Auteur : Kidara Saille
Résumer : Harry reçoit une lettre. Dans cette lettre, il découvre qu'il n'est pas le fils de James Potter…
Déclamer : l'univers, les personnages principal sont à notre Dieu, soit : J.K Rowling. Les autres, vous les reconnaîtrez, sont à moi.
Avertissement : Slash dans assez longtemps, mais Slash quand même. Sombre pas vraiment joyeux.
Chapitre 1 :
La Lettre.
..o0o..
'Harry
Que je sois maintenant, morte ou vivante, ça n'a plus vraiment d'importance.
J'ai le cœur lourd, Harry, mon petit, mon fils.
Aujourd'hui, enfin, quand tu n'avais encore que quelques semaines, alors que James était à la cuisine, je t'ai regardé et je me suis rendu compte que je pouvais te mentir.
Mais te faire face est trop dur pour moi, je préfère t'écrire cette lettre que tu recevras pour tes 15 ans, que je suis encore en vie ou non.
Sache avant tout, que je t'aime. Et seul Merlin sait que je ferais tout pour toi.
Personne ne sait ce qui va suivre, Harry, seule moi, la sage femme qui t'a mit au monde et maintenant toi, est au courant.
La sage femme, que j'ai mise sous sort de fidélité te confirmera mes dires, je pense que tu l'as connais, Madame Pomfresh, Infirmière de Poudlard. Elle sait, et t'expliquera plus en détaille si je suis dans l'impossibilité de le faire quand tu recevra cette lettre.
Comme tu le sais, à l'époque où tu es né, vit un Mage Noir, nommé Lord Voldemort. Pour certaines raisons, cet homme désire nous tuer. Pourquoi ? Nous ne le savons pas vraiment nous-mêmes, mais il semble que James soit responsable de plusieurs échecs des attaques de cet homme.
Voila, sans te faire plus attendre, je te l'écris avec le cœur serré.
Il y a maintenant près d'un an, James et moi nous avons eut une grave dispute.
Enfin, grave à l'époque.
Blesser parce qu'il venait de me reprocher, je suis sortit de la maison et aller faire un tour en ville. Dans un bar sorcier connu du Chemin de Travers, j'ai fait la rencontre mystérieuse d'un très bel homme qui parlait fort joliment. Nous passâmes la soirée ensemble, me voyant triste, il me réconforta, m'emmena dans des endroits magnifiques de Londres, me faisant la cour et je te l'avoue, j'ai péché. J'ai passé la nuit avec cet homme qui se faisait appeler Tom Jedusor. J'ignore si c'était son vrai nom, ou simplement un pseudonyme, mais neuf mois plus tard tu es né.
Pompom était l'une de mes plus proches amies, plus âgé que moi, elle est devenu Infirmière quand je terminais ma 7ème année à Poudlard, après l'infidélité de cette nuit là et me doutant que j'étais enceinte, je suis allé la voir et lui avoua. Elle m'examina. Pas de doute, tu étais l'enfant que ce Tom avait mit en moi. Horrifié, je te fis passer pour le fils de James, je l'aime.
J'aime James autant que je t'aime toi.
Et la peur qu'il découvre que le bébé qu'il tient dans ses bras n'est pas de lui, me fendait le cœur. Alors, avec Pompom, juste avant que tu naisses, nous avons trouvé le moyen de modifier la potion Polynectar.
Rallongeant son effet et une nuit, je prélevais du sang de James sans qu'il ne le sache, le mélangeant au mien, pour les ajouter à la potion. Aussitôt, à ta naissance, nous t'avons fait boire cette potion, te donnant l'apparence de James.
Mais plus je te regarde, dans ce grand berceau, plus je me sens coupable, pas pour James, mais pour toi. Tu as le droit de savoir.
Tu dois savoir.
Ainsi, mon amour. Je t'écris cette lettre. Je t'en supplies, ne me déteste pas, j'ai été faible, envoûté par cet homme élégant et beau parleur. J'ignore ce qu'est devenu Tom, mais je l'ais rencontré dans le Bar, au Dragon Envieux, un peu plus haut des Allées des Embrumes.
Notre maison est cachée car nous sommes en danger, Voldemort tente de nous tuer, enfin, tuer James et moi. Alors, j'ignore ce que je serais devenu quand tu liras cette lettre, si je suis vivante ou morte. Si je suis encore en vie et James aussi, libre à toi de dire la vérité à l'homme qui t'a élevé. Sinon, j'espère juste que tu ne me détesteras pas plus de t'avoir abandonné.
Le reste ne dépends plus que de toi.
Je t'aime mon bébé, mon trésor.
Lily Potter.
Ps : la potion qui accompagne cette lettre est un antidote de la potion que nous t'avons fait boire, mais je te conseil de la boire en présence de soit, moi, James ou de Pompom.
Pss : quoi qu'il se passe, quoi qu'il arrive, tu seras mon Harry, mon bébé.'
...o0o…
Tremblant et pâle, Harry fit tomber la lettre à ses pieds. La lettre était daté et signé de la main de sa mère, il reconnaissait l'écriture, la même qu'il y avait sur le dos d'une des photos qu'Hagrid lui avait un jour donné.
Bon sang ! Tom Jedusor, soit Voldemort !! Rien que ça ?!
Se sentant tourner de l'œil, il se laissa glisser sur le sol de sa chambre, s'appuyant contre le rebord de son lit. Une sueur glacée recouvra son corps et Harry frissonna de froid.
Merde.
Devait-il aller voir Dumbledore ? Devait-il dire cela à Sirius ? Devait-il aller voir Madame Pomfresh et boire la potion ? Devait-il simplement boire la potion ? Après tout, il pourrait tout simplement brûler la lettre, détruire la fiole en cristal et demander à Pomfresh d'oublier une bonne fois pour toute cette histoire.
A croire qu'il avait un vrai don pour s'attirer les ennuis !
Pourquoi il avait eut besoin d'ouvrir cette lettre ? Harry en pleurait presque maintenant. D'ailleurs, il se mit à sangloter, repliant ses genoux contre son tors, s'appuyant complètement contre le lit et pleura comme jamais il n'avait pleuré auparavant. Les larmes coulèrent de ses yeux, en héritant leurs coins.
Pour une fois, il était heureux que son père soit mort. Harry n'aurait pas supportait de voir le dégoût sur le visage de cet homme qui avait son icône pour le mot 'père'. Et maintenant, il découvrait qu'il était le fils de Vous-Savez-Qui. Rien que ça !
Bien sûr, il n'en voulait pas à sa mère. Il ne lui n'en voulait pas d'avoir dormit près de cet homme que la lettre disait beau et gonflé comme un coq. Ça aurait trop simple d'en vouloir à sa mère.
Son vrai 'père' avait tuer sa mère, et tenter de le tuer lui. Sûrement qu'il ne savait pas qui Harry était vraiment, dans la lettre, il y a maintenant que deux personnes au courant, mais la lettre datait de bien avant la mort de sa mère, peut-être que ça avait changé… D'ailleurs, ça pouvait être logique, que savoir que son fils était un bâtard, Voldemort ait profité du meurtre de son père pour s'en prendre à Harry… mais sa mère c'était mit devant lui, peut-être qu'elle avait deviné qui était en réalité ce Tom.
Un mal de tête cogna dans son crâne. Il était plus de deux heures du matin maintenant. Il avait passé plus de deux heures à se creuser le crâne, pour enregistrer les informations que lui avait donné la lettre.
Incapable de dormir, les yeux rouges et irrités. Harry se contenta de fixer le vide attendant le petit matin, mais un hibou toqua à sa fenêtre. S'attendant au pire, il regarda méfiant l'animal avant de reconnaître que c'était un hibou de Poudlard, il y avait une bague autour de la patte de l'animal qui l'indiqué.
Harry,
Si tu viens de recevoir la Lettre
Rendez-vous demain à 11h au bar de leur rencontre
Prends ta Cape et la Carte, laisses tes autres affaires
Mais prends aussi la fiole
Tu pourras quitter le nid entre 8h et 8h05,
Prends le Magicobus, mais prends bien garde à venir camouflé,
On ne doit pas voir ton visage.
Ne réponds pas à cette lettre, revoies simplement le hibou,
Le garde secret,
Harry relut la lettre qui devait sûrement venir de l'Infirmière, le garde secret… qui à part lui, maintenant savait pour la lettre et la fiole ? Le bar devait être le Dragon Envieux… la Cape, la cape d'invisibilité de son pè- de James, la Carte, la carte des Maraudeurs… bien qu'Harry se demandait pourquoi il devait la prendre et laisser ses autres affaires ici… et pourquoi cette fourchette d'heure ?
Etait-il surveillé ? Par Dumbledore ou le Ministère ? Le ministre n'avait pas cru que son… vrai père était de retour, on devait le surveiller. Donc, entre 8h et 8h05 devait être le temps entre deux tours de gardes.
Dans la lettre de Pompom, il y avait rien de dit clairement, avait-elle peur qu'on l'intercepte. Sûrement, si la maison était surveiller. Sûrement pour ça qu'il n'avait pas encore reçut les habituels cadeaux de minuit.
Il fallait qu'il parle à la femme, même si c'était pas rapport à ses origines, Madame Pomfresh avait connue sa mère, elle avait été sa meilleure amie, sa confidente… Mais sous sort de fidélité, Harry avait entendu Hermione une fois parler dessus. Apparemment, le sort avait été posé pour qu'elle en parle seulement sous certaines conditions. Les 15 ans d'Harry par exemple et seulement à Harry... enfin, il pensait.
Suivant les conseils de Pomfresh, il prit un sac à dos noir encore en bonne état, que son cousin avait délaissé il y a deux ans et prit sa cape, la carte, la fiole et brûla la lettre de Pompom avait un briquet qu'il avait volé à son oncle et, après hésitation prit aussi le couteau que son parrain lui avait donné…
Il se demanda vaguement se que dirait Sirius s'il découvrait la vérité. Mais Harry secoua la tête, ne voulant pas penser à ça.
Il mit aussi quelques objets qu'il penserait utile et chercha dans ses affaires de l'école, une grosse cape qu'Harry s'était fait faire à Prés au Lard l'année dernière, où l'hiver avait été assez rude. Il aurait chaud dessus, mais on ne verrait pas son visage au moins. Et puis, rien ne l'empêcher de se faire faire une autre cape demain.
En attendant que le jour se lève, il fit un chemin dans sa tête pour demain, un itinéraire. Il y a deux ans, il avait mit dix minutes pour de partir de Privet Drave au Chaudron Baveur, donc, il arrivera au Chemin de Travers vers les 8h30. Il irait à Gringotts tirer de l'argent, irait faire quelques courses donc des nouveaux habits et irait attendre Pomfresh au bar. Puis, suite à la conversation, il reviendrait ici en espérant que sa viré n'aurait pas fait de dégâts. Il voyait déjà le Ministère en état d'alerte maximum.
Il essaya la cape devant un petit miroir et s'entraîna à l'ajuster pour qu'on ne voie pas son visage dans certaines situations.
A 7h, comme à d'habitude, sa tante qui était la première debout le fit sortir de la chambre et le laissa aller à la salle de bain, le temps qu'elle prépare le petit déjeuner, Harry se doucha et profita que sa tante soit encore en bas pour bloquer le crochet de fermeture, comme il avait apprit à le faire pendant des années, comme ça, même si on tourne le crochet, il ne se fermait pas. Puis, son oncle sortit de la chambre conjugal, vérifia qu'Harry soit dans sa petite chambre et l'enferma, enfin, cru qu'il l'avait enfermé.
Puis, à 8h pile, il sortit doucement de la chambre, avec la cape sous le bras et son sac a dos, réussit à éviter son cousin et sa tante et fila de la maison comme un chat. Une fois dehors, il mit sa cape, coura hors du jardin et fit signe avec sa baguette.
Il y eut un énorme 'PAF' et le Magicobus arriva devant lui. Stan sauta à sa hauteur et lui fit son habituel annonce.
-« je vais au Chemin de Travers »
-« parfait, nous aussi ! Ça fera onze Mornilles et pour quatorze tu as droit à un chocolat chaud ! » N'aillant rien déjeuner, Harry se laissa tenter pour trois Mornilles de plus. « très bien mon petit monsieur, c'est partit Ernie ! »
Aussitôt le Magicobus partit à toute vitesse et Harry faillit embrasser le sol en criant 'TERRE !' quand le bus violet s'arrêta.
-« voilà, bonne journée et à la prochaine ! » et encore un 'PAF' et le véhicule magique disparu.
Contrairement à la dernière fois, il n'y avait pas de ministre qui l'accueillit, mais Tom, l'aubergiste. Il le regarda, Harry avait le visage caché sous la cape et son sac serait contre lui, la personne sous la cape était petite, sûrement un enfant. Il haussa les épaules et lui donna un sourire commercial.
-« Monsieur ? vous voulez goûter à notre nouveau menu spécial Matin ? nous avons aussi une très bonne soupe aux pois cassés » il lui désigna une carte.
-« non merci, je désire seulement aller au Chemin de Travers, mais merci quand même » la silhouette le salua et il partit vers l'arrière boutique. L'aubergiste en fut agréablement surprit, généralement les personnes qui cachaient leur visage était assez désagréable quand on leur adresser la parole.
Harry se dirigea avant tout à Gringotts où il retira une coquette sommes et revient sur ses pas.
Il n'était même pas 9 heures qu'Harry transpira déjà sous la cape, ne résistant pas une seule seconde, il se dirigea directement à la boutique de Madame Guipure. La boutique était en train d'ouvrir quand Harry y arriva. La petite femme replète portait un ensemble violet, comme pour la première année d'Harry à Poudlard.
Quand Harry rentra dans la boutique, il enleva sa cape et demanda d'en faire une autre du même genre, mais pour l'été. La femme ne dit rien et se contenta de le faire monter sur le tabouret pour prendre ses mesures et l'ajusta un énorme bout de tissu très léger vert sombre –pour vos yeux, Mr. Potter, j'insiste !- et le coupa pour lui faire une cape à capuche assez profonde, coupé pour qu'Harry puisse voir, sans qu'on puisse lui voir le visage. Elle lui mit des fermetures en argent en forme de tête de loup et Harry lui laissa le loisir de l'arranger de quelques touches personnelles. Madame Guipure lui ajouta des poches cachées et il la laissa broder des entrelacs sur le bord de la capuche.
Une fois fini, il se permit de lui demander de lui faire deux ou trois ensembles sorciers, il en avait assez de porter les vieux habits de Dudley. Il voulait des affaires à lui et à lui seul. Madame Guipure lui fit un ensemble vert, d'été, en tissu léger et doux, puis un ensemble aussi d'été mais rouge bordeau et noir. Le troisième ensemble était pour mi-saison, noir et avec quelques bordures vertes. Une fois fini, il paya. Ça lui avait coûté un peu plus cher qu'il l'aurait cru, mais Madame Guipure ne lui avait pas fait payer les modifications de la cape. Il mit sa vieille cape dans son sac a dos et mit la nouvelle sur le dos, quand il sortit, Harry sentit nettement la différence.
Ses paquets dans les bras, il regarda l'heure sur une horloge suspendue au dessus de la foule. 10h30. mince, il n'aurait pas le temps d'aller à Fleury et Bott comme il avait prévu d'aller.
Le Drago Envieux. Lors de sa fugue, il y a deux ans, il était passé devant ce bar à mainte reprise, mais à l'époque, il n'avait osé pénétré dans ce bar aux allures assez intimes, il avait vu que des adultes y rentrés, il s'était dit que c'était sûrement un club privé ou un truc du genre.
L'intérieur du bar était encore plus intime que vu de l'extérieur, des lourdes tentures séparées des tables basses où on pouvait s'assoire sur des poufs assez confortables. Le sol était entièrement recouvert par d'épais tapis et des couples disparaissaient mystérieusement à l'étage. Les serveurs et serveuses étaient tous beaux. De beaux visages et à l'allure impeccable. Une serveuse aux formes plus que généreuse vient à sa rencontre et lui proposa une table.
-« j'attends quelqu'un » fit Harry à voix basse et la serveuse sourit et lui montra une autre table, dans un coin assez reculé. Elle lui signala aussi que pour l'intimité de chaque client, un sort de silence s'activerait si on ferme les rideaux autour de la table.
Harry ne se sentit pas vraiment à sa place.
Il commanda une bièraubeurre et attendit. Sa commande fut servit dans une belle chope où flotté un morceau de cannelle. Il était assez petit par rapport aux autres clients qui étaient tous adultes et grand. Heureusement, Madame Pomfresh arriva assez rapidement.
-« James ? » appela une voix près de lui et Harry, reconnaissant son deuxième nom qui était aussi celui de son père leva la tête et vit Madame Pomfresh qui tenter de le repérer dans les tentures et dans la pénombre intime du lieu.
-« ici » il leva la main et la femme sourit et vient s'installer près de lui, elle commanda un whisky pur feu et ferma les rideaux après que son verre soit arrivé, activant ainsi le sort de silence.
-« tu es un peu jeune pour boire de l'alcool, Harry » le garçon enleva sa cape et jeta un sourire timide à la femme.
-« je me demande si j'étais un jour jeune » la femme désapprouva en secouant la tête, mais ne disant rien.
-« alors, tu as reçu la lettre ? » demanda t'elle, pour rentrer dans le sujet. Elle portait pas son habituel blouse verte, c'était étrange de la voir sans son uniforme d'Infirmière.
-« oui, hier soir… enfin, ce matin à minuit » Harry semblait fatigué et faible. Il buvait sa bière en petites gorgées.
-« as-tu réussi à dormir ? » son instinct d'Infirmière avait reprit le dessus et Harry sourit.
-« je dormirais mieux ce soir, quand vous aurez répondu à mes questions… je sais ce qu'il c'est passé qu'au biais de la lettre, mais c'était bien avant la mort de ma mère, que c'est-il passez après ? Juste avant sa mort ? »
Pompom but son whisky cul sec et grimaça quand le feu lui prit la gorge.
-« et bien, avant tout sache, que ta mère t'aimait, plus que tout… après avoir écrit cette lettre, il s'est pas passée grand-chose, mais la nuit où elle fut tué avec James, Tu-Sais-Qui est entré dans le manoir Potter est à tuer ton père, enfin James… puis ta mère et visiblement à tenter de te tuer toi, je suis désolé, mais j'en sais pas plus…. Je sais même pas qui était ce Tom qu'elle m'avait parlé »
Harry soupira.
-« malheureusement je crois savoir qui c'était… mais jurez moi de rien dire ! Même pas à Dumbledore et surtout pas à lui »
La femme le regarda, choqué, puis hocha la tête.
-« voilà, je vais vous le raconter rapidement, sûrement vous le savez, à ma deuxième année, j'ai réussi a pénétrer dans la Chambre des Secrets… là, j'ai découvert un carnet contenant un très vieux souvenir de Voldemort » la femme grimaça en même temps qu'elle hocha la tête, son attention entière sur les lèvres d'Harry « le souvenir était représenté par un jeune homme de 16 ans, le jeune homme me parla et se présenta, me dévoilant le vrai nom de Voldemort… »
-« non…. C'est…. Comment ? » Madame Pomfresh devient aussi blanche qu'un linge, comprenant a peu près ce qu'Harry voulait lui dire.
-« si, il disait s'appeler Tom Elvis Jedusor. » même s'il savait qu'il y avait un sort de silence autour d'eux, Harry baissa la voix « et quand on retourne les lettres, on a 'je suis Voldemort' »
D'un coup de baguette, Pompom recommanda un Whisky et le but pour se remettre les idées en place.
-« mais… Lily ? Elle…. ! » Elle inspira et Harry cru qu'elle allait s'évanouir. « elle était Auror, mais elle travaillait dans les bureaux… elle n'avait jamais rencontré personnellement Tu-Sais-Qui… et sur les combats, il gardait toujours une cape sur le visage… elle ne l'a pas… bon sang Harry ! » elle inspira encore une fois, puis secouée par les révélations se mit à pleurer. « Ma pauvre Lily ! Si tu avais sut… mais ? Et Lui ? Il ne l'a pas reconnu ? »
Harry lui aussi secoué, secoua la tête.
-« j'en sais rien, j'ai stupidement cru que vous aviez la réponse, il se peut que qu'il l'ait sut après avoir tuer James et quand il a vu ma mère… il a sans doute fait le rapprochement et a tenter de me tuer pour éliminé le bâtard que je suis » fit Harry amèrement et resta choqué quand l'Infirmière sauta dans ses bras, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait.
-« pardonnes-nous, Harry, je t'en supplies… ne déteste pas ta mère… nous savions pas… on ne savait même pas si Tom était son vrai nom… » Harry se retrouva à la consoler, trouvant la situation ironique, ça aurait dus être le contraire, lui qui pleurerait dans les bras de la femme, sous la surréalité de la situation.
-« il se peut aussi que Voldemort ne sache rien, après tout, mon apparence a été modifié pour que je ressemble à James » il réfléchit, serrant les épaules de la femme qui sangloté toujours contre lui. « il se peut même que c'est la raison qui l'a poussé a tuer ma mère… il a sans doute été déçu et en colère qu'elle soit la femme d'un ennemi et a voulu la punir en me tuant… je me souviens, quand je suis en présence d'un Détraqueur, j'entends la voix de ma mère et la sienne… il lui dit de partir de là qu'il est là que pour moi… la première fois que j'ai entendu ça, j'étais trop choqué par la situation pour y penser… mais maintenant »
-« tu veux dire qu'il n'avait pas voulut la mort de Lily ? »
-« elle s'est apparemment jetée entre nous juste avant que l'Avada me touche… » il fit des cercles dans le dos de la femme, réconfortant « mais ça reste une supposition »
Il se dégagea un bras et prit la fiole qu'il y avait dans son sac. Ils la regardèrent pendant un long moment.
-« vous croyez que si je vais le voir, Voldemort, je veux dire… il me reconnaîtrait comme son fils ? »
L'infirmière resta choqué quelques secondes et réfléchit.
-« nous lui connaissons aucun enfant… mais une rumeur circule qu'il aurait un héritier 'politique' »
Harry grimaça.
-« mais un héritier de sang, c'est mieux ? »
-« assurément pour quelqu'un comme Tu-Sais-Qui, oui, Harry tu ne penses pas que…. »
-« écoutez… si je deviens l'héritier de Voldemort, imaginez les avantages que nous pourriez avoir ? les secrets et les plants qu'ils préparent ? »
La femme écarquilla les yeux.
-« non Harry ! Tu-Sais-Qui sait lire dans les esprits grâce à un sort nommé Légimen, c'est un maître dans cette discipline, il te percera à jour aussitôt que tu viendra à lui » elle lui prit le visage entre les mains, tremblante. « Écoute moi Harry, ne va pas le voir, je t'en supplie ! » elle le supplia encore mais Harry fit la sourde oreille, ne voyant que ça servirait à rien, elle lui chuchota « écoute ! je fais partit d'un groupe nommé l'Ordre du Phénix, c'est un groupe de résistance qui travaille en indépendance du Ministère, nous sommes dirigé par Dumbledore et en se moment, dans notre quartier général se trouve ton parrain et tes amis, le jeune Weasley et la jeune Granger… »
Harry se raidit. Ses amis étaient dans cet ordre ? Et lui dans l'ombre ?
-« écoute Harry, quoi que tu face, je ne peux rien dire à qui que se soit sur tes origines, le sort me l'interdit, mais sache, que si jamais tu as des informations, écris moi, je me débrouillais pour les transmettrez à l'Ordre… tu marqueras 'Ton Liou' en signature… et par-dessus tout, fait attention » elle se remit à pleurer et Harry déboucha la petite bouteille en cristal et but l'antidote.
Son apparence ne changea pas de beaucoup à vrai dire. Ses cheveux devinrent tombants et ondulé, de belles boucles encadrèrent son visage qui devient un peu plus rond, comme un cœur. Ses yeux s'étirèrent et prirent la forme d'amande et il rétrécit de quelques centimètres… déjà qu'il n'était pas bien grand. Pompom hoqueta quand elle vit ses yeux. Elle conjura un miroir et Harry se rendit compte que ses yeux voyaient très bien sans lunettes. La myopie était sûrement une particularité physique de James que la potion lui avait donné.
Harry eut le souffle coupé. Il avait déjà vu ça chez des chiens loup, quand les chiots avaient à la fois, les yeux du père et de la mère. Ça fut son cas. Son œil droit, même s'il avait maintenant les yeux bridés, était celui de sa mère, d'un vert profond. Mais son œil gauche. Comme Voldemort, l'iris était rouge comme le sang, avec une lueur sombre dans le font et sa pupille était celle d'un serpent. Etiré, quand un rayon de lumière lui frappa l'œil, la pupille rétrécie pour devenir aussi fin qu'un cheveu et le coin de son oeil qui frippé par quelques rides affreuses.
-« tu ressemble toujours à Harry… enfin, le fils de James » fit Pompom, les yeux rouges et gonflés.
-« oui, j'ai rétrécit et seul mes yeux ont vraiment changés… enfin, plus le gauche » Harry arrangea sa frange pour cacher l'œil rouge.
-« je m'attendais pas à ça… je te l'avoue… »
-« vous me voyez me transformer en serpent ? »
La femme rougit, mais hocha la tête.
-« bien… que vas-tu faire maintenant ? » Harry sortit la lettre de sa mère.
-« je pense envoyer une copie à pè… -bon sang, j'arrive pas à le dire-… à Voldemort (l'infirmière grinça des dents), après, c'est a lui de voir... faire du rentre dedans éveillerai des soupçons »
-« ça me semble une bonne idée, marque sur l'enveloppe son vrai nom, le hibou trouvera, mais ne… »
-« je comptais pas envoyer Hedwige… elle est aussi repérable d'une vache dans un placard… »
-« et en attendant ? Rester au Chaudron Baveur serait dangereux pour toi… »Murmura l'Infirmière avant de dire plus haut « il y a une autre auberge sorcier dans un petit village au nord de l'Angleterre, dans le Northumberland, près de la frontière Ecossaise, le patron ne pose pas de question sur la clientèle, tant qu'elle paye… viens » Pompom se tapota les joues et ouvra les tentures, elle paya les consommations et emmena Harry a une poste sorcière. Des centaines si ce n'est pas des milles de hibou, de chouette et même quelques fois d'aigles et de faucons tournaient autour du bâtiment.
-« appelle ta chouette » fit l'Infirmière avant de se rendre compte qu'il ne savait pas comment. « Ferme les yeux et concentre sur son nom, crie le dans ta tête » Harry s'exécuta et quelques minutes plus tard, sa chouette arriva et claqua du bec. « elle est trop voyante » après une formule, Pomfresh changea la couleur d'Hedwige qui fit un petit cri indigné. D'un blanc crème, elle devient noire. Ses plumes furent aussi sombres que les cheveux d'Harry. « si tu veux lui redonner sa couleur d'origine, lance lui un simple sort d'annulation »
-« désolé ma belle » fit Harry en lui caressant les plumes.
-« bien, il est midi, malheureusement, je peux pas rester plus longtemps, ils ont sûrement découvert ta disparition, si je reste trop longtemps, ils vont se douter de quelque chose… » Sur un comptoir, elle attrapa une plume et un parchemin. « Voici le nom du village et de l'auberge… » elle lui donna le bout de papier dans la main et Harry la remercia. « je t'aurais bien y emmener en transplanant, mais c'est pas assez sûr pour toi… bonne chance » elle lui releva un peu la capuche et l'embrassa sur les joues. « Je pense à toi »
Et elle disparut.
A suivre.
Merci, merci pour avoir lut ce machin et à bientôt pour la suite.
Kidara Saille
samedi 20 décembre 2008
PS : je recherche une éventuelle ou un éventuel correcteur, qui aime le Yaoi, qui soit patient avec moi et mes délaits de folis et qui pourrait m'encourager et me reveiller quand j'ai trop de retard, je demande pas quelqu'un de très sérieux, ni de rapide dans sa correction, mais qui sache simplement me relir en me disant mes fautes et qui sait donner un avis et qui sait partager ses idées ^^.
Envoyez moi un mail si vous êtes intéressait et j'espère vous répondre assez rapidement.
vous trouverez mon adresse mail dans mon profil.
D'avance merci.
Kisssu.
Mardi, 22 septembre 2009.