Titre : La Maison de Chair
Auteur : Shima-Kyuuketsuki
Genre : UA, romance
Pairing : Reita x Ruki / Aoi x Kai
Rating : M
Note : Alors, j'avais eu cette idée il y a quelques mois, j'avais pris pleins de notes pour le scénario et écris quelques lignes. A force de voir les pubs pour la série « maison close » (XD) à la télé et bien je me suis remise dedans et j'ai commencé l'écrire sérieusement ^^ je n'ai pas regardé la série, mais le nom m'a fait pensé à ma « Maison de Chair » =D
Note 2: La fiction ne se déroule pas dans une époque particulière ou définie, il n'y a pas de date ou d'époque, tout comme le lieux, l'histoire ne se passe pas dans un pays précis ^^
Note 3 : Je n'aime pas trop ce chapitre, je n'ai pas réussi à en faire émaner l'ambiance dans laquelle se déroulera la suite de l'histoire ^^''
En espérant quand même que ça vous plaise ^^
Voilà, cette fois-ci je me tais vraiment xD
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C'était un immeuble à l'architecture et à la façade quelconque, bien que luxueuse, situé dans un des quartiers riches de la ville. Sa seule particularité vue de l'extérieur étaient ses volets blancs, constamment clos.
Bien que ce bâtiment paraissait étonnement neutre vu du dehors, il ne l'était pas. Le propriétaire, Monsieur Uke, l'avait nommé « la Maison de Chair ».
Toute la ville connaissait ce lieux, la plupart des gens, seulement de réputation, car tout le monde n'avait pas le privilège de passer ses lourdes portes rouges, mais chacun connaissait l'existence de ce lieux et le genre de services que l'on y proposait.
Les portes du bâtiment s'ouvrirent et un homme en sortit, prenant bien soin de fermer la porte à clés derrière lui, pour que ses protégés ne soient pas pris d'une folle envie d'évasion. Cet homme était de taille moyenne et portait les cheveux bruns, assez courts, il était habillé élégamment et se tenait droit, marchant la tête haute et le pas fier. Monsieur Uke parcouru les riches rues du quartier, saluant au passage les personnes qu'il rencontrait. Les gens lui répondaient sur le bout des lèvres la plupart du temps. Monsieur Uke n'était pas apprécié par la majorité des habitants de la ville, mais il était craint. Seuls les clients de « la Maison de Chair » l'appréciaient et le respectaient.
Il finit par entrer dans un bâtiment à la façade tout aussi luxueuse que celle de son établissement, puis salua durant de longues minutes toutes les personnes présentes. Monsieur Uke avait organisé une réunion avec un de ses amis pour faire une annonce de la plus haute importance selon lui. Toutes les personnes les plus importantes et les plus riches de la ville étaient présentes. Monsieur Uke monta sur l'estrade pour dominer un peu l'assemblée puis la scruta du regard.
« Messieurs, comme vous le savez, je vous ai convoqué ici pour une annonce importante. Un riche contribuable a fait une donation plus que conséquente à mon établissement, qui se verra par conséquent surmonté d'un étage supplémentaire, offrant cinq chambres de plus ».
Une exclamation de surprise et de joie se fit entendre dans l'assemblée.
« Je venais également vous annoncer que notre doyen, prendrait sa retraite en fin de semaine, son corps n'étant plus autant désiré qu'auparavant, il ne me rapporte plus grand chose ».
Quelques personnes furent attristé de la nouvelle, mais monsieur Uke reprit bien vite son discours.
« En raison de l'agrandissement qui sera opérationnel l'année prochaine et le départ de notre doyen, vous vous doutez certainement que nous allons avoir de nouvelles recrues ».
Monsieur Uke affichait un sourire satisfait, à l'image de tous les autres hommes présents devant lui. Une personne attira pourtant son attention, il ne l'avait jamais vu et s'étonnait de ne pas le voir sourire à cette superbe annonce. Il désigna l'homme en question du doigt, et son voisin répondit que cet homme se trouvait être son cousin qui venait d'une autre province, monsieur Suzuki Reita.
« Eh bien monsieur Suzuki, je suis ravi de faire votre connaissance, venez donc ce soir dans mon établissement, vous ne vous y ennuierez pas ! »
Reita sourit, puis une fois l'assemblée dissoute, il demanda à son cousin Tora quel genre d'établissement tenait ce monsieur Uke et celui-ci lui répondit avec un air songeur:
« Monsieur Uke est le bon et loyal gérant de « la Maison de Chair », c'est un lieu où seuls certains privilégier peuvent entrer. Monsieur Uke a grand cœur, il recueille de pauvres jeunes garçons et les loge dans son établissement.
- J'ai peur de comprendre, dit Reita, suspicieux.
- N'ai craintes ! Tous ces garçons sont magnifiques !
- Ils se prostituent ?
- Non, ils veulent seulement satisfaire leur riche et influente clientèle !
- Tu vas me faire croire qu'ils font ça par plaisir peut-être !
- Monsieur Uke ne force personne !
- Tu ne dois pas tout connaître je pense !
- Écoutes Reita, si tu veux faire des affaires dans cette ville, il ne faut pas te mettre monsieur Uke à dos, il est l'un de piliers de cette ville, en refusant son invitation, tu le contrariais beaucoup. Donc ce soir tu te rends avec moi à « la Maison de Chair », tu choisis un jeune homme, tu montes dans sa chambre et après tu fais ce que tu veux, que tu parles avec lui ou que tu le baises, je n'en ai rien à faire, mais ce soir tu viens avec moi !
- Mais...
- Je sais que pour toi la sexualité c'est un sujet tabou, mais ici tu es dans la capitale ! La sexualité est banalisée, tu trouve du sexe à vendre n'importe où ! Tu n'es plus dans ta petite ville ! »
Le dit Reita ne répondit pas, il se contenta de soupirer, sachant pertinemment bien que son cousin avait raison, mais cela ne changeait rien à sa vision des choses.
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De retour dans son établissement, monsieur Uke se dirigea vers le grenier et entra dans l'une des chambres communes, où la majorité de ses protégés se prélassaient encore dans les bras de Morphée.
« Aoi, appela-t-il, j'ai besoin de me détendre ! »
Un jeune homme aux longs cheveux bruns émergea doucement du sommeil puis suivit son patron dans un lieux plus approprié. Monsieur Uke avait toujours eu un penchant pour les jeunes hommes. Il ne les choisissait pas trop jeune, dix-sept ans minimum, il ne voulait pas, comme son frère l'avait fait, embaucher des hommes trop jeunes, pour une simple question d'éthique et de morale.
Monsieur Uke était âgé d'environ vingt-cinq ans. Malgré son jeune âge, il était déjà propriétaire, car l'établissement appartenait auparavant à son frère, mais il en avait hérité lorsque celui-ci mourut de maladie.
Depuis qu'il avait reprit cette maison, Monsieur Uke goûtait souvent aux services de ses protégés. Il les aimait tous, seulement, il y avait quelques temps de cela, une nouvelle recrue au nom d'Aoi était arrivée, depuis lors, Monsieur Uke se 'détendait' uniquement dans les bras du jeune brun. Il lui trouvait un charme troublant et aimait passer de longs moments d'extase en sa compagnie.
Lorsqu'il eut fini de fini de relaxer son patron, Aoi regagna l'une des chambre commune et secoua doucement une petite tête blonde enfouie dans son oreiller.
« Ruki, il faut te lever ! Tu es encore le dernier endormi ! Si Kai s'en aperçoit tu vas encore passer un mauvais quart d'heure ! »
Il n'eut pour réponse qu'un grognement plaintif. Il souleva le drap afin de réveiller son ami, mais se stoppa en regardant le dos nu qui s'offrait à lui.
« C'est pas vrai ! Il a encore recommencé ! S'énerva Aoi. Tu devrais en parler Ruki ! »
Ledit Ruki, qui émergeait enfin, fixa son ami avec sérieux.
« Tu sais bien que je ne peux rien y faire ! C'est le maire quand même !
- Viens avec moi, je vais te soigner !
- Dans une semaine tout aura disparu ! Il suffit juste que je porte un corset et ça passera inaperçu, sourit tristement Ruki.
- Allez ! On va commencer se préparer ! »
Durant toute la journée, Aoi tenta de redonner le sourire à son ami, mais en vain. Celui-ci souriait, mais son regard était vide, triste. Cependant, dès qu'il croisait quelqu'un, Ruki faisait comme si tout allait bien, le talent que celui-ci possédait pour mentir avait toujours impressionné Aoi.
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« Allez Reita ! Dépêche-toi ! »
L'interpellé soupira bruyamment puis suivit à contre-cœur son cousin à travers les rues du riche quartier dans lequel ils se trouvaient. Arrivé devant les lourdes portes rouges qui gardaient vaillamment l'entrée de la « Maison de Chair », le cousin de Reita frappa trois petits coups sur le heurtoir doré à tête de lion et une fenêtre grillagée s'ouvrit.
« Nous sommes messieurs AmanoetSuzuki, monsieur Uke nous a convié ce soir ». La porte s'ouvrit en grand pour laisser passer les deux hommes. Une décoration riche et somptueuse ornait chaque recoin de l'immense salon dans lequel ils venaient de pénétrer. Reita resta abasourdi quelques instants devant le spectacle qui s'offrait à lui. Des jeunes hommes se pavanaient dans des tenues obscènes devant des hommes d'âge mûr. Certes les jeunes hommes étaient attirants, là n'était pas la question, mais les voir se trémousser ainsi devant des hommes qui se disent convenable écœurait Reita. Une homme se dirigea vers eux, le sourire aux lèvres, Reita reconnu monsieur Uke. Il entama une conversation avec Tora tandis que lui regardait toujours avec un certain dégout la façon dont ces hommes bavaient sur les corps en partie dénudés des jeunes hommes qui s'offraient à eux.
« Je savais que vous viendriez, je vous ai donc réservé Uruha !
- Vous êtes trop bon monsieur Uke !
- Cela n'a pas été une mince affaire ! Vous savez comme moi qu'il est le favoris ici !
- Croyez-moi, vous serez récompensé ! Et toi Reita, qui choisi-tu ? »
Reita se tourna vers son cousin, mais ne su que répondre. Monsieur Uke lui prit alors le bras et l'approcha du centre du salon pour qu'il puisse choisir. Il était perdu, choisir une personne de cette façon était franchement malsain selon lui. Devant l'impatience évidente de son cousin et de monsieur Uke, il finit par désigner un jeune homme blond de taille plutôt petite. Il portait un corset en cuir et un short très court, également en cuir, orné d'un corsage sur le devant, probablement pour l'enlever.
« Ruki ! » appela monsieur Uke.
Le jeune homme se retourna et fit un grand sourire charmeur à Reita.
« C'est un très bon choix ! Ruki est le favoris du maire ! »
Monsieur Uke et Tora s'extasièrent durant de longues minutes sur le jeune homme apparemment nommé Ruki. Reita, lui, ne partagea pas leur enthousiasme, il avait depuis quelques instants le regard encré dans celui du jeune homme en face de lui. Il le troublait. Il voyait bien que derrière ce sourire et cet attitude aguicheuse, le jeune homme n'avait pas plus envie que lui d'être là. Son regard triste le perturba.
La conversation des autres homme se finit quand un jeune homme châtain emmena Tora avec lui à l'étage. Reita se se laissa lui aussi entrainer par Ruki, qui lui avait attrapé le poignet pour monter le large escalier et s'arrêter devant une grande porte de bois.
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Je ne pouvais que couper là ! XD
J'espère que ça vous aura plu ^^ Personnellement je préfère les prochains chapitres =D (je suis rendue au milieu du chapitre 3 ^^)
Dites-moi si vous voulez que je poste la suite ^^
