Miou tout le monde !
Alors, je ne sais absolument pas si cette idée à moitié bizarre de mélanger disney et hetalia de cette façon a déjà été faite, si oui je présente mes excuse à l'auteur.e, et je promets que je n'ai en aucun cas copié un travail préexistant, j'ai sorti toutes ces bêtises de mon propre cerveau.
Pour le reste, j'espère que ça vous plaira/fera rire/divertira quelques instants et que vous passerez un bon moment à lire ces histoires.
Pour les éclaircissements, sachez que les chapitres iront par deux (oui ça va être en fonction de mes pairings, désolée s'il y en a qui vous déplaisent dans le lot).
Enfin, je vais publier environ un chapitre par mois et j'ai déjà quelques couples d'avance, donc je devrais être régulière dans mes publications.
Bonne lecture !
Disclaimer : J'ai à peu près autant de chances de posséder Hetalia que Jul en a de recevoir le prix Nobel de littérature.
Assis dans un de ses jardins adorés d'Athènes, un chat sur les genoux et un autre à côté de lui, Héraklès s'était endormi tout l'après-midi. Il se réveilla pour constater que la nuit tombait, et que sa réflexion philosophique sur le lien entre les chats et les humains l'avait quelque peu emporté dans une phase de méditation secondaire. Du moins c'est ainsi qu'il qualifiait ses siestes habituelles. La nation grecque s'étira un instant et constata que plus personne ne circulait autour de lui.
Quelques instants plus tard, alors qu'il réfléchissait à une explication à ce phénomène inhabituel pour un mois d'été, une jeune femme à l'impressionnante chevelure et vêtue d'une robe violette fit son apparition, l'air consterné.
- Tu t'es encore endormi ?
- Moi aussi je suis content de te revoir, Meg, sourit Héraklès. Qu'est-ce qui me vaut ta visite ?
- Demande expresse de Disney pour qu'on ne se dépayse pas trop, moi et les autres, expliqua-t-elle en levant les yeux au ciel. On doit toutes aller passer un peu de temps dans nos pays respectifs.
- Ça a l'air de t'enchanter.
- J'avais prévu un certain nombre de choses avec les filles sur les prochaines semaines.
En parlant, elle retourna machinalement un petit ange sur son piédestal.
- Tu peux quand même trouver de quoi t'occuper non ? fit le grec en bâillant. Hercules et toi êtes toujours ensemble ? ajouta-t-il prudemment.
- Mon super-mâle personnel est indisponible à cause d'une dispute familiale, expliqua-t-elle en haussant les épaules. Héra a encore piqué une crise.
- Comme d'habitude, quoi.
Mégara soupira en faisant légèrement rebondir ses cheveux, puis se posa à côté d'Héraklès et eut un sourire malicieux.
- Et toi alors, comment vont les amours ?
Le premier réflexe du représentant fut tout naturellement de ne pas répondre, et de partir du principe que sa princesse allait se lasser la première. Au bout de cinq minutes d'évitements de regard, il comprit qu'elle n'en ferait rien, se décida par conséquent à rendre les armes et répondit en soupirant.
- Une dizaine de nouveaux chats, ça répond à ta question ?
- Sérieusement, tu n'as toujours pas avancé avec ton super-mâle masqué ? fit-elle d'une voix consternée.
- Il n'y a pas à avancer, il n'y a rien, déclara le grec dans une parfaite image de la mauvaise foi.
- Tu comptes me faire le coup du "je n'avouerai jamais" ? se moqua la jeune femme en balançant ses cheveux.
- Si tu fais référence à l'incident avec les statues, je n'étais que peu impliqué.
- Tu m'as envoyé les muses ! s'indigna Mégara. Leur chanson m'est restée dans la tête pendant des semaines !
- Ça, j'y suis pour rien. Regarde comme il est mignon, fit-il en lui posant d'autorité un chat dans les bras.
La diversion fonctionna quelques minutes, pendant lesquelles les deux grecs câlinèrent les félins en discutant de divers sujets liés aux chats. Puis la jeune femme se décala pour se poser à moitié sur le représentant et continua sa séance de persuasion.
- Alors, est-ce que tu as des problèmes avec ce genre de choses ?
- Je ne vois pas de quoi t...
- Je parles de tes relations.
- Non, aucun.
- Aucune faiblesse, jamais, jamais aucun regret qui pointe son nez... et reste ?
- Non, je vais bien, je... me porte comme un charme, assura Héraklès qui commençait à être un peu mal à l'aise.
- Tu mens au moins aussi mal que mon mec, soupira la jeune femme.
Un silence accueillit sa déclaration. Autour d'eux, les ombres commençaient à s'étendre dans le jardin et adoucissaient progressivement les vives couleurs des fleurs estivales. Préférant éviter que la conversation continue sur ce sujet, le grec tenta de l'achever avec une dernière remarque en se levant.
- Pour la troisième fois, il n'y a rien entre Sadiq et moi. Et sans vouloir être impoli, il faut que je rentre.
- Oh, ça ne prendra qu'une minute, j'ai un débit d'enfer. S'il n'y a rien entre vous, j'imagine que tu as une explication au fait que tu rougis en prononçant son nom, que tu le mates dès que tu peux, que tu es toujours fourré avec lui aux réunions et que tu laisses même régulièrement tes chats tout seuls juste pour aller passer du temps avec lui !
Alors que la jeune femme, toujours assise, savourait son coup avec un petit sourire satisfait. De son côté, Héraklès tentait tant bien que mal de rester impassible face aux affirmations qui venaient d'être débitées avec la cadence d'une mitraillette et la précision d'un scalpel.
- D'où est-ce que tu tiens ces infos ? fit-il après avoir difficilement dégluti.
- Oh tu sais, entre les dieux de l'Olympe et certaines nations dont je ne citerai pas le nom, je dispose de tout un réseau d'informateurs. Enfin au moins tu reconnais les faits, j'avais peur que tu continues à me jouer une de tes tragédies grecques. Relax, je prends les choses en main, d'accord ?
Dans une parfaite imitation du tragédien désespéré par la situation qui lui échappe, Héraklès soupira et regretta de n'être pas tout simplement resté dormir chez lui. Toutefois, il accepta dans un demi-aveu d'admettre que sa princesse n'avait peut-être pas entièrement tort à propos de sa relation avec Sadiq.
- Qu'est-ce que tu suggères exactement ? Le coup de la demoiselle en détresse ? ironisa le représentant hellénique.
Mégara se releva, un sourire ironique aux lèvres, et tourna autour de sa nation quelques instants. Après un pincements de lèvres, elle lui indiqua une ou deux statues et développa son idée.
- Tu mets le paquet et tu lui fais une offre qu'il ne pourra pas refuser, si tu vois ce que je veux dire.
- Hors de question, j'aurais l'air ridicule.
- Tu préfères que j'appelle les muses ? proposa-t-elle avec un sourire diabolique. Je commence à chanter deux secondes et elles rappliqueront pour faire les choeurs.
Devant la menace parfaitement déloyale, Héraklès recula aussitôt d'un pas.
- Tu laisses les voix off en dehors de ça.
- Dans ce cas tu files voir ton super-mâle masqué.
- Il me semble que ça peut attendre quelques jours, tenta-t-il avec un léger stress dans la voix.
- Une fois, fit-elle en levant son index.
- Et ça ne se fait pas de débarquer à l'improviste, continua-t-il en sentant le stress l'envahir à l'idée que les muses interviennent.
- Deux fois.
A l'instant où Mégara allait lever son annulaire, Héraklès céda.
- D'accord, d'accord ! Tu as gagné, ne les appelles pas.
- Parfait, sourit-elle. Je reste, tu pars, et tu me racontes tout quand tu reviens.
- Si je me prends une veste, ça ne devrait pas être long, soupira-t-il
- Ça m'étonnerait, ça fait au moins deux jours que Jasmine le coache, déclara Mégara en souriant. Ciao, super-mâle !
Refusant d'imaginer dans quel état devait être le turc après deux jours complets avec sa princesse au vu de ce qu'il venait de vivre en moins d'une heure avec la sienne, Héraklès disparut pour se matérialiser près de la demeure de Sadiq.
-oOo-
Le lendemain, Jasmine prévenait Mégara que tout avait parfaitement fonctionné et qu'en plus de pouvoir rentrer plus tôt, elles allaient avoir une foule de potins et de photos à échanger aux autres.
Il se peut que j'ai glissé quelques petites subtiles références dans ce texte. Et que je sois légèrement de mauvaise foi aussi.
Bref, comme toujours, vous pouvez laisser un ptit mot du genre "gné ?" "arrête les champignons hallucinogènes" ou encore "brouette". Et si vous voulez pas, ben c'est pas grave et c'est déjà vachement chouette de votre part d'avoir lu jusqu'au bout.
Plein de galaktoboureko pour vous !
