S'éveillant en sursaut Jack, voit le docteur McCoy, qui le regarde attentivement, assis sur une chaise au pied de son lit avec dans la main une petite bouteille en verre et dans l'autre une seringue.
- « Vous êtes réveillé, bien, nous allons pouvoir commencer. » Dit McCoy en d'approchant.
Jack essaie de bouger, d'appeler, de crier, mais n'y arrive pas, complètement paralysé.
- « Vous vous sentez faible et incapable de bouger, dans votre état, c'est normal. »
Plus le ton que les paroles alerte Jack, il sent son cœur s'accélérer, le docteur n'est pas là pour son bien.
- « Vous êtes un homme très malade. Monsieur Benson. Susceptible de ne pas survivre à cette nuit. »
McCoy lève la bouteille à hauteur de son visage.
- « Heureusement, j'ai ici le médicament. » Dit-il « Une injection et vous serez sur pied. »
Jack tousse et parvient à murmurer « Attendez-vous pour me faire cette injection ? »
McCoy promène la seringue de droite à gauche devant les yeux du malade, se régalant de la peur qui se reflète dans ceux-ci.
- « C'est normalement ce que je devrais faire, mais un petit oiseau m'a dit que vous avez tacitement collaboré à la tentative d'assassinat du capitaine, la semaine dernière. »
Jack essaye de parler mais McCoy l'en empêche en posant la main sur sa bouche.
- « Chut... chut... Je sais ce que vous allez me dire. Vous êtes un agent de Sulu en infiltration. Pas un traître au service des ennemis du capitaine. Quoique.. un agent infiltré est un traître eux yeux de ceux qu'il a infiltré. »
- « Pourquoi vous faite cela ? L'enquête du service de sécurité vous a blanchi. »
- « En effet, je sens encore dans mes os la force de persuasion de notre chef de la sécurité, force de persuasion qui a été fatale a Chapel, mon infirmière en chef. »
- « Sale hypocrite, tout l'équipage savait comme vous la traitiez, en privé, comme en public. »
- « C'est vrai M. Benson. Mais que voulez-vous, on viole, on viole et puis son s'attache. »
- « Et c'est à cause de cette putain que vous allez me tuer. » Demande Jack le cœur battant.
- « Au moment où je deviens membre de la profession médicale, je m'engage à œuvrer de mon mieux au service de l'Empire, qu'elle qu'en soit les conséquences pour mes patients ou moi même. »
- « Pardon ? »
- « La première strophe de mon serment d'Hippocrate. Comme vous voyez M. Benson, qu'elle que soit mon opinion, je ne peux vous tuer sans ordre.
McCoy s'approche encore et souris, pas un sourire normal ni amical, mais un sourire de requin, cruel, carnassier.
- « Non, nous allons jouer un petit jeu, vous et moi. »
Il lève la bouteille et introduit l'aiguille dans le bouchon en caoutchouc.
- « Un des principe de la pharmacologie veut que la différence entre un poison et un médicament c'est la dose administrée. C'est le cas également avec ce produit. Trop peu vous mourrez, trop vous mourrez. »
McCoy commence à remplir la seringue.
- « Tu me dit quand. »
FIN
