Je suis récemment tombée en amour avec APH et c'est ma première fiction pour ce fandom. J'adore slasher des nations (Mwahahaha! FR/UK!) mais étrangement, ce drabble est sorti comme une espèce d'introspection bizarre. J'espère que vous apprécierez.

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Émancipation

Tout le monde avait oublié à quel point Francis pouvait être terrifiant. Oh, oui, ils savaient identifier ses impulsions de grandeur égocentriques, ses François et ses Louis, mais ils avaient oublié les temps anciens, où cette petite nation turbulente s'était retrouvée à les écraser. Roderich avait oublié Charles. Arthur avait oublié Hastings.

"Français, je meurs innocent et je pries Dieu que mon sang ne retombe point sur mon peuple."

La lame était tombée, à plusieurs reprises et une étincelle avait allumé les yeux de la France, tandis que la Prusse hurlait et que le reste de l'Europe regardait, silencieuse.

Long life to the King, avait murmuré Arthur sur son île, mais le sarcasme n'atteignit pas le peuple souverain. Il savait à quel point l'odeur extatique de la liberté pouvait être enivrante et à quel point le goût salé du sang pouvait être alléchant. Il l'avait vécu et, d'une certaine façon, il l'avait regretté. La monarchie était revenue au galop après l'éphémère république.

Il craignait seulement que Francis, avec ses méthodes à la fois plus raffinées et plus sanglantes, ne se perde dans les méandres de la démocratie.

Plus tard, la France avait annoncé aux autres nations qu'on fêterait désormais son anniversaire le quatorze juillet, jour où il avait désacralisé l'un des plus importants monuments dédié à sa propre grandeur. Les nations avaient soupiré devant l'ironie de la chose, mais n'avaient rien dit.

Gilbert, toujours aussi en colère, s'était retenu de lui proposer d'un air dénigrant le fameux 21 janvier.

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Aussi, aux français qui me lisent: Je ne suis pas française mais je ne souhaite pas dénigrer votre fête nationale. Je pense simplement que la mise à mort de Louis XVI est un évènement plus important dans la Révolution que la Prise de la Bastille. Et que ça aurait été franchement de mauvais goût de faire d'une décapitation un évènement national.