Bonjour ! Bonsoir ! Bon matin !
Nous voici avec le premier chapitre de cette fic' ^^
Pour la petite histoire, cette fiction est née grace au Défis D'Aventures - 10ème édition (allez voir leur profil et leur twitter avec les Défis dessins, ils sont cooooooools ! - et les défis déjà publiés, il y a de vraies perles ! - et pourquoi pas participer à votre tour ; ) )
Je m'égare... Donc, le thême de ce défis du mois était l'Univers Alternatif. J'ai donc imaginé un truc, mais au fur et à mesure que j'écrivais, bah... c'était beaucoup trop long pour le Défis, et surtout... totalement pas finis !
J'ai donc pris la décision de prendre mon temps pour terminer cette histoire et de proposer juste un avant goût pour le Défis.
Voici donc, cet avant gôut, ma participation (donc pour ceux qui ont déjà lu désolée rien de nouveau pour le moment ^^) qui se transforme ici en premier chapitre de cette fiction !
Sur cela, bonne lecture !
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I - Hérédité
Dans une salle de classe, le professeur commença à faire l'appel grâce à son trombinoscope holographique. Les présents apparaissent en vert, les absents en rouge. Dans le fond de la pièce, près de la fenêtre, un bureau était vide.
- Vicky.
- Présente.
- Stalion.
- Oui.
- Lennon.
- …
- Lennon !
Levant les yeux, le professeur balaya la classe. Une veine apparue sur son front. Il fulminait de rage. Ce n'était pas la première fois depuis le début de l'année que cet avorton séchait son cours.
- Délégué Azur, vous prendrez note de l'absence de Monsieur Lennon pour la rapporter au conseil de disciple.
- Oui, Billot-Sensei.
- Je vais encore devoir faire un rapport au Proviseur Tesla !
Il continua à ronchonner contre la discipline de son élève tout en faisant apparaitre, sur les pupitres des étudiants et le tableau interactif, la leçon du jour. Le cours risquait d'être long pour les lycéens dont le professeur, déjà pas commode de base, était enragé.
Pas si loin de tout ça, sur le toit de l'établissement un jeune homme était allongé. Les yeux fermés, le vent printanier d'après-midi faisait doucement bouger ses cheveux châtains bouclés. Sa montre connectée n'arrêtait pas de sonner. Il recevait les notifications d'absence, sans doute un message de son prof, ainsi qu'une lettre administrative l'invitant à régulariser sa situation.
Il soupira. D'un geste devenu habituel, il effaça les messages et rendit silencieux l'appareil. Il le rebrancherait ce soir uniquement pour avoir les cours et les devoirs. Il rendait déjà tous les travaux demandés, c'était bien suffisant. Il n'avait pas à supporter, en plus, le regard de ce prof qui le détestait simplement pour ce qu'il était.
Lâchant un nouveau soupir, le jeune homme sorti un Zippo de sa poche et s'amusa à l'ouvrir et le fermer, sans toucher au bouton sur le côté. L'objet était vieux, presque une relique d'un temps passé si on considérait la rareté d'en trouver à cette époque. Pour beaucoup, ça équivalait à une babiole démodée, mais la vérité était que ça coûtait plutôt cher, surtout celui-là. Et c'était bien l'une des rares choses que son père lui avait donné et qu'il gardait précieusement.
La sonnerie retentit pour la fin de la journée. Rapidement, le jeune homme se redressa et redescendit par les escaliers pour se mêler à la foule de lycéens. Il évita soigneusement le couloir de sa classe et arriva dans le hall prêt de son casier. Des premières années qui courraient le heurtèrent alors. Le fautif allait s'excuser lorsqu'il tomba sur le regard du troisième année. Etrangement, le silence se fit autour d'eux alors que le plus jeune palissait. Le plus vieux entendit bientôt les rumeurs monter.
« Mon dieu, il a bousculé B.O.B. Lennon ! », « Il parait que le regarder dans les yeux porte malheur ! », « Pauvre gars, on ne retrouvera même pas son cadavre… », « Il est encore pire que son père. », « Mieux vaut l'éviter si tu ne veux pas disparaitre à tout jamais… »
Le dénommé B.O.B. Lennon sera les poings. Sans accorder le moindre regard à personne, et surtout pas au première année qui était sur le point de s'évanouir, il traversa la cour au pas de course. En passant le portail, le surveillant lui accorda un signe de tête auquel il ne répondit pas. Sanguinus faisait partit du Clan de son père, et rien que pour ça, le jeune homme évitait de rester trop proche de lui.
Laissant le reste des étudiants se diriger vers les différentes gares d'AéroTram, il s'enfonça à pied dans les rues piétonnes entre les buildings aux devantures à l'éclairage néons. Il avait un goût amer dans la bouche. Son père… Enoch… C'est simplement le chef du Clan qui règne sur la pègre de Lyoto, et lui, était son fils.
Balthazar Octavius Barnabé Lennon !
Même en prenant le nom de sa mère, il était craint… En même temps, bien que sa mère fut une femme bien, que son père avait certes abandonnée et qui était morte de chargrin, B.O.B. n'avait hérité que de la moitié de sa génétique... Et l'autre…
Il s'arrêta dans la rue et regarda son reflet dans une vitrine. Son visage le regardait, fatigué. Un œil marron et, caché sous une mèche de cheveux en travers de son visage, un œil jaune à la pupille fendu. Ce regard héréditaire faisait de lui, un Diable. Mais il ne l'avait jamais voulu et ne voulait pas faire partie du Clan. Il avait toujours renié ses origines et surtout son père. Ça faisait toujours rire ce dernier, mais pour l'instant, il le laissait tranquille. Balthazar avait réussi à négocier sa liberté jusqu'à la fin de ses études et il redoutait le jour où l'on viendrait le chercher. Alors pour le moment, il évitait son géniteur le plus possible.
Balthazar continua sa route jusqu'aux vieux quartiers. Son lycée, assez côté -on ne l'avait pas envoyé n' importe où pour étudier-, était dans la ville moyenne de Lyoto. Lui, habitait avec sa tante dans la ville basse, ou vieux quartiers, ça dépendait comment les gens les nommés. C'étaient certes les quartiers les plus pauvres, mais c'étaient également les plus anciens de Lyoto, avec des lieux emblématiques et historiques.
Il était encore en train de descendre la rue commerçante et de passer juste dans les premières rues de la ville basse lorsqu'il entendit le bruit d'une altercation. Il commençait à être tard et il n'y avait plus grand monde, même à cet endroit de la ville. Il jeta alors un œil dans la ruelle en se collant à l'angle. Il vit rapidement un jeune garçon se faire agresser par trois autres types. Le gamin leur répondait vivement et ça faisait rire les autres qui le frappaient. Et le gosse encaissait avant de se remettre à hurler des insultes comme un chartrier.
Le lycéen ne sut pas vraiment quoi faire. Devait-il aller aider le garçon contre ses brutes ? Il n'avait pas envie de se battre et encore moins de prouver à son père qu'il avait raison sur toutes les lignes. Mais il ne pouvait pas fermer les yeux, il s'en voudrait, ça, il en était sûr. Son regard se porta alors sur des barres de fer qui n'étaient pas loin. Il mit à peine une seconde à réfléchir avant d'en prendre une et de s'engager dans la rue.
- Oï ! Laisser ce gamin tranquille !
- Et sinon tu vas faire quoi avec ton jouet ?
Le chef du groupe sortit une longue rapière de son dos. Des petits caïds comme ça, il y en avait partout dans la ville basse, qui essayaient de se faire recruter par des gangs ou repérés par des clans. Balthazar essayait de les éviter le plus possible.
Sans changer d'allure et sans afficher la moindre peur, il se plaça devant le gosse qui était au sol taché de sang à divers endroits. Celui-là n'était pas d'ici, ses vêtements étaient bien trop classieux et soignés. Encore un petit bourge de la ville haute qui cherchait des sensations fortes.
- Sinon… Je vous tue.
En même temps qu'il dit ça, Balthazar alluma la fonction spéciale de son Zippo qu'il tenait de la même main que la barre à mine. Une longue flamme rouge vient alors lécher l'acier, le recouvrant totalement. Son visage qui était dans l'ombre pour les trois assaillants apparut alors dans la lumière vacillante. Une lueur folle dansait dans l'iris du Diable dévoilé et ils firent plusieurs pas en arrière avant de se mettre à courir.
- On n'en a pas fini avec toi, petite merde !
- Tocards !
Balthazar soupira à l'insulte qui venait de son dos. Il lâcha la barre en fer, referma son Zippo modifié et se retourna, en remettant sa mèche devant son visage, vers le gosse qui se relevait à peine.
- Ça va gami- OUCH !
Le lycéen porta sa main à sa joue et le regarda complétement surpris, contempla le gosse s'enfuir en courant dans la rue principal. Ce môme lui avait collé un pain alors qu'il venait de le sauver ? Il lui manquait une case ou quoi ? Et puis, quel punch il avait !
Grimaçant, Balthazar cracha un peu de sang, en se massant la joue avant de reprendre son chemin. Ça lui apprendra, de vouloir sauver la veuve et l'orphelin. Il grogna tout le long du trajet, passant dans les rues devenant de plus en plus étroites.
La rue commerçante disparut, pour se perdre dans le dédale de petites rues aux porches plus ou moins bien éclairés, avec nombre de passages coupe-gorges. Le jeune homme les connaissait par cœur, ses ruelles, et surtout, il n'avait y avait longtemps qu'il n'avait plus peur de se faire harceler. La réputation de fils du Diable rentrait forcément dans la balance.
A un moment ou à un autre…
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Merci d'avoir lu !
J'ai donc maintenant besoin de vous !
Il n'y a pas de chapitrage pré-défini de cette fiction, alors j'ai besoin de savoir, si vous en voulez plus, ou moins ou si ça la longeur vous va comme ça ^^
Sachant que je publierais (sauf oubli...) une fois par semaine ^^
Sur ma dernière fiction, j'ai fait des chapitre trop long, alors j'avais tout republier en recoupant à moitier les chapitres, mais j'avais encore l'impression que c'était long... =='
Dites moi ^^
Les reviews nourrisent les auteurs !
