Tout d'abord... Je vous souhaite la bienvenue !

Ceci est un recueil de One-Shots sur du DoflamingoxOC, donc si vous craignez de ne pas aimer, ne lisez pas, enfin, ce n'est qu'un conseil, faîtes-vous plaisir, hein ? ^^

Disclaimer : L'Univers de One Piece y compris ses personnages appartiennent à Eiichiro Oda, notre Sensei à tous~!

Monika "Momo" Suppai m'appartient !

Bonne Lecture !


Peaches and Feathers


Recueil de Petites Histoires

Doflamingo x Momo


L'envol

Le soir était tombé doucement sur la demeure secondaire de Donquixote Doflamingo. La Lune, brillant astre de la nuit, éclairait de sa lumière divine la peau pâle d'une jeune femme assise à la fenêtre, qui comptait les étoiles depuis celle-ci. Ses cheveux rouges, ondulés, tombaient jusqu'au milieu de son dos, elle portait un débardeur assez large sur le bas et légèrement transparent, un short noir, ses jambes étaient longues, douces, interminables, nues. Les fines bretelles de son débardeur glissaient sur ses épaules, elle ne cessait de les remettre en place.

Son regard rouge-rosé se perdait dans l'infini bleu marine, pendant qu'elle se mordillait doucement l'index, coincé entre ses lèvres rose pêche. Elle ne trouvait pas le sommeil, soucieuse.

Plus tôt dans la journée, elle l'avait vu traverser le ciel bleu, il était encore tôt. Lui, sa grande carrure, ses cheveux blonds, son manteau rose, si rose…

A ce moment-là, la fenêtre était ouverte et elle avait un livre posé sur ses cuisses blanches. Momo avait été fascinée, il pouvait voler.

Il pouvait voler.

Il pouvait caresser les étoiles.

Jouer avec celles-ci.

Côtoyer la Lune et le Soleil.

Traverser les nuages.

Oui, il était aussi libre qu'un oiseau dans le ciel, elle l'enviait tellement.

Tellement.

Son index glissa de ses lèvres, elle se mit debout et ouvrit la grande fenêtre avant de poser son pied sur le rebord froid et dur en pierre. La jeune femme rousse regarda à droite, puis à gauche et enfin vers le ciel. Habilement, elle grimpa jusqu'au toit, ne manquant pas de glisser de temps à autres. Une fois qu'elle y fut, elle le vit, de nouveau.

Doflamingo ne portait pas ses lunettes, mais il avait toujours son manteau, comme une sorte de signature. Le Corsaire détacha son regard de la mer devenue noire et le tourna vers sa douce.

« J'ai eu peur que tu ne viennes pas. » Avoua-t-il.

Momo sourit et s'avança vers lui, pieds nus, prenant garde à ne pas glisser. Il serait là pour la rattraper de toute façon. Il lui saisit doucement le bras, la ramenant vers lui, puis, se penchant, l'embrassa avec une infinie délicatesse.

« Tu es prête ? » Demanda le grand blond.

« Oui. »

Sur quoi, il s'avança de deux pas, se pencha et l'invita à monter sur son dos, insistant trois bonnes fois en lui demandant si elle était à l'aise et bien accrochée. Souriante, mais tremblante, elle répondit que oui, il pouvait y aller.

Doflamingo tendit son bras, courba deux doigts, et sans prévenir s'élança dans les airs. La rousse retint un cri, qui se mua en glapissement stupéfié, dû à la surprise, et à la partielle tétanisation de ses jambes vu que celles-ci pendaient dans le vide. Elle se sentait roide, crispée, trop apeurée par le soudain changement de milieu. L'île, sous eux, défila à une vitesse impressionnante avant de laisser place à l'étendue qu'était l'océan.

Momo se serra à Doflamingo, ses cheveux volaient en tous sens, mais l'impression était si… envoûtante. Impressionnante. Epoustouflante. Fantastique. Ses jambes semblaient molles, sans muscles, vides. L'impression était tant désagréable qu'amusante.

Elle adorait.

Doflamingo ne se privait pas de lui faire des frayeurs aussi bleues que vertes : de temps en temps il montait très haut dans le ciel mais en restant néanmoins sous les nuages, puis, sans crier gare, il lâchait tous ses fils et il se laissait tomber vers la mer. Ce qui l'étonna autant qui l'amusa était que Momo était tellement surprise, tellement absorbée par le moment qu'elle en oubliait toute frayeur.

Elle ne criait pas.

Elle n'avait pas peur.

Il était là, avec elle.

Et ils volaient.

Doflamingo montait, descendait, gardait une certaine distance entre ciel et mer pendant quelques minutes, puis reprenait son jeu sinusoïdal. Momo s'en délectait, elle avait oublié toute peur. Il n'y avait que Doflamingo, la Lune et elle. Ce sentiment d'être…

Seuls au monde

…était délicieux. Soudainement, le corsaire monta. De plus en plus haut. De plus en plus vite. Si vite qu'ils foncèrent et passèrent au-dessus des masses nuageuses. La Lune éclairait leur peau. Ils ralentirent, ils regardaient tous deux la lune avec grand intérêt. Elle était si belle, si ronde, si brillante.

« C'est magnifique…» Murmura Doflamingo.

« Oui… »

Mais très vite, ils commencèrent à retomber, mais c'était trop tôt, bien trop tôt, Momo frissonna. S'appuyant sur les épaules de Doflamingo, elle le poussa sous elle, appuyant par la suite ses pieds et sauta. Momo sauta dans le vide, regarda la Lune qui lui semblait si proche, elle tendit sa main loin devant elle, pour attraper l'astre.

La Lune dégageait une douce chaleur…

Puis la jeune femme retomba. Vite, avec légèreté, la tête la première. La rousse dépassa les nuages, si elle le pouvait, la Lune la regarderait avec un air amusé. Le vent caressait sa peau, ses yeux fixaient le ciel étoilé. Jamais, non jamais elle ne s'était sentie aussi libre depuis bien longtemps.

L'océan se rapprochait avec dangerosité. A cette vitesse, et au vu de sa position, elle pourrait en mourir si elle rencontrait des roches dans l'eau. Un sourire béat illumina son visage, la jeune médecin n'en avait que faire, de mourir, là tout de suite, elle venait de voler.

Un bras fort la rattrapa au vol, et c'est contre un torse qu'elle finit. Momo regarda Doflamingo avec amusement. Celui-ci au contraire, semblait tendu, ayant sûrement eu peur de la perdre.

« Ne refais plus ça s'il te plaît…Demanda-t-il. Ou au pire, préviens. J'ai vraiment eu peur quand tu as sauté, je t'ai perdu de vue pendant quelques secondes… »

« Pardon. » Sourit Momo en se serrant à lui.

« C'est pas grave. » Souffla le jeune maître en la serrant contre lui.

« On rentre ? Je me suis bien amusée ce soir, merci. »

« On le refera. Si tu veux. »

« Vraiment ? »

« Si je peux voler, tant qu'à faire, autant voler avec la femme que tu aimes. Tu crois pas ? » Rigola-t-il.

La jeune femme sourit avant de se pencher pour l'embrasser.

La nuit était parfaite.

Parfaite pour prendre un envol.

A deux.


Merci beaucoup d'avoir lu ^^

Un petit OS tout court, tout mignon que j'ai écrit il y a longtemps. Merci à ma Bêta Lectrice de l'avoir corrigé... Une deuxième fois xD