Titre : Comédie
Genre : Drame/ Chamallow
Raiting : K+
Saison : Hors saison
Résumé : Comédie est un mot a double sens.
Disclaimer : Pas à moi comme d'hab, patati papata…
Note : Euh… c'est un petit mais alors petit texte qui est sorti d'un coup sous la douche. Allez savoir pourquoi l'inspiration ne me vient que lorsque je suis sous l'eau…
C'est un truc comme ça sans prétention, parce que ma muse s'est barrée, je sais pas trop où et que je voudrais me prouver que j'arrive encore à pondre quelque chose de pas trop nul même si elle est pas là. Ne cherchez pas de truc tordu, prenez le comme vous voulez. Celle qui y voit du ship tant mieux, celle qui préfère le slash allez y et faites marcher votre imagination ! Bonne lecture !
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- J'ai froid.
Se rapprocher, l'entourer de ses bras. Pour lui communiquer sa chaleur. Pour le rassurer. Pour lui montrer qu'il n'est pas seul.
Savoir ce qui l'attend et ne pas y penser. Garder un visage serein et confiant. Pour qu'il ne devine pas. Pour qu'il ne s'affole pas.
- On ne m'avait jamais pris dans les bras.
Le faire taire. Pour qu'il garde ses forces. Pour qu'il ne s'épuise pas. Pour gagner du temps.
Le laisser parler. Pour entendre sa voix. Pour être sûr qu'il est toujours là. Pour graver cette musique au plus profond de soi.
-J'ai aimé…Mais on ne m'a jamais aimé en retour. Ma mère ne savait pas aimer. Mon père non plus. Il n'était jamais là. J'ai grandi sans savoir ce que c'est qu'être aimer de quelqu'un.
Le serrer encore plus fort. Pour lui donner une raison de se battre. Pour lui prouver qu'il est apprécié. Pour lui démontrer qu'il est aimé… Pour ne pas le sentir partir.
- J'ai toujours cru que je mourrais d'une crise cardiaque due à un taux de cholestérol battant tous les records.
Lui mentir. Se mentir. Lui dire qu'il va s'en sortir. Lui donner un peu d'espoir.
- Si, je vais mourir, je le sens. Et vous aussi, vous savez reconnaître les signes.
Ne pas trahir ses émotions. Ne pas lui dire qu'il a raison. Ne pas flatter son ego, même maintenant.
- J'aurais juste aimé recevoir le prix Nobel avant. Je l'aurais eu, c'est sûr… Ils me le remettront à titre posthume.
Rire à sa blague. Parce qu'elle est drôle. Parce qu'elle est complètement décalée. Parce qu'elle est lui.
- Je n'ai pas peur. Je n'ai jamais eu peur de la mort en soi. Ce dont j'ai peur, c'est de savoir que je vais mourir… J'ai peur.
Ne pas pleurer. Retenir la larme qui pointe le bout de son nez. Parce qu'elle n'a pas gagné. Parce qu'elle ne gagnera pas.
- J'ai du mal à respirer. J'ai mal dans la poitrine.
Desserrer un peu son étreinte. Pour que l'air entre plus facilement. Pour le faire moins souffrir.
- Je ne me suis jamais excusé auprès de Jenny. J'aurais dû. Je n'avais pas à lui dicter sa conduite. Elle a fait le bon choix. Il faudra lui dire.
Lui promettre monts et merveilles. Ne pas y croire.
- Ils ne viendront pas, n'est-ce pas ? C'est trop tard. Ils ne savent même pas où nous sommes.
Le persuader que ça va aller. Qu'ils vont arriver. Qu'ils vont le sauver. Parce que ça fini toujours bien. Parce qu'il ne peut pas nous abandonner. Parce qu'il est indispensable.
- Merci. D'être resté avec moi. Je n'ai jamais eu d'ami avant, j'étais trop occupé par mon travaille et par ma petite personne. Merci de m'avoir fait changer. De m'av…
Serrer les dents. Pour ne pas crier. Pour ne pas hurler.
Regarder ses mains. Essuyer le sang sur son pantalon.
Se dire qu'il dort. Pour avoir moins mal. Pour ne pas souffrir.
Fermer les yeux. Laisser échapper cette eau qui ne veut pas rester en soi. Parce qu'elle a finalement gagné. Parce qu'elle aussi a gagné. Parce qu'elle est venue le chercher.
Baisser ses paupières… Lui dire adieu.
FINI
Je vous l'avais dit que c'était court. J'espère que ça vous à plus…