Disclamer: L'univers et les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas et sont la propriété de JK Rowling.
Chapitre 1:
Une nouvelle année commençait à l'école de sorcellerie Poudlard et c'était la dernière pour la benjamine de la famille Weasley. C'était avec un sourire radieux qu'elle se dirigeait vers la voie 9 ¾ tout en poussant ses bagages. Et c'est dans le chahut assourdissant des anciens élèves retrouvant leurs amis, des nouvelles premières années embrassant leurs parents, qu'elle se retourna vers sa famille. Elle repoussa ses longs cheveux roux dans son cou d'une main et embrassa ses parents, venus l'accompagner une dernière fois .
"- On y va ?!"
Sur ces mots, elle attrapa le bras d'Hermione et la tira en direction du train, sa valise dans l'autre main et toutes deux entrèrent dans le train, suivies des deux compères Harry et Ron, choisirent un compartiment et s'y installèrent. Harry et Ron rigolaient gaiement et chahutaient devant la collection de photos de stars de quidditch de Ron, assis en face des deux jeunes filles. Ginny affichait un grand sourire à la vue des deux garçons, cela lui réchauffait le cœur après une année si difficile , la chute de Voldemort avait été la finalité de toutes ces horreurs . Et c'est nonchalamment qu'elle tourna la tête vers son homologue féminine qui portait ses yeux noisettes, perdus dans le vague, en direction de la fenêtre.
"-Hermione ...
-Hum ...
- Tu vas pas faire la tête toute l'année... Redoubler c'est pas si grave... La plupart des élèves de dernière année ont recommencé leur année... avec ce qui c'est passé c'est normal...
- Hum...
- Hermione...
- Tu as raison ."
La brune avait dit ça en se retournant vers la rousse, un sourire majestueux sur les lèvres qui la fit frissonner; elle fut transpercée de part en part par son regard profond couleur noisette. Cela faisait plusieurs semaines que ça durait, presque depuis le début de l'été: elle s'était mise en couple avec Harry après la bataille finale, mais elle s'était perdue depuis. Durant l'été au Terrier, quand tous les quatre partageaient des moment précieux en couple pour la première fois, elle avait imaginé ça des centaines de fois: les balades , les repas , les jeux... Ce qu'elle n'avait pas imaginé, c'était le sentiment de colère qui serait plus important que n'importe quel autre, quand il la ferait pleurer, la gêne grandissante quand elle la prendrait dans ses bras pour la consoler, et surtout la jalousie quand elle lui sourirait, quand elle le regarderait avec un regard qui n'appartient qu'à lui, quand il la toucherait. C'est quand tous ces sentiments se sont confondus en elle qu'elle a demandé du temps à Harry, qui comme à son habitude, accepta, sans reproches comme tout Potter qu'il était.
"- Il est temps de nous changer, donc les garçons dehors !"
Elle avait dit ça presque en rigolant, le voyage était vraiment passé en vitesse accélérée tant Ginny s'était perdue dans ses pensées.
"- Tu es sûre qu'on ne peut pas rester mon cœur ?!-Ron! Sors d'ici !"
Hermione avait dit ces derniers mots en fermant la
porte sur son petit ami, tournant le verrou afin de fermer la porte à clés. Elle se retourna lentement vers Ginny, un sourire gêné sur les lèvres. Elle sortit son uniforme de sa valise remplie, comme à son habitude, plus par des livres que par des habits, avant d'enlever son t-shirt blanc, pour laisser découvrir un soutient gorge très simple, lui aussi blanc, sous le regard désabusé de sa voisine.
"-Ginny... Tu ne te changes pas...?"
Gênée de s'être laissée surprendre à observer la brune qui enfilait maintenant sa chemise, la rousse piqua un phare détonant qui n'échappa pas à son amie, qui la regarda dubitative pendant qu'elle enlevait précipitamment son haut afin d'enfiler elle aussi son uniforme. Elle boutonna nerveusement sa chemise, ne détachant pas ses yeux de la rouge et or qui enlevait maintenant son pantalon pour enfiler sa jupe, laissant entrevoir rapidement la culotte de coton blanc, sujet de tous les fantasmes de la plus jeune. Ce qui eut pour effet de la faire rougir encore plus sous l'effet des pensées perverses qui lui traversaient l'esprit à l'allure aussi rapide que le train dans lequel elles se trouvaient.
"- Ginny... laisse moi faire..."
Elle ne put retenir un hoquet de surprise quand la brune s'approcha d'elle afin d'attraper la cravate avec laquelle se débattait depuis plusieurs minutes. Elle fit le nœud avec une telle habilité que ça en était déconcertant, mais ce ne fut pas ce qui attira l'attention de la rousse. Son regard se posa sur les mains de l'objet de ses fantasmes, si près d'elle, puis sur son chemisier encore entrouvert, laissant apparaître ses formes généreuses à portée de ses doigts. À cela, la respiration de Ginny s'accéléra, presque haletante, elle rougit autant que possible, ses mains devinrent moites.
"- Quelque chose ne va pas?... tu es toute rouge...
- Je... euh...
- Tu veux que j'ouvre la fenêtre ? Tu as trop chaud ?
- Hum !"
Le signe d'acquiescement de la rousse donna raison à Hermione qui se retourna pour ouvrir la fenêtre du compartiment.
"- Tu es très belle Hermione ..."
Pourquoi j'ai dit ça ! Merde, elle se retourne, ne la regarde pas, laisse ta tête baissée, tu as de belles chaussures après tout !
"- Ginny...?"
Ok tête baissée, tête baissée, faut pas qu'elle voie que tu pleures, mais pourquoi tu pleures, non ne me touche pas, ne me force pas à te regarder...
"- Non ne pleure pas Ginny, toi aussi tu es jolie..."
Si tu savais, je sais que je suis jolie mais pas pour toi, ce sourire encore, il va finir par me tuer, qu'est-ce que je raconte, il est pour moi, savoure le...
"- Sèche tes larmes... Harry attendra..."
Non Hermione ce n'est pas ça le problème, tes doigts sur ma joue c'est si doux, pourquoi je ferme les yeux… Ne montre pas que tu aimes, ou si! Dis le lui, dis lui tout c'est le moment, oui le moment...
"- Hermione , c'est pas ça... c'est..."
Et c'est toujours au moment le plus inopportun qu'il arrive une chose qui n'arrive jamais; c'est à ce moment là que le train qui emmenait nos deux étudiantes vers une nouvelle année subit une violente secousse qui projeta Ginny violemment sur Hermione, si bien qu'elles se retrouvèrent toutes les deux au sol, la plus jeune sur son aînée. Les cheveux de la rousse caressant le visage de celle qu'elle aimait, son corps contre le sien, sa poitrine pressée contre la sienne, sa bouche à quelques centimètres, leurs regards ne se détachant pas l'un de l'autre. C'est sûrement cette proximité qui fit craquer Ginny et lui fit rompre la distance qui les séparait dans un baiser libérateur pour l'une et surprenant pour l'autre. Hermione finit par se détacher à contre cœur de la rousse, qui n'osa pas affronter le regard de son aînée, laissant ses yeux fermés, son front posé contre celui de la jeune brune, sa respiration saccadée.
"- Ginny ..."
J'aurais pas du faire ça ...
"- Je... je suis désolée ...
- ..."
Allez, ouvre les yeux championne elle va pas te bouffer, regarde la et excuse toi convenablement à trois ... un ... deux ... qu'est ce que ! Elle me touche ! Sa main est sur mon visage, elle caresse ma joue... Ses yeux... son regard... elle n'est pas en colère... c'est moi ou elle me désire ? Je l'ai enfin ce regard... celui qui n'appartient qu'à lui...
Et, alors que la brune touchait lentement, du bout des doigts la joue de la gryffondor qui quelques minutes avant l'avait embrassée maladroitement, elle tendit le cou pour sceller une nouvelle fois leurs lèvres dans un baiser emplit de douceur. La surprise de la rousse ne fut rien quand elle vit Hermione fermer les yeux en s'approchant d'elle lentement, par rapport à celle qu'elle ressentit quand sa langue se pressa tendrement contre ses lèvres, attendant patiemment la possibilité de rencontrer la sienne, ce qui ne se fit pas attendre. Et c'est dans un ballet de gémissements inarrêtables les surprenant elles mêmes à chaque fois, que lentement, la rousse osa aventurer ses mains tremblantes sous la chemise de sa partenaire pour les poser sur son ventre. À bout de souffle, elles se séparèrent à contre cœur, se regardèrent haletantes, les yeux empourprés de plaisir. Ginny se redressa, à cheval sur sa partenaire et avança lentement les mains en direction des quelques boutons refermant sa chemise, dernière barrière au plaisir de sa peau. Attendant un signe lui permettant d'aller plus loin qu'elle n'aurait pu l'imaginer, celui-ci se traduisit par une Hermione rougissante se mordant la lèvre inférieure et avançant ses mains sur les cuisses de la rousse, les passant lentement sous sa jupe. Alors elle défit fébrilement les boutons de la chemise, l'embrassa dans le cou , lécha sa clavicule avidement, son lobe de l'oreille, tirant un gémissement profond à la brune quand ses mains se perdirent sur ses seins.
Encore... le goût de Hermione ... j'en veux plus ... toujours plus ... j'aime ... la toucher ... la sentir ... elle me touche ... par Merlin que c'est bon ... quelle délivrance ... c'est mon nom qu'elle gémit ... dis le encore... touche moi encore ... encore ... toujours plus ... plus ...
"- Les filles c'est bon, vous avez fini ?!"
