt que de l'admettre. Enfin tout ça pour dire qu'il risque de très mal encaisser un coup pareil, surtout venant de vous, mon colonel. Il me paraît vulnérable à des propos de ce genre tout simplement parce qu'ils remettent en cause trop de choses. Et je sais également ...

-Attendez, coupa John, ça suffit. Je n'ai pas besoin de vous, lieutenant. Au cas ou vous l'auriez oubliez, ça fait plus d'un an qu'il est dans mon équipe et moi aussi je pense le connaître suffisamment. Et j'ajouterai que je n'estime pas avoir besoin de vous pour le dire comment fonctionne l'un de mes amis.

-Un ami ? Fit mine de s'étonner Cadman en levant les sourcils.

-Oui et alors ?

-Alors, "L'amitié, ce n'est pas d'être avec ses amis quand ils ont raison, c'est d'être avec eux même quand ils ont tord".

-Je ne vous savais pas philosophe lieutenant. Ironisa Sheppard tout de même mal à l'aise.

-Je vous rassure ce n'est pas de moi, mais d'André Malraux, mon colonel.

-Enchanté de le savoir mais le cours de littérature ne m'intéresse pas alors ce sera pour un autre jour.

-Excusez moi, monsieur, comme vous avez parler d'amitié, je tenais juste à exprimer ma façon de voir car de toute évidence nous devons avoir une autre conception de ce mot et de sa valeur.

-Je ne vous permet pas, lieutenant, s'emporta Sheppard.

-Dans ce cas, je vous prie de m'excuser, mon colonel.

Le ton était glacial. Elle se recula et exécuta un léger salut militaire tout aussi froid et sortit de l'infirmerie.

- Elle n'a pas tout a fait tord. Murmura le médecin qui était resté silencieux depuis quelques minutes.

- S'il vous plaît. Pas vous, Carson.

- Ne vous énervez pas. Reprit ce dernier de ton le plus calme. Écoutez, je ne doute pas de votre amitié pour Rodney, en revanche je doute que ce que vous lui avez dit soit vrai. Je me trompe ? Je pense également que vous sous-estimé les conséquences de tout ceci. C'est sans doute cela qu'a voulu vous dire peut être maladroitement le lieutenant.

- OK ..., c'est vrai, avoua le militaire, c'était peut être pas exactement ce que je pensait. Mais bon sang, il a quand même détruit la quasi totalité d'un système solaire, tout ça parce que monsieur a voulu prouver à tout le monde qu'il était le meilleur. Comment je suis sensé réagir à ça ? Comme s'il avait cassé un carreau de la cuisine ? A vous attendre, on dirait que je me suis emporter pour un rien.

- Je n'ai jamais prétendu le contraire et n'allez surtout pas croire que je ne mesure pas l'ampleur de ce qui c'est passé, j'en ai pleinement conscience. Mais sans condamner vos propos, je pense simplement qu'ils peuvent être blessant ou mal vécu, et que cela ne peut qu'engendrer une tension supplémentaire à une situation qui n'en n'a pas besoin.

-Mais enfin, vous, Casons, vous vous doutez, que ça ne change en rien ce que je pense de McKay.

-Je vous crois, John. Vraiment. Mais ce n'est pas moi qui faut le dire mais à lui.

Et il ne l'avait pas fait.

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