Un petit os en quatre parties sorti de nulle part. Avec un pairing que j'apprécie mais bien rare. Enjoy it.
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Titre: Oublions qui nous sommes.
Perso : Sherlock Holmes, John Watson, Jim Moriarty, Mycroft Holmes.
Pairing: Sheriarty (jimlock) / Johnlock.
Rating: M
Disclaimer : Tout ce qui appartient à la BBC reste a la BBC.
Résumé : Sherlock reçoit une invitation. Il se demande ce qu'il en est. Pourquoi son ennemi juré l'invite il? Quelles sont ses intentions?
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Oublions qui nous sommes.
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Le détective passa ses doigts sur la lettre de papier écru, et reli cette invitation. Pourquoi cet homme l'invitait ? Pourquoi maintenant ? Ça faisait déjà un petit moment que Sherlock était à deux doigts de le coincer. Il avait suivi tant de piste qui reliaient directement Moriarty à ses enquêtes. Il n'avait cependant aucune raison et aucunes preuves de le mêler à l'enquête en cours et pourtant, Jim Moriarty l'invitait en personne, dans une chambre d'hôtel.
Le détective avait longuement hésité à tenir informer son blogueur, et finalement avait préféré ne rien lui dire. John Watson avait beau être un médecin hors pair, un appuie considérable, le réconfortant quant à ses capacités. Il n'en était pas moins insipide et dénué d'esprit. Devant l'hôtel 4 étoiles, le brun regarda la devanture. Un voiturier qui semblait accro aux jeux, une richissime actrice anorexique. Oh.., et qui couchait avec son garde du corps apparament.
Sherlock ôta ses déductions d'un revers de la main, il n'était pas venu ici pour déduire les vies des hommes, mais pour rencontrer Jim Moriarty, consultant criminel, son ennemi juré.
Après avoir grimpé sept étages à pied, le sociopathe, sonna à la porte du 221. Tiens donc? Comme ce nombre est présent partout sans sa vie. Le détective s'attendait à tout. Il s'attendait à voir quelqu'un, revolver à la main, à rencontrer un de ses bras droit, à se retrouver dans une chambre criblée d'explosif, il s'attendait même à ce que se soit Irène Adler qui lui ouvre la porte.
Il fut surpris de voir un homme plutôt petit, une tête bien ronde et expressive, le teint éclatant, des cheveux court, brun, un sourire magnifique et des yeux tombant. Jim Moriarty le recevait bien en personne.
- Sherlock Holmes, entrez, je vous en prie.
Le détective hésita un instant, un court instant, il détailla tout d'abord la pièce, puis regarda l'homme de dos qui changeait de chemise.
- Pourquoi diante m'avez-vous fait venir? Demanda t'il tout de suite, tandis que le consultant criminel lui répondit face au miroir.
- Pour parler, pour échanger, pour mieux se connaitre. La voix du criminel était plutot efféminée, enjouée et même chantante.
- Mieux se connaître? Répéta seulement le détective avant que Moriarty finisse de boutonner sa chemise et de se retourner face à lui.
- Faisons une trêve Sherlock. Nous sommes deux êtres intelligent, contrairement au quatre vingt treize pour cent du reste du monde.
Sherlock fronça les yeux, il tenta de déduire tout et n'importe quoi. Que lui voulait Jim Moriarty ?
- Asseyez-vous monsieur Holmes. Oubliez un instant qui je suis, qui vous êtes, qui nous sommes. Profitons de cet instant, juste vous et moi. Susurra l'irlandais qui força le détective à s'asseoir.
- Vous êtes un criminel Moriarty, comment puis-je oublier cela?
- Moi? Dit Jim une bouteille de scotch à la main. "Un criminel, oh non, Sherly vous me decevez, avez-vous des preuves qui pourrait m'incriminer ? Demanda t'il avant de les servir. "Non ! Alors détendez-vous."
- Je trouverai tôt ou tard un moyen de vous inculper. Lança seulement Sherlock.
- Mais... Pour l'instant, je suis Innocent. Buvez avec moi Sherlock. Dit-il en lui tendant un verre. Sherlock se méfia, Moriarty soupira. "Pensez-vous que je vous tuerez de cette manière... Non... Pas assez... dramatique!" Lança t'il la voix plus aiguë.
- À quoi jouez-vous? Finit par demander Holmes en buvant la première gorgée de ce scotch.
- Je ne joue pas. Oui, il est vrai que j'aime jouer, mais là, non! Détendez-vous, passons un bon moment tous les deux. Une trêve s'impose, je ne suis pas inquiété de quoique se soit. Pas vrai? Suis-je dans vos enquêtes? Demanda Moriarty.
- Non, mais vous connaissant, il se pourrait que vous l'êtes.
- Mais non Sherly, je ne le suis pas. Chuchota t'il en s'approchant dangereusement du détective.
- Scotland Yard vous a à l'oeil. Le mit-il en garde.
- Oh, ce cher Lestrade ferait tout pour avoir de la renommée. Mais ... D'après le blog de Johnny, je suis disculpé de tout soupçon. Qui est ce roux dont votre cher docteur parle? Quelle est sa théorie en ce qui concerne cette affaire? Dois-je me méfier de lui? Questionna à nouveau le criminel consultant. Sherlock ne savait pas quoi penser de cet entrevu. Où voulait en venir ce meurtrier? "Ne restez pas muet, parlez-moi de lui." Murmura ensuite le criminel.
- Croyez-vous que je vais vous donner mes pistes? Lui rétorqua t'il.
- Des pistes? quelles pistes? Dit Jim en riant. "Je vous l'ai dis, nous faisons une trêve... Je ne parlais de vos enquêtes Sherly, je parlais de lui, votre cher docteur. Dois-je m'en méfier?" Demanda t'il en ronronnant.
- Je vois où voulez en venir Moriarty. Feignait-il car de toute évidence, Sherlock Holmes était perplexe.
- Jim! Appelez-moi Jim. Alors racontez-moi tout, depuis quand êtes-vous épris de cet homme? Demanda t'il alors que les yeux de Sherlock se poserent sur son propre genoux, sur lequel le criminel avait posé sa main droite.
- Je ne suis pas épris de John Watson. Souffla le détective.
- Sherly, Sherly, Sherly, on sait tout les deux que John vous plaît. C'est évident. Personne n'a jamais pu approcher le grand détective Sherlock Holmes. Et lui, il y arrive très bien. Pour un sociopathe de haut niveau que vous vous prétendez être, je trouve ça, très troublant. Mais une question me trotte dans la tête. Si vous êtes épris de lui, pourquoi ne pas franchir la barrière ? Pour quoi ne pas céder face à la tentation?
Sa voix est douce et belle, jamais Sherlock n'avait autant parlé avec lui, même si l'irlandais avait semble t'il touché un point sensible, Sherlock commençait à apprécier de parlementer.
- Je ne suis pas épris de John. Répéta encore.
- Si, vous l'êtes. Mais la tentation n'est pas assez forte pour que vous cédiez. Son vieil âge, son corps si... Vieux? Son côté papy, son visage sans intérêt, vous avez beau être épris de lui, il ne vous attire pas physiquement. Lâcha Jim alors qu'il retirait sa main du genoux de Sherlock.
Il but deux longue gorgée alors que Holmes, baissa les yeux et murmura. "Je ne suis attiré par personne."
- Redites-moi ça en me regardant Sherly... Dit Moriarty en posant son verre. Sherlock leva les yeux, son regard était brillant, il était trouble par toutes questions. Qu'attendait-il de lui? "Regardez encore mon corps comme vous l'avez regardé lorsque j'étais de dos face à cet immense miroir..." Le détective ne bougea pas, il ne montra ou tenta du moins, d'afficher la moindre émotion. "Sherly, Sherly, Sherly, je vous ai vu me matter, mon petit coquin. Je sais que je vous plais... Les coïncidences ne sont pas votre fort, mais." Il s'approcha près de lui encore un peu. "croyez-moi, j'en ai une qui vous plaira."
- Qu'essayez-vous de faire Moriarty? Demanda le détective maintenant gêné.
- Sherlock... N'avez-vous pas compris que nous nous plaisons tout les deux... Le criminel sourit lorsqu'il croisa et capta le regard du détective, posé sur ses lèvres. "Voulez-vous les goûter ? Lécher ses lèvres qui vont font bander?"
Sherlock détourna aussitôt le regard, il était dans l'embarras, ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas éprouvé ce genre de culpabilité. En général, Sherlock ne se sentait coupable de rien.
- Ne vous cachez pas voyons... je suis qu'un homme... Attiré par vous... Jim approcha lentement ses lèvres de celles du détective. "Nous sommes que deux hommes attirés l'un vers l'autre. Oubliez qui vous êtes, oubliez qui je suis..." Leurs lèvres s'effleurent, Sherlock en ferma les yeux tellement la douceur l'interpellait. "Oublions qui nous sommes..." Chuchota t'il tandis qu'il pressait ses lèvres sur celles de Holmes. "Profitons de cet instant..." Dit-il entre deux baisers. "... Sherly..."
- Je ne peux pas... Finit-il par dire.
- Si... Vous le pouvez... Laissez-vous envahir... Susurra l'irlandais en dérivant sur le cou du génie.
- Je ne peux pas... Articula encore Sherlock mais ne se débattant pas pour autant. Les lèvres de ce fou furieux sur sa peau le faisait frissonner. Il n'osait pas le dire mais Sherlock appréciait ce geste.
- Ça ne veut pas dire que vous ne le voulez pas...
- Moriarty... S'il vous plaît... Le supplia Sherlock pour qu'il rompe cet instant de torture.
- Je sais que vous en avez envie autant que moi... Pourquoi vous ne le pouvez pas... Laissez-vous emporter... Nous sommes que deux êtres qui s'attirent...
- J'aime John... Dit soudainement le plus grand des deux ce qui surpris Jim qui le regarda de biais tout en souriant.
- Ah... Enfin vous l'avouez... Mais John est insignifiant, vieux et moche alors que moi, je suis votre idéal masculin... Dit Moriarty en glissant ses mains contre le buste de l'autre.
- John est bon, il est droit, il aime les gens, il a du cœur. Dit seulement Sherlock mais quoi qu'il dise pour la défense de John, Jim s'en fichait royalement.
- Mais c'est moi que tu désires... Susurra l'irlandais en déboutonnant la chemise de Monsieur Holmes.
Le détective commençait à se laisser aller. Oui, il commençait à s'eprendre de son colocataire, mais quelques chose le rebutait, Jim croyait que c'était physique mais c'était bien plus que ça. C'était à cause de leur amitié. Sherlock ne voulait pas briser leur amitié.
Dans les bras de Moriarty, il commençait à se prendre au jeu. Il ne pouvait pas nier que Jim Moriarty lui plaisait physiquement parlant. Il était un bel homme. Et même s'il était marié à son boulot, quelques fois, Sherlock se laisser aller à penser qu'un jour il rencontrerai quelqu'un qui lui ferait oublier qu'il est marié avec son métier.
Les lèvres de l'irlandais descendirent sur le sternum dénudé de Sherlock et commençaient à descendre sur son torse.
- Sherlock...
Sherlock serrait les dents, il voulait émettre aucun son qui le trahirai. La fine main de Jim glissa sur sa bosse naissante, puis se faufila enfin sous son caleçon.
La bouche ouverte, Sherlock commençait à être trahit par sa bouche, car au moment où Moriarty fit le premier va et vient, un son sortit malgres lui. " ... Moriar... Oh..." Sentant tout l'effet qu'il produisit, le criminel continua ses va et vient, ses gestes étaient moins doux et plus rapide, il voulait faire jouir Sherlock. Il voulait faire jouir le grand détective .
- John... Fini par gémir Sherlock. Jim se mordit la lèvre. Bien que son amour propre en prit un coup, il aimait ce qu'il voyait et entendait.
- John... Gémit encore le détective alors que le poignet de Jim s'accélérait sur lui.
- Johnnnn... Oui... Imaginez-le... Oh... John... Feignait de gémir Jim pour son plus grand plaisir. Ses gestes étaient moins tendre, de plus en plus rapide et abrupte mais il sentait que son cher détective allait bientôt se répandre.
- Allez-y... Criez son nom... Lui ordonna l'irlandais.
- Johnnnnnnnn... Finit par gémir le détective en jouissant sur son propre buste. Jim se mordit la lèvre, puis le lâcha, il attrappa quelques serviettes qu'il jeta presque sur lui.
- C'était un plaisir monsieur Holmes... J'espère que vous oublierez souvent qui nous sommes... Susurra Jim alors que le détective s'essuya sommairement. Moriarty avala son scotch avant de se lever et de quitter la chambre définitivement.
Sherlock mit quelques minutes à reprendre ses esprits. Il regarda à nouveau autour de lui. Biensure ce n'était pas la demeure du criminel, rien n'était à lui ici. Hors mis cette chemise qui jonchait le sol. Pourquoi avait-il changé de chemise d'ailleurs? Sherlock se leva, fini lui aussi son scotch, ramassa la chemise et retourna a Baker Street.
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- John? Qu-ai je encore fait? Demanda le détective alors que John le regardait de biais.
- Sherlock... Je te croyais pas naïf. Avoua John en détournant le regard de son colocataire.
- Naïf? Moi? Lança le détective une fourchette à la main.
- Il vous a filmé Sherlock. Lança seulement le médecin en le regardant disséquer une souris a l'aide dune fourchette et d'un couteau à steak.
- De quoi parles-tu? Tu Pourrais construire des phrases correcte s'il te plaît, je n'ai pas ton cerveau limité. Lança le génie ne relevant pas les yeux de son expérience.
- Sherlock... Moriarty, il vous a filmé... souffla t'il, Sherlock releva les yeux un instant puis les reporta sur sa souris. "Son seul but était de te détruire." Ajouta John face à la non réaction du détective.
- De quoi parles-tu? Murmura t'il finalement.
- Mycroft arrive, il va lui donner ce qu'il veut. Répondit seulement Watson, Sherlock souffla bruyamment et releva les yeux sur son colocataire.
- De quoi? Qui veut quoi? John cesse de tourner autour du pot, dis-moi ce qu'il se passe?
- Mycroft a reçu une vidéo, de toi et de Moriarty en train de faire... Le médecin regardait ailleurs, les joues rougissantes, Sherlock comprit directement de quoi il S'agissait. Le détective posa enfin son couteau mais garda la fourchette. "Oui Sherlock. Il veut faire libérer un détenu contre la bande originale."
Holmes baissa à nouveau les yeux puis murmura. " L'as-tu vu?"
- Ton frère libérera ce detenu. Dit John pour éviter le sujet. Sherlock le regarda à nouveau.
- John! As-tu vu la vidéo? Le docteur baissa les yeux, confus. "Mon dieu." Dit-il seulement.
- Tout va s'arranger. Chuchota John pour appaiser le détective mais il ne se calmait pas pour autant faisant à présent les cent pas, une fourchette à la main. "Sherlock... Ce n'est pas grave. Ton frère a de l'influence, il fera sortir cet homme de prison, on détruira cette bande vidéo, et on pourra tout reprendre à zéro."
- Tout à zéro? Dit Sherlock en s'arrêtant net.
- Je n'ai rien entendu. Je crois que tu déteins sur moi. Mon cerveau à dû supprimer certains ... "détail" de cette vidéo. Toute la vidéo d'ailleurs, tu devrais en faire autant. Lui conseilla t'il.
- Je suis désolé. Marmonna Holmes.
- Habit toi, ton frère arrive... sherly.
