Bonjour/Bonsoir ~

AYE. Fini les request des hetaliens parisieeeeeeeens *danse, a réussit haha 8D*. Celle-ci, c'pour Kishunette, qui voulait un truc sur la réaction de Gilbo en entendant parler du "couple" franco-allemand. C'pas top, je sais pas grand-chose là dessus alors j'ai plus axé sur la chute du mur, sorryyyyy T.T

Voilà, bonne lecture.

Et deux news : le blog pour les reviews anonymes, et la traduction d'une fic crossover Hetalia/Saw, elle vaut le coup cette fic (pas la traduction hein, ça c'est nul) - Sur mon profil les deux, mes poulets.


Gilbert avait rêvé de ce jour depuis la fin de la guerre. Depuis qu'il avait dû suivre Ivan, les mains attachées dans le dos par des menottes en métal froid. Depuis qu'il avait vu la tristesse dans les yeux de son frère dont il était séparé. Séparés par un mur froid et plein de barbelés. Privés du simple plaisir de se regarder dans les yeux pour se parler. Obligés de passer par Gilbird pour s'envoyer des vœux de Noël ou une carte d'anniversaire sommaire.

Gilbert avait soutenu ses habitants qui s'enfuyaient chez Ludwig. De loin, il observait les différentes magouilles qui se mettaient en place pour s'enfuir, pour passer à l'Ouest. Les gens rivalisaient d'intelligence, d'originalité pour franchir ce mur de la honte, ce qui séparait les familles, les amours, les amis. Ce qui les séparaient, lui et son frère adoré.

Et là, alors qu'il regardait les gens grimper sur le mur et crier leur joie, il ne pouvait retenir une larme de joie, qui dévala la pente de sa joue avant de s'écraser sur le sol jonché de prospectus, de débris d'affiches et d'emballages de nourriture américaine bon marché apportée par les ouest-berlinois. Il scrutait la foule, à la recherche des cheveux blonds gominés de son frère.

Une main calleuse se posa sur son épaule, il se retourna. Ludwig lui souriait, les cheveux en bataille, une chemise mal repassée sur les épaules, un pantalon débraillé tenu par des bretelles accrochées à la va-vite. Son petit frère, il avait dû se préparer en vitesse pour assister à la chute. La chute de ce mur qu'ils haïssaient tant, l'un comme l'autre, pour les tenir aussi éloignés.

Gilbert n'attendit pas plus longtemps et serra son frère contre lui, savourant ces retrouvailles, ce moment qui n'appartenait qu'à eux, et qu'ils attendaient depuis si longtemps. Cette étreinte, il en avait rêvé, toutes les nuits, il serrait son oreiller froid contre lui pendant son sommeil, persuadé qu'il s'agissait du blond qui l'étreignait en retour dans ses rêves.

Ludwig s'écarta un peu de lui avant de lui sourire, d'un sourire franc, témoignant de ce bonheur simple d'être ensembles. Une autre main se posa sur son épaule, et il leva les yeux vers un autre blond.

« Alors, heureux Gilbert ? »

Francis… Gilbert se demanda ce qu'il faisait là, peut-être avait-il accompagné Ludwig… Sa lanterne fut éclairée quand l'allemand lui expliqua, l'air ailleurs, qu'ils collaboraient depuis quelques temps, lui et le français. Son cœur rata un battement, il dévisagea Francis comme si c'était la première fois qu'il le voyait. Un brin de jalousie s'emparant de lui. Il eut un instant envie de pousser le français de l'autre côté du tas de gravas qu'était à présent le Mur. Mais il verrait ça plus tard. Pour l'instant, tout ce qui comptait, c'était Ludwig, et le temps qu'ils avaient à rattraper tous les deux.