Pairing : Gojyo/Gokû… Un peu de Sanzo/Hakkai si on plisse les yeux ?

Rating : T

Disclaimer : Défi lancé par Dragonya. Ouf, depuis le temps que l'on se l'est lancé ! Désolée pour le retard.

Ne va pas trop loin…

« Mais Sanzo !

-J'ai dit non, Gokû, alors n'insiste pas.

-Quel gamin t'es, quand tu t'y met ! Râla Gojyo en tirant sur sa cigarette.

-Allons, Gokû, c'est vrai que ce n'est pas raisonnable…Tu es encore jeune…Non ? »

Le plus jeune se laissa tomber en arrière sur sa chaise, bras croisés et mine renfrognée.

« J'en ai marre, vous me prenez toujours pour un gosse ! Merde, j'ai 18 ans, et encore, je suis plus âgé que vous tous, si on compte mes années d'enfermement ! » Il se leva brusquement, renversant sa chaise et tourna le dos.

« Gokû ! Où vas-tu ?

-M'en vais. Vous me pompez l'air, tous autant que vous êtes. Je me barre, finissez ce voyage moisi sans moi. »

Et le brun partit en courant, sans laisser le temps à ses compagnons de l'intercepter. Hakkai se leva en appelant le prénom du singe mais Sanzo lui prit le bras : « Inutile, Hakkai, il reviendra. Laisse-le traverser sa crise d'ado. D'ici ce soir, il sera de nouveau dans cette chambre. »

Le conducteur sembla hésiter puis se rassit. « Tu as raison. »

Mais le soir venu, Gokû n'était pas revenu. Hakkai exprima de nouveau son inquiétude mais Sanzo, ayant prit la décision d'être patient juste cette fois, haussa les épaules et grommela de derrière son journal : « Il sera revenu demain ou après demain. »

Mais évidemment, pas de Gokû le lendemain ou le surlendemain. Cette fois, ils étaient inquiets. Hakkai posa une main sur l'épaule de Sanzo et pressa doucement. Le blond leva ses yeux violets sur le visage crispé du brun et celui-ci murmura : « Je crois qu'il faut le chercher, maintenant, Sanzo…

-…Ouais… » Le moine se leva et Gojyo écrasa sa cigarette dans une cannette proche, lui attirant ainsi le regard désapprobateur de son meilleur ami.

« On va se séparer pour le chercher »

Quelques heures plus tard, il se retrouvaient bredouilles dans la chambre d'hôtel. Hakkai tournait en rond, des plis s'étaient formés sur le front de Sanzo et Gojyo fumait plus. Beaucoup plus.

La nuit tomba et on alla se coucher, épuisé malgré la peur qui serrait les entrailles. Sanzo et Hakkai glissèrent dans le sommeil assez rapidement, le visage marqué d'angoisse, mais Gojyo resta éveillé, ses yeux fixant le dos du moine allongé dans le lit à côté de lui.

Finalement, aux alentours de une heure du matin, le tabou se redressa sur son lit et glissa ses jambes hors des draps. Il posa silencieusement pieds à terre, enfila ses chaussures et sa veste de cuir marron et sortit sans bruit.

Dehors, il faisait si froid que les larmes lui montèrent aux yeux. Il resserra sa veste autour de son corps dégingandé et se mit en marche.

Il parcourut longuement la ville, sans réfléchir particulièrement là où ses pas le menait. Il laissait son instinct le guider, fumant cigarette sur cigarette.

Ce n'est que vers trois heures du matin qu'il le trouva. Il était assis sur un muret de pierre, sale et terne, son jean tâché par endroit et des cernes sous les yeux.

Il fixa Gojyo sans le voir, celui-ci planté devant lui, cigarette oscillante entre ses lèvres.

« T'étais partit te balader loin, singe. »

Gokû ne répondit pas, une jambe repliée contre sa poitrine et son menton posé sur son genou. Gojyo jeta sa cigarette au solo et l'écrasa de son talon avant de reprendre : « Hakkai t'a toujours dit de ne pas trop t'éloigner, pas vrai ?

-La ferme…Je suis plus un gamin.

-La façon dont tu agis prouve le contraire, idiot. T'es complètement infantile avec ta rengaine et ta fugue pourrie.

-Et alors ? Tu comprends pas que j'étouffe, entre vous trois ? S'écria le brun en bondissant sur ses pieds, une lueur colérique dans ses iris dorés. Il se prit la tête dans une main avec un grognement. Gojyo pencha la tête en avant :

-Hé, ça va ?

-Ça va, t'occupe pas de moi. Grommela l'hérétique en repoussant Gojyo de sa main libre. Il recula en titubant.

-Ça fait combien de temps que t'as pas bouffé, crétin ? T'es partit sans le sou, évidemment ! »

Gokû haussa les épaules et recula un peu plus.

Avant de s'effondrer dans les bras du métis.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il était allongé dans un lit chaud dans une chambre d'hôtel différente du leur. Il tourna la tête et plissa les paupières quand la lumière de la lampe de la table de nuit frappa sa rétine affaiblie.

« Réveillé ? »

Il tourna la tête de l'autre côté pour voir son ami assis sur une chaise, en tee-shirt et pieds nus. Il fumait tranquillement, le mollet de sa jambe droite posé sur sa cuisse gauche et il avait retiré le bandeau qui retenait habituellement ses cheveux, permettant ainsi aux longues mèches carmines de balayer et cacher partiellement son visage mate.

Gokû ferma les yeux et marmonna : « J'ai la dalle.

Un rire lui répondit et la vois suave du tabou annonça :

-Je pense bien. Trois jours sans bouffer, c'est un exploit pour notre singe bafreur.

Gokû ne releva pas l'insulte. Il rouvrit difficilement les yeux et demanda :

-Pourquoi vous êtes toujours comme ça ? Je suis vraiment qu'un gosse à vos yeux ? On dirait presque que je suis un fardeau.

-Non. Non, tu n'es pas un fardeau.

-Alors pourquoi ?... Demanda-t-il en referma les paupières et en tournant la tête de l'autre côté

Silence. Il entendit l'exhalation de la fumée que produisit le flambeur puis un soupir.

-Si tu ne te considères pas comme un gosse, alors agis comme un adulte. Crétin de singe.

Gokû retourna la tête vers le roux et grogna en se redressa brusquement :

-Mais quoi, à la fin ! En quoi j'agis comme un gamin de dix ans ?

-Si tu le demande, c'est que tu ne te rends vraiment pas compte à quel point tu es infantile.

-… »

Gokû serra les poings sur les draps en baissant la tête. Des larmes montèrent dans ses yeux et il les réfréna de toutes ses forces. Non, il ne pleurerait pas ! Ce serait vraiment se comporter comme un enfant ! Il redressa la tête et lança un regard de défi embué à son voisin. Celui-ci le fixa longuement puis secoua la tête, désespéré.

Gokû fronça les sourcils puis son regard glissa jusqu'à la table où un sac en kraft reposait. Une délicieuse odeur de nourriture s'en dégageait. Il jeta un coup d'œil interrogateur à Gojyo. Ce dernier eut un sourire en coin derrière sa clope et ricana : « Si t'as faim, il y a des shûmaï qui attendent. »

A peine l'adulte avait achevé sa phrase que le cadet se ruait sur la table, et dévorait le contenu du sac. Gojyo le fixait du coin de l'œil, sans avoir bougé de sa position.

Une fois le brun rassasié, il retourna s'asseoir sur son lit et se planta bien face à Gojyo. Celui-ci le fixa en retour, cette fois droit dans les yeux et répéta : « Agis en adulte, si tu te considères comme tel. »

Silence. Gokû se leva brutalement et avança vers Gojyo. Une fois devant lui, il tomba sur ses genoux, aux pieds du tabou qui avait décroisé les jambes sous l'effet de la surprise.

Gokû posa ses deux mains bien à plat là où les jambes rejoignent les hanches et il leva des yeux très sérieux sur ceux écarquillés du roux.

« Alors okay, je vais faire des trucs d'adultes. »

Et sur ces mots, il appuya sa bouche contre l'entrejambe du métis, à travers le pantalon.

Les mains de Gojyo volèrent jusqu'aux épaules du plus jeune, la cigarette tombant au sol par ce mouvement, et il le repoussa brusquement.

Mon Dieu, c'était tellement… Ça n'allait pas… Ce n'était vraiment pas… Correct. Gojyo fixa avec d'immenses yeux son ami et sa respiration sortait de ses poumons en courts souffles éperdus.

« Gokû ! Merde, qu'est-ce que tu fous ? Être adulte ne signifie pas faire des choses sexuelles !

Gokû lui jeta un regard las, les paupières lourdes. Il reposa ses mains sur les cuisses du roux et les fit lentement remonter le long du tissu. Gojyo sentit sa respiration se coincer dans sa gorge.

-Je sais. Mais j'en ai envie. Avec toi. Et savoir ce que je veux, et pourquoi je le veux, ça c'est se comporter en adulte. Non ?

Gojyo secoua la tête. Non, non, non ! Merde ! Qu'est-ce qu'il lui prenait, à ce singe stupide ? Il perdit de nouveau le souffle dans ses poumons au moment où les mains du brun glissaient sur sa braguette. Il rentra le ventre et ses doigts se crispèrent sur les épaules du yôkai.

-Gokû, stop ! T'es complètement con, ne fais pas ça juste pour me prouver que…

Une pression sur son sexe le fit pousser une sorte de miaulement plaintif. Bon Dieu, c'était de plus en plus incorrect. Ce n'était pas supposé être agréable.

Gokû pressa plus fort, tira un gémissement de son ami et murmura :

-Tu n'as pas entendu ce que j'ai dit ? J'ai dit que je le voulais avec toi. Toi et personne d'autre. Pas pour prouver que je suis un adulte…Enfin, si ça peut te montrer que je ne suis pas tant que ça un gosse…

Nouvelle pression, nouveau couinement.

Les lèvres de Gokû s'étirèrent en un long sourire.

À suivre…

J'hésite trop entre Gokû/Gojyo ou Gojyo/Gokû… Car l'idée de Gokû en seme a définitivement du mérite.

Mh. Je vais réfléchir. Il y aura…Deux, trois maximum chapitres à cette fic. Avec un lemon dans le deux.

Oh, Gojyo, qu'est-ce que tu fais là ?

/Se prend une torgnolle/

Gojyo : ME FOUTRE AVEC LE SINGE ? CA VA PAS, NON ? REMETS MOI AVEC HAKKAI ! TOUT DE SUITE !

Heeey, c'est pour un défi, nous chie pas des ronds de chapeaux non plus !

/Se fait tabasser par Gojyo/

Aïïïe, envoyer des reviews pour qu'il arrête et que je puisse continuer d'écrire ! Aïe ! (non, pas dans le ventre ! )