Auteur : Magical Girl Kiki

Titre : Choisir notre destin.

Série : Fruits basket.

Genre : Un peu d'action, Angst, une légère pointe de surnaturelle et du yaoï à venir…sinon j'en sais rien. Lisez et vous verrez bien.

Disclamer : Aucun des bishônens de cette série ne m'appartient. D'ailleurs,comment ils font pour être tous aussi craquants dans cette famille ?

Chtite note 1 : C'est ma première fic sur Fruits baskets. J'ai pas encore ni tout lu, ni tout vu alors pardon d'avance, si je fais quelques petites erreurs en utilisant les persos et l'histoire.

Chtite note 2 : Cette fic commence en hiver et nous sommes à quelques jours, environ deux semaines, du nouvel an.

Les ¤¤¤¤¤¤¤¤ indiquent un saut dans le temps, changement de lieu...

Chapitre 1 : Où est Yuki ?

¤ Je ne comprends pas, déclara Tohru.

¤ Qu'est-ce que tu ne comprends pas, demanda Kyo

¤Pourquoi le professeur a-t-il mis cette appréciation négative sur mon devoir alors qu'il m'a mis une telle note?

¤Fais-moi voir, fit Yuki en tendant la main.

Ils sortaient à l'instant de cours et on venait de leur rendre un devoir, un commentaire qu'ils avaient du faire sur un poème. Toute la classe l'avait trouvé particulièrement difficile mais les notes de certains étaient plus qu'honorables.

Ils s'étaient arrêtés tous les trois devant la porte d'entrée du lycée, fermée à cause du froid qui régnait dehors, quand la jeune fille avait posé sa question. Tohru donna sa feuille à Yuki et le jeune homme lut attentivement ce que leur professeur disait du commentaire qu'elle avait rédigé :

Vous n'avez pas totalement saisi le sens profond du poème, ni l'intention de l'auteur. Néanmoins vos idées étaient pertinentes

C'était ce qui était écrit en haut de la feuille, malgré la note assez bonne qui l'accompagnait. Yuki releva les yeux et croisa les regards des deux autres attendant son verdict.

¤En fait, ce n'est pas vraiment négatif, déclara-t-il. Ce qu'il a voulu dire, c'est que tu n'as pas compris le poème de la même façon que l'auteur l'aurait voulu. Mais ton devoir était quand même bon.

¤Tu pourrais être plus clair, demanda Kyo exaspéré.

¤La clé des textes, c'est leur interprétation, soupira Yuki excédé par son cousin. Selon la personne qui les déchiffre, on peut leur faire dire tout ce qu'on veut, une chose comme son contraire. Tout dépend de l'état d'esprit de celui qui lit. Tu as compris, Tohru ?

¤Oui, merci Yuki, répondit-elle avec un grand sourire.

¤Et toi, baka neko ?

¤Comment tu m'appelles, espèce de sale rat ? Ose répéter pour voir.

Yuki soupira de nouveau en voyant le chat se mettre en colère et en garde une fois de plus. Il était de plus en plus irritable ces temps-ci, allez savoir pourquoi.

¤J'ai pas de temps à perdre avec toi maintenant, baka neko, lança Yuki en prenant la direction de la sortie du lycée, aussitôt suivi par Tohru.

¤Ne crois pas t'en tirer de cette façon, grogna Kyo en l'attrapant par le bras.

Yuki n'eut aucun mal à se dégager, ni à envoyer à terre son cousin et il sortit avec Tohru dans la cour où le vent soufflait en fortes rafales glacées. Kyo se releva immédiatement et courut après lui, l'obligeant à lui faire face.

¤Tu ne veux même pas te battre contre moi dans les règles de l'art ? Tu as peur, kuso nezumi ?

¤Kyo, s'il te plaît…. supplia Yuki.

L'interpellé s'arrêta aussitôt, stupéfait par l'intonation douce qu'avait pris la voix du jeune homme, un mélange de lassitude et de douleur, mais la stupéfaction laissa aussitôt place à de l'inquiétude, provoquée par la quinte de toux qui étrangla brusquement Yuki, le contraignant à mettre un genoux à terre, plié en deux.

¤YUKI…Ca va ? s'écrièrent en même temps Kyo et Tohru, en se penchant sur lui.

¤Ca va, ne vous inquiétez pas. C'est juste le froid qui m'a surpris, reprit-il difficilement en resserrant son écharpe autour de son cou… Kyo, ce n'est pas que je ne veux pas t'affronter, mais pas maintenant, s'il te plaît…. J'ai promis à Tohru de passer avec elle chez Ayamé qui veut lui offrir un cadeau pour je ne sais quelle occasion.

Yuki soupira, son frère avait instamment demandé à la jeune fille de venir mais il était persuadé qu'il s'agissait d'une nouvelle ruse organisée par eux deux pour qu'il aille voir son frère, sinon Ayamé et Tohru n'auraient jamais autant insisté pour que Yuki accompagne celle-ci.

¤C'est bon, fit Kyo étrangement radouci. Je comprends parfaitement que tu dois tenir ta promesse. J'attendrai, c'est tout. Mais pense également à te soigner avant…

¤J'ai dit que ça allait, maugréa Yuki en le fusillant du regard. Et pour te le prouver, je te donne rendez-vous ce soir à 19h dans la clairière près du lac. Tu l'auras ton combat.

¤Une fois la nuit tombée, avec ce froid, dans ton état….

¤Kyo JE.VAIS.BIEN, articula Yuki, perdant imperceptiblement son sang-froid.

¤D'accord, tempéra le roux, d'accord…, je serai au rendez-vous.

Sur ces mots, ils sortirent de l'enceinte du lycée. Ils allaient se séparer, Kyo en direction de la maison, Tohru et Yuki vers la boutique d'Ayamé quand le rat s'arrêta soudain et regarda derrière lui.

¤Qu'est-ce qu'il y a, Yuki, demanda Tohru.

¤Je ne sais pas exactement, répondit-il après quelques secondes. C'est comme si … depuis plusieurs jours…. J'ai l'impression d'être surveillé…

¤Qui pourrait faire une chose pareille ? A part Akito, je vois personne d'autre, fit remarquer Kyo. Et il a sûrement autre chose à penser en ce moment avec le réveillon qui se prépare. Tu dois rêver.

Yuki réprima un frisson en pensant au chef de famille mais parvint malgré tout à garder suffisamment contenance pour laisser échapper un léger rire.

¤Tu as raison, je me fais sûrement des idées. Je dois être un peu fatigué, la journée n'a pas été de tout repos.

¤Tu m'étonnes ! Tu passes ton temps à tenir en respect les hystériques de ton fan-club. N'importe qui d'autre que toi les repousserait violement mais tu restes calme en toute circonstance. A croire que tu aimes ça !

Kyo éclata de rire après cette remarque et ne vit pas l'éclair douloureux qui traversa les yeux améthystes du prince. Tohru, elle, le remarqua et prenant Yuki par la main pour tenter de lui faire oublier ses soucis, elle l'entraîna joyeusement, après avoir salué Kyo.

Les deux jeunes gens disparurent rapidement de la vue de celui-ci. Il observa un long moment l'endroit où ils avaient disparus avant de se retourner dans la direction que Yuki avait regardé quelques instants plus tôt.

¤C'est étrange. J'ai moi aussi cette drôle d'impression depuis plusieurs jours, murmura-t-il d'un air sérieux. Comme si on m'épiait….

Il secoua la tête pour se remettre les idées en place et se traita d'idiot pour s'être laisser aller à de telles pensées absolument non fondées. Yuki avait raison, la journée n'avait pas été facile, pour personne d'ailleurs. Alors son imagination lui jouait des tours, rien de plus. Kyo partit en direction de la maison, se réjouissant à l'avance du combat qu'il ferait contre Yuki dans quelques heures. Après tout, ce n'était pas courant que le rat réponde aussi favorablement à ses provocations.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Plus tard, POV Kyo

Bon sang c'est pas vrai !

Ca fait des heures que je l'attends en plein milieu de cette satanée clairière !

Il fait noir et il fait de plus en plus froid.

J'espère que ce sale rat n'a pas osé me faire l'affront de me poser un lapin…

Non c'est pas possible, il avait l'air si sérieux en me proposant ce combat, c'est pas dans ses habitudes de dire des choses à la légère.

N'empêche que je suis furax, je meurs de faim, j'en ai ras le bol de poirauter ainsi en attendant le bon plaisir de monsieur le prince.

Je rentre…

Et si jamais je le trouve bien tranquillement installer à table avec Tohru et Shiguré qui doit être revenu de son rendez-vous avec sa responsable d'édition, je sens que je vais…

En tout cas, il a intérêt à avoir une bonne excuse pour ne pas être venu parce que sinon il va passer un sale quart d'heure…

Parole de chat !

Ah voilà la maison, je ne suis pas encore rentré que ma colère prend le dessus et je me mets à hurler :

¤Ou es –tu, kuso nezumi ? Espèce de lâche.

J'ouvre la porte à la volée ou plutôt je la défonce presque.

¤Je vais te montrer qu'on ne se moque pas de moi de cette façon et…

Ma voix se brise d'un coup et ma colère retombe brutalement.

Allez savoir pourquoi ?

C'est peut-être dû au fait que, rassemblés au salon Tohru, Shiguré, Hatori et Ayamé me regardent entrer comme si j'étais un revenant…

Ou alors c'est parce que Tohru est en pleurs avec un énorme bleu sur la joue, que Ayamé, à ses cotés, a les yeux rougis et les joues humides, que personne ne semble en mesure de les consoler…

Mais ça vient plus sûrement du fait que l'objet de ma colère est absent…

Car à cette constatation, un mauvais pressentiment me noue l'estomac et m'étreint le cœur…

Je déglutis avec difficulté et je demande d'une voix tremblante :

¤Où est Yuki ?

La panique qui m'envahit est telle que je ne remarque même pas que, contrairement à mon habitude et pour la deuxième fois de la journée, je l'ai appelé par son prénom….

A SUIVRE.

Achevé ce premier chapitre !

J'espère que ça vous a plu.

Alors quelqu'un a une petite idée sur ce qui se passe ?

Allez-y n'ayez pas peur de me dire ce que vous en pensez !

J'accepte toutes les critiques sans broncher.

Mais soyez pas trop méchants quand même.

Kiki