Auteur: Chifumi
Genres : Angst, UA, Lemon, OOC, Drame, Hurt/Comfort, Amitié, Romance
Pairing : Natsu x Luçy, léger Natsu x Lisanna
Disclaimer : Fairy Tail et ses personnages appartiennent à notre cher Hiro Mashima
Hey ! Bonjour à tous. J'aimerai vous présenter une de mes fanfictions sur laquelle j'ai adoré passer mon temps à taper et retaper et re-retaper pour perfectionner. Le prologue est un véritable prologue, court et concis qui est sensé vous mettre en bouche plus qu'autre chose. j'espère qu'il vous plaira et vous donnera envie d'en savoir plus. Même si je suis nouvelle ici j'apprécierai toute review bonne ou mauvaise ! Pour finir je rappelle que cette fanfiction a pour rating M. Alors même si le prologue a des airs gentillets (quoique) la suite risque d'être plus brutale. Donc âmes sensibles s'abstenir. Sinon, bonne lecture ! Chifumi
Prologue
Je me réveille doucement. Encore une fois je n'ai pas pu dormir assez, et pire encore, mes courbatures me lacèrent les muscles et m'arrachent une plainte silencieuse. Je ne m'étonne pas, ou plutôt, je ne m'étonne plus. Hier soir, il a débarqué vers vingt-deux heures sans prévenir. J'aurais pu ne pas être là, j'aurais pu l'envoyer bouler, j'aurai pu, tout simplement l'ignorer, mais je n'ai rien fait. Je l'ai laissé entrer. Je l'ai laissé faire ce qu'il voulait.
Difficilement je tourne mon corps endolori du côté de ma fenêtre. Je me disais bien aussi, qu'il faisait froid. Celle-ci est grande ouverte. Il aurait dû refermer, mais il ne l'a pas fait. Je ne dois pas m'attendre à ce qu'il reste près de moi, je ne dois pas m'attendre à ce qu'il me réchauffe le matin, je ne dois pas m'attendre à sentir sa douce odeur quand je me réveille, je ne dois jamais espérer croiser son regard. Il ne me regarde jamais. Il vient puis repart, il passe juste. Il me glisse entre les doigts à chaque fois. Il me taquine, il me rit au nez. Il m'effleure. Mais jamais, il ne me possède, jamais il ne plonge son regard émeraude au fond de mon âme, il m'ignore, fermement. Et jamais il ne dit mots. Ne soyez pas choqué. Ce n'est que du sexe. Je n'aurais jamais rien d'autre.
Je me lève en grelottant, referme la fenêtre en vitesse et cours au salon avec ma couverture sur les épaules. Il fait tout de suite plus chaud. Je sens mon corps engourdi reprendre vie et couleurs. Quand je pense qu'il est si doux et attentionné à l'école. Comment en est-on arrivé là au juste ? Je sais bien qu'il ne veut pas tout gâcher. Je sais bien que je devrais juste fermer ma gueule et faire comme si de rien était. Je devrais le faire. Je dois le faire. Pas pour lui mais pour elle, pour eux. Je m'enfonce dans les plis du canapé de mon séjour et soupire. La première chose qu'il faudrait essayer de comprendre serait la raison pour laquelle je l'avait trouvé dans cet état cette nuit-là. Devant ma porte et pantelant. Trempé par la pluie et tremblant. Franchement Natsu, que te fallait-il ? Que cherchai-tu ? Que cherches-tu aujourd'hui encore ? Tu avais déjà tout, mais tu étais venu quand même. Que voulais-tu exactement ? Je n'en savais rien. Je sais seulement que ce soir-là, je n'ai pas résisté alors que j'aurais dû.
J'aurai dû le renvoyer. J'aurais dû lui flanquer une gifle, me moquer de lui, rire un bon coup pour faire passer son geste comme une plaisanterie et le laisser repartir bredouille. Je pense que ça aurait été mieux. Mais je ne l'ai pas fait. Il n'a pas été surpris, quoique je ne crois pas qu'il fut en état de s'étonner de quelque chose. Il avait bu. Trop sûrement. Bref, je l'ai laissé entrer.
J'ai regretté mon acte ensuite. J'ai pensé à nos chers amis, à elle. Et je me suis demandée, des centaines de fois ce qui avait bien me passer par la tête, ce qu'il avait bien pu se passer dans sa tête à lui. J'ai essayé de me rassurer alors. Je me suis dis : tout va bien, il était saoul, il ne s'en rappellera même pas. Et au pire, s'il s'en rappelle, nous n'aurions plus qu'à mettre les choses au claire en clamant que ça n'avait été qu'une énorme erreur, qu'on ne recommencera jamais, qu'on rira même de notre bêtise. C'est ce que je m'étais dit. Je ne voulais pas le perdre. C'est un ami précieux. Et elle. Elle aussi elle m'est précieuse, alors je l'ai supplié, des dizaines de fois dans ma tête, de s'arrêter là, de tout oublier. Ça fait mal, mais je ne l'avouerai jamais.
Cette nuit, malgré l'alcool, je l'ai entendu. Ce n'est pas elle qu'il appelait. Cette nuit, fut la seule où je l'entendis prononcer les quatre lettres de mon prénom. Avec sa voix rauque et cassée par l'ivresse, il me quémandait. Il ne l'a dit qu'une seule fois et si faiblement que j'ai cru tout d'abord rêvé. Mais c'était bien réel. Et même si tout cette folie ne s'était avérée n'être qu'un rêve, je désirais y croire et m'y accrocher ardemment. Comme à cette vie sans lumière qui était la mienne.
Lucy : Je suis outrée.
Chifumi : Quoi, déjà ? Mais je viens tout juste de commencer !
Lucy : Arrête de mentir je sais très bien que tu as déjà le premier chapitre dans la mémoire de ton ordinateur.
Chifumi : Eh eh, il faut bien que je prenne un peu d'avance quand même.
Lucy : Je ne trouve pas ça drôle.
Natsu : Je tiens à signaler que moi non plus.
Chifumi : Comment ça ?
Natsu : Cette fanfic'... Je la sens pas.
Lucy : Ouais, elle a l'air mauvaise.
Chifumi: Euh ...
Natsu : Et puis j'ai l'air d'être un sérieux connard.
Lucy : C'est moi ou je suis dépressive ? Euh ça Natsu, ce n'est pas ce qui m'étonne le plus...
Chifumi: Ahem!
Natsu : Tu oses ! C'est du grand n'importe quoi ! Tu sais très bien que je ne pourrai jamais de te faire du mal !
Lucy : Natsu ! C'est vrai tu as raison, tout ça c'est la faute de cette idiote d'auteure qui ne sait pas du tout refléter notre amour.
Chifumi : Nan mais je vous gêne peut-être ?
Lucy & Natsu : Oui !
Chifumi : Je rêve ! Ça critique un prologue et ça ose flirter devant moi !?
Lucy & Natsu : Oui !
Chifumi : Je vais pleurer...
