Disclaimer : L'histoire et les personnages de Loveless ne m'appartiennent pas, dommage!


LES CAROTTES SONT CUITES.

Ritsuka observa Sobi qui étalait un futon sur le sol et sourit : Enfin ils allaient vivre ensemble !

Quatre ans avaient passé et aujourd'hui il était devenu presque aussi grand que Seimei, et l'heure était venue pour son combattant de tenir sa vieille promesse : « Je te les ferai perdre ».

Ritsuka insinua une main sous la chemise de son combattant qui sursauta.

- Ritsuka ? Qu'est-ce qui te prend ?

- Sobi… Plus rien ne nous en empêche maintenant…

Sobi détourna la tête et se mordit les lèvres :

- C'est un ordre ? Demanda-t-il à voix basse.

- Oui, fit Ritsuka, taquin.

Sobi se releva avec raideur et se débarrassa de sa chemise, puis de son pantalon. Cette fois les carottes sont cuites… Il tendit sa ceinture de cuir à Ritsuka. Le jeune homme demanda d'une voix soupçonneuse :

- C'est pour quoi faire ?

- C'est la règle. La souffrance corporelle d'abord, le plaisir après.

- Tu veux que je te frappe ? Balbutia Ritsuka, interdit.

- Seimei…

- Quoi, Seimei ?

- Il a établi la règle, expliqua Sobi en ramenant ses cheveux sur sa poitrine et en offrant son dos. Je ne peux pas y déroger.

- Mais tu es masochiste ou quoi ? Et puis d'abord tu mens ! Seimei n'était pas comme ça !

Ritsuka jeta la ceinture au sol avec colère et essuya rapidement ses yeux humides.

- Excuse-moi, Ritsuka, dit calmement Sobi. Je n'aurais pas du parler de Seimei.

- Yuiji m'avait dit que Seimei te traitait comme un chien, mais je n'ai pas voulu le croire…

- Ritsuka…

- Comment as-tu pu l'aimer ? Hurla soudain le brun.

- C'est toi mon maître maintenant. Je t'aime, Ritsuka.

- Tu ne m'aimes que parce qu'il te l'a ordonné ! Et puis d'abord tu ne portes même pas mon nom !

- Après ce soir nous serons liés, dit Sobi d'une voix tendre. Et puis, nous en avons déjà discuté. S'il devait revenir, c'est toi que je choisirais.

Sobi attira Ritsuka contre lui et passa sa main dans les cheveux bruns, effleurant les oreilles veloutées.

- Je t'aime, Ritsuka.

- Je t'aime aussi, Sobi. Je ne te ferai jamais de mal.

- Je sais…