Salut tout le monde, ceci est ma première fanfic sur Sherlock. Je pense qu'il y aura plus de 5 chapitres et peut-être même plus de 10. Par contre je ne peux pas encore vous dire à quelle fréquence ils seront publiés. Alors tout de suite le chapitre 1.


Moriarty. La seule info que j'avais étais un nom. Cela faisait des semaines que j'essayais de comprendre qui il était, en vain. John n'arrêtait pas de me dire de laisser tomber, il pensait que le taximan avait menti. Son idiot petit cerveau était incapable d'imaginer qu'un homme pouvait payer quelqu'un pour tuer des gens. J'aimerais tellement pouvoir penser comme lui et abandonner cette affaire qui me torture tant l'esprit, mais je ne peux pas. Je sais que cet homme existe et je dois le trouver. Mon cerveau est comme ça, il doit résoudre des problèmes.
"-Sherlock, tu viens ?" Je sortis de mes pensées et vis qu'on était arrivé au 221b Baker Street. Je descendis du taxi sans dire un mot. John ne dit rien, il savait que quand j'étais dans cet état ça ne servait à rien de me parler. Sans m'en rendre compte j'étais monté et m'étais allongé sur le canapé. Les pensées se bousculaient dans ma tête, il fallait que j'arrive à y mettre de l'ordre. Je me levai et allai chercher des patchs de nicotine. Quelle idée stupide d'avoir arrêté de fumer, c'était beaucoup plus agréable que ces maudits patchs. Mais c'est le prix à payer pour vivre. Après en avoir collé 4 sur mes bras, je retournai au canapé. Mon cerveau s'était assez calmé pour que je réfléchisse quelques heures. Moriarty, qui est-il ? Pourquoi est-il fan de moi ? Qu'est ce qui le motive ? Il est peut-être comme moi. Peut-être qu'il est trop intelligent pour ce monde et qu'il s'ennuie. Peut-être que lui aussi se demande pourquoi il n'est pas comme tout le monde. Non, les génies du mal ne se posent pas ce genre de questions. J'en ai la preuve avec mon frère. Mycroft, le gouvernement britannique à lui tout seul. Lui aussi traque Moriarty, mais il n'est pas plus avancé que moi. Si les services secrets ne peuvent pas l'arrêter, comment pourrai-je le faire. Je me tournai vers l'horloge et vis qu'il était bientôt l'heure de dîner. Je n'avais pas le temps de manger mais mon corps n'étais pas de cet avis. Je vis que John avait préparé quelque chose et me levai pour aller prendre une assiette. Puis je retournai sur le canapé. John avait souvent insisté pour qu'on mange ensemble et qu'on fasse un "vrai diner", mais je lui ai toujours répondu que ce n'était qu'une perte de temps. Mais ce soir il semblait encore l'avoir oublié.
"-Sherlock tu ne veux pas faire une pause ?" J'espère qu'il plaisante là.
"- Je ne peux pas faire une pause alors que Moriarty est toujours en liberté." En plus je n'en ai pas besoin. Les pauses sont pour les gens normaux, les idiots.
"- Je ne comprends pas pourquoi tu continues à chercher une personne qui n'est sûrement pas réel." Et il recommence.
"- John je te l'ai déjà dit, Moriarty est réel et je dois le trouver.
-Mais comment ?! Ça fait des semaines que tu travailles dessus et tu n'as toujours rien, à part son nom. Sherlock met cette affaire de côté, si tu as besoin d'une enquête regarde le blog." Ah oui, c'est vrai. John avait créé un stupide blog où il écrivait nos "aventures " et me faisait passer pour un héros.
"-Il n'y a rien d'intéressant. Tu ne comprends pas John, je ne suis pas un simple détective qui résout n'importe quelle enquête. Il me faut quelque chose qui m'empêche de m'ennuyer, quelque chose comme Moriarty." Je pouvais lire sur son visage qu'il ne pensait pas comme moi. Il ne comprenait pas pourquoi je fais ce métier.
"-Sherlock ce n'est pas un jeu ! Dans chaque enquête des vies sont en danger, même si pour toi se ne sont que des problèmes à résoudre. Alors s'il te plaît choisi une enquête sur le blog, appelle Lestrade, fais ce que tu veux mais résout une vraie affaire.
-Moriarty est une vraie affaire, il est un problème et je vais le résoudre. Maintenant laisse moi tranquille !" John était surpris mais parti dans sa chambre. Enfin du calme. Pourtant je n'arrivais plus à réfléchir. John avait raison, je n'ai rien, j'ai besoin de plus d'indices. Mais comment ? Pour le moment c'était Moriarty qui dirigeait le jeu, pas moi. Il faut que je trouve un moyen d'inverser les rôles.
Je réfléchis pendant des heures. Mais il était plus de deux heures du matin et il fallait que je dormes. Cela faisait déjà trois jours que je n'avais pas fermé l'œil. Ce soir j'avais décidé de faire pareil mais, encore une fois, mon corps n'était pas de cet avis. Mes yeux brûlaient, ma vision devenait flou et mes pensées étaient de plus en plus confuses. Puis tout d'un coup tout devint noir.


Et voilà, chapitre 1 fini. Je trouve que ce chapitre est un peu court mais les autres seront sûrement plus long. J'espère qu'il vous a quand même plu et n'oubliez pas les commentaires.