Chose promise, chose due. Je vous poste cette nouvelle fic, enfin me direz vous, depuis le temps que je la promet, il était temps. Il m'est assez difficile de l'écrire, j'espère donc que vous allez aimer bien que ce soit encore bien différent du reste de mes écrits.

Merci à kakou pour la correction et pour ses coms que j'adore lol.

Les persos appartiennent tjs à Stephenie Meyer, Edward n'est à moi que dans mes rêves lol.

Bonne lecture !

chapitre 1

POV EDWARD

Je portai le verre que je tenais de ma main droite à mes lèvres et avalai une énième gorgée. Je pouvais sentir le liquide ambré descendre le long de ma gorge et je fermai les yeux en soupirant d'aise. Je les rouvris au bout de quelques minutes et cherchai mon paquet de cigarette. Je le repérai sur la petite table basse et me penchai en grognant. Je sortis une clope et la portai à ma bouche avant de l'allumer et d'aspirer une taffe goulûment. Je ricanai en pensant à ce que dirait ma sœur si elle me voyait la clope au bec « le cancer aura ta peau Edward », tu parles j'aurais bien voulu, ça m'aurait épargné une vie de souffrance merdique.

Il y a encore un an, ma vie était très différente d'aujourd'hui. J'avais le monde à mes pieds, j'étais adulé par des milliers de fans, j'étais riche et célèbre dans le monde entier. Impossible me direz vous ? Non c'est pourtant la vérité. J 'étais la nouvelle star d'Hollywood, la nouvelle étoile montante du cinéma américain.

Je galérais un peu pour trouver des rôles il y a encore quatre ans, et j'avais postulé par hasard pour un rôle car j'aimais bien l'actrice principale qu'ils avaient choisie. J'avais été dans les derniers casté, mais finalement j'avais eu le rôle et ma vie avait changé. Ce qui devait être à la base un simple film indépendant c'était transformé en un phénomène mondial. Nous sommes devenus en quelques semaines à peine des stars dans le monde entier. La franchise Twilight a changé ma vie. Je ne pensais pas que jouer un vampire ferait de moi la nouvelle coqueluche des femmes en général. Jeunes et moins jeunes hurlaient sur mon passage, tombant dans les pommes, mendiant une photo ou un autographe. Il y a même une fille, un jour, qui s'était gratté le cou jusqu'au sang et qui m'avait demandé de la mordre. Bref, de la folie furieuse dont je n'arrivais pas à me rendre compte réellement, je vivais comme dans un songe, à cent à l'heure, passant de plateaux de tournage à séances photos et interviews. J'avais tourné six films en moins de deux ans, et j'étais crevé mais heureux, j'aimais mon job et les plateaux de tournage étaient presque les seuls endroits où j'avais la paix et où je me sentais véritablement en sécurité. J'étais autant traqué par les fans de la saga que par les paparazzis, ces derniers, de vraies ordures me pourrissaient vraiment la vie, et c'était le revers de la médaille, la seule chose que je détestais vraiment dans ce job. On m'avait prêté une idylle avec ma partenaire du film ainsi qu'avec toutes les filles qui m'approchaient de près ou de loin. On m'avait même fiancé à des filles que je n'avais jamais vues, ce qui enrageait particulièrement ma sœur Alice.

Les paps étaient des ordures mais il y avait certains fans qui étaient aussi légèrement, même beaucoup fanatiques. J'avais reçu plusieurs menaces de mort et j'avais pris un garde du corps à plein temps, non seulement pour ça, mais aussi pour empêcher des centaines de folles furieuses de me sauter dessus et de m'étouffer au moindre de mes déplacements.

J'avais eu confiance en James pour ma sécurité. Il était agréable avec mes fans bien qu'autoritaire, il était sympa avec moi, même s'il me traitait toujours avec respect, et le plus important, il était incroyable, bâti comme une armoire à glace, le genre de mec qui vous fait vous sentir tout petit et insignifiant. Je n'avais jamais douté de lui, il était efficace et très entraîné, et c'est d'ailleurs ce pourquoi j'étais toujours en vie aujourd'hui, il avait donné sa vie pour moi. Je n'oublierai jamais ce jour, il était gravé en moi à jamais dans ma chair comme dans mon cœur.

Tout le cast de la saga était là. Nous étions à New York pour la sortie de Breaking Dawn, le dernier film de la saga et il y avait des milliers de personnes derrières les grilles qui bordaient le tapis rouge. L'ultime film, le dénouement d'une histoire, l'achèvement d'un conte de fée, qui avait duré trois ans. J'étais fébrile et un peu triste ce jour là. Le personnage que j'avais interprété faisait partie de moi, de mon ascension vers le succès et il me manquerait d'une certaine façon.

J'avais déjà signé des centaines d'autographes, posé avec des dizaines de fans pour les photos et répondu à un nombre incalculable de questions lorsque je l'entendis, ce son qui me hantera jusqu'à la fin de mes jours. Un premier coup de feu avait retenti, et j'avais été touché au dos. Je me souviens d'un deuxième puis d'un troisième coup et de James s'écroulant sur moi alors que je glissais lentement vers le sol. Il m'avait protégé de son corps. Les deux balles s'étaient logées dans son torse alors qu'il me serrait contre lui. Je me souviens juste des hurlements de la foule, des coups de feu riposté par les gardes du corps de Kris et Taylor, et de la voix de James me demandant pardon avant que je ne sombre dans l'oubli.

Je m'étais réveillé à l'hôpital, trois jours après le drame. On m'avait appris ma paraplégie et la mort de James, il n'avait pas survécu à ses blessures. J'étais resté un long moment sans réaction avec à mes côtés mes parents qui pleuraient en me disant que tout irait bien, que j'étais encore en vie et que c'était le plus important. Mais le plus important pour qui ?

Je venais de perdre un ami, et l'usage de mes jambes.

Ma descente aux enfers avait commencé ce jour là. Je m'étais enfermé peu à peu dans le mutisme aux grand damne de mes parents qui me voyaient me morfondre un peu plus chaque jour sans qu'ils puissent y faire quoi que se soit. J'étais sorti de l'hôpital au bout d'un mois et on m'avait collé non loin de là dans une clinique spécialisée pour entamer une lente et longue rééducation. J'avais tenu trois mois. Je ne sais pas comment ils ont fait pour me supporter aussi longtemps mais quand j'ai émis le souhait de partir, ils m'ont relâché à la vitesse de l'éclair, prêts à tout pour se débarrasser de moi. J'avais eu depuis ce jour là des kinés à domicile. Le plus virulent d'entre eux avait duré un mois. J'avais choisi une nouvelle philosophie de vie, faire chier le monde, et ça marchait. La plupart des gens me fuyaient maintenant comme la peste, seule ma famille avait résisté. Pas que je n'avais pas essayé de les faire fuir, ça non, mais il n'y avait que Rosalie, la femme de mon frère ainé Emmett qui venait me voir le moins possible.

J'étais devenu un mec asocial et antipathique, et cela durait depuis huit mois. Je voulais juste qu'on me foute la paix, et je souhaitais parfois être mort à la place de James.

Vous savez maintenant un peu près tout ce qu'il y a à savoir sur moi. Je suis Edward Anthony Cullen ancienne star montante d'Hollywood, et ma vie est un enfer.

*****
Il était presque dix-huit heures et le soleil était encore haut dans le ciel. Nous étions en été, et pour mon malheur on crevait de chaud. J'avais du mal à me rafraîchir, étant coincé le cul dans ce fauteuil et le seul fait pour moi de prendre une douche relevait du parcours du combattant. L'appartement avait été spécialement réaménagé pour moi avec des trucs à ma portée ou bien pour m'aider dans mes tâches quotidiennes mais cela restait compliqué et j'avais eu du mal à m'adapter au début. Je ne me sentais plus chez moi. Il avait fallu changer les meubles, supprimer certaines cloisons car les portes étaient trop petites et mon fauteuil passait à peine, rajuster l'espace si bien que je n'avais pratiquement rien reconnu lorsque j'étais revenu de l'hôpital, on aurait dit un nouvel appart, et il l'était dans un sens. La seule chose qui n'avait pas changé était ma baie vitrée et la vue magnifique que j'avais d'ici. Cette fenêtre était devenue ma seule façon de voir le monde, et j'aimais admirer le ciel en dérivant dans mes pensées, comme maintenant.

J'entendis la clé tourner dans la serrure de la porte d'entrée et ne me déplaçai pas pour aller voir qui arrivait. Cela ne pouvait être qu'un membre de ma famille, et à en juger par l'heure qu'il était, c'était sûrement ma mère ou ma sœur. Ma mère avait des horaires plutôt flexibles et Alice était styliste, elle faisait également ce qu'elle voulait de son temps.

Une petite chose brune pénétra d'un bon pas dans mon salon et je soupirai de lassitude, déjà fatigué rien qu'en la voyant. Ma sœur était petite et menue, mais cela ne l'empêchait pas d'être montée sur ressort. Elle avait une fâcheuse manie de sauter un peu partout qui me foutait la migraine. Elle était toujours en forme, fine excitée et complètement déjantée. Je me demandais comment Jaz pouvait la supporter. Il était tout le contraire d'elle, grand, calme et posé. Il parait que les contraires s'attirent, je ne peux qu'être d'accord avec ça.

Elle marcha jusqu'à moi de sa démarche de petite fée et planta un baiser sur ma joue.

-Salut frangin !

Elle fronça les sourcils alors que je marmonnai un vague « bonjour ».

-La vache ça pue le poney ici !

Elle se dirigea vers une fenêtre du salon et l'ouvrit en grand. Je sifflai méchamment.

-Ferme ça putain je pourrais jamais la refermer !

-Je la fermerai après.

Elle me jeta un coup d'œil et grimaça.

-C'est quand la dernière fois que t'as pris une douche ? Et puis c'est quoi cette barbe ? Tu sais que c'est démodé l'homme des cavernes ? Tu ressembles à un homme de cro magnons. Je ne viens pas pendant quatre jours et tu te laisses aller ?

-T'es venue ici pour me faire chier sur mon apparence ou pour le plaisir de me pourrir la vie ?

Elle haussa les épaules.

-Ni l'un ni l'autre. Une nouvelle infirmière à domicile va arriver, je voulais pouvoir l'accueillir. Elle est aussi kiné.

Je sentis tout à coup la colère m'envahir.

-C'est une blague pas vrai ? J'ai déjà dis que je voulais plus personne chez moi !

-C'est ça ou le centre de soins de Seattle, t'as qu'à choisir !

-Putain de merde !

Ma sœur fronça son petit nez et je pus presque voir de la fumée sortir de ses oreilles, elle avait horreur que j'utilise le mot « putain » et j'aimais le faire juste pour l'emmerder.

-Surveille ton langage ! Je peux toujours te botter le cul Edward Antony Cullen !

Je ricanai alors qu'elle se dirigeait vers la table basse pour s'emparer de mon cendrier.

-Tu fumes encore ? Qui t'achète ces saletés que je l'envoie en enfer ?

Je croisai mes bras sur ma poitrine et la fixai d'un air amusé.

-Je vais pas te le dire !

Un sourire sadique s'afficha sur son visage alors qu'elle attrapait mes clopes sur la table basse avant que je ne puisse l'arrêter.

Elle était déjà à la fenêtre avant que je n'aie avancé d'un centimètre. Je lui jetai un regard meurtrier.

-Tu n'oseras pas !

J'aurais dû me taire. Elle me fit un sourire plus grand avant de jeter mon paquet par la fenêtre. Je savais pourtant qu'il ne fallait pas la défier.

-Putain de bordel Alice !

-Fallait pas me tenter frangin, tu le sais pourtant.

-Tu es une garce !

-Et toi un emmerdeur, ça doit être de famille !

Elle se dirigea vers le canapé et attrapa ma bouteille de whisky pur malt.

-T'as pas intérêt de la jeter par la fenêtre !

-Je ne suis pas débile, je ne voudrais pas tuer quelqu'un, je vais la vider dans l'évier.

Je poussai un rugissement alors qu'elle se dirigeait vers la cuisine et je débloquai les roues de mon fauteuil pour la suivre. Evidement j'arrivai trop tard et je ne pus qu'assister, impuissant à la fin de mon liquide préféré de douze ans d'âge.

-Cette bouteille coûtait la peau du cul, t'as intérêt de me la remplacer !

-Pour que tu puisses picoler jusqu'à tomber dans le coma ? Tu peux toujours rêver !

-C'est ma vie Ali je t'ai rien demandé !

J'étais en pétard maintenant, saleté de lutin joyeux !

-Tu es mon frère et que ça te plaise ou non on choisi pas sa famille.

-Emmett me fout la paix lui.

-C'est parce qu'il n' a pas assez de couilles pour te tenir tête, tu as une humeur de chien !

-Il sera ravi d'apprendre ce que tu penses de son anatomie.

Elle haussa les épaules avant de commencer à vider l'évier et de mettre le tout au lave vaisselle.

-Je m'en fous, il le sait déjà.

-T'es pas ma femme de ménage Alice, laisse ça.

-Je veux que se soit propre pour l'arrivée de ton kiné.

-Si elle n'est pas contente, elle pourra toujours partir !

-Et je t'en prie lorsqu'elle arrivera, soit poli Edward.

-Pourquoi ?

Elle fit volte face, les poings sur les hanches.

-Parce que c'est surement la dernière personne qui voudra s'occuper de toi, la dernière que tu n'as pas encore fais fuir. La dernière chance de voir ta vie changer.

-Ma vie est finie Alice, elle ne peut pas changer.

-T'as vie n'est pas finie Edward, il faut juste que tu apprennes à vivre différemment.

-Je ne veux pas apprendre à vivre différemment. Je veux qu'on me rende ma vie, cette fille peut faire ça ? Non ! donc je ne suis pas intéressé.

-Je t'en pries Edward, si tu ne le fais pas pour toi alors fais le au moins pour moi, pour maman, papa et Emmett, pour tes amis, les gens qui tiennent encore à toi.

-Vous ne devriez pas vous accrochez comme ça Alice, tu le sais je ne serai plus jamais le même qu'avant.

-Je veux croire que si.

-On a plus cinq ans, on ne vit pas dans un monde utopique Ali réveille toi bon sang ! Je veux juste qu'on me foute la paix bordel c'est trop demander ?

-Tu peux t'apitoyer sur ton sort, je m'en fous je ne lâcherai jamais l'affaire. Tu es mon frère et je t'aime, même si tu as un caractère de merde.

Je lui fis une grimace.

-Merci pour le compliment.

Elle me fit une petite révérence.

-Je t'en pries.

Elle passa un coup d'éponge sur l'évier sous mon œil maussade et se dirigea vers la chambre d'ami. Je ne la suivis pas. Cet échange m'avait foutu à plat et je repris mon poste d'observation près de la baie vitrée du salon.

Je savais qu'elle voulait que je me reprenne, elle me faisait chier juste pour que je réagisse, et m'engueuler avec elle me faisait du bien, je me sentais vivant dans ces moments là. Je crois que ma sœur l'avait compris et elle venait me prendre la tête le plus souvent possible, enfin j'espérais que c'était pour ça, sinon c'est qu'elle était maso mais ça aussi je le savais.

Elle sortit de la chambre au bout de quelques minutes et se laissa tomber sur le canapé près de moi. Elle attrapa la télécommande et se mit à zapper un peu. Je ne regardai plus la télé depuis qu'on m'avait dit que ma vie était finie, je retournai donc à ma contemplation des immeubles de Port Angeles, super réjouissant comme programme !

Après une quinzaine de minutes de silence on sonna à la porte et ma sœur bondit du canapé aussi vite qu'un diable sortant de sa boîte. Je marmonnai des mots quasi inaudible et croisai mes bras sur ma poitrine. Je ne voulais pas de cette fille chez moi et foi de Cullen, elle allait déguerpir, comme les autres. Je pus entendre la voix de ma diablesse de frangine résonner dans le couloir, suivie d'une voix douce et charmante qui devait être celle de la nouvelle. Je jetai un coup d'œil en coin rapidement et retournai à ma contemplation routinière. Je n'avais pas vu grand-chose, si ce n'est qu'elle était à peine plus grande qu'Alice et qu'elle avait de longs cheveux bruns. Je ne voulais surtout pas me faire prendre en train de la reluquer.

Les voix se firent plus nettes alors qu'elle pénétrait dans le salon et je me ratatinais un peu plus sur moi-même.

-Nous sommes ravis que vous ayez pu venir aussi vite, j'espère que vous vous plairez à Port Angeles.

-La ville à l'air agréable, je pense que cela sera parfait.

Sa voix était mélodieuse et je dus faire un effort surhumain pour ne pas tourner la tête dans sa direction. Elles se rapprochèrent de moi et je me tendis.

-Voici mon frère Edward, votre nouveau patient. Je vous préviens tout de suite, c'est une tête de lard asocial qui a mauvais caractère.

Je quittai la contemplation de ma fenêtre chérie pour darder sur ma sœur un regard noir.

-Je te remercie pour ces précisions sur ma personnalité Alice !

Elle me fit un sourire ravissant qui me fit grogner.

-Ca tombe bien, je suis moi-même plutôt chieuse et bornée. Nous allons nous entendre à merveille !

Je levai les yeux sur la nouvelle venue et les mots acides que je voulais lui jeter à la tronche moururent sur ma langue. Elle était magnifique. Petite à la silhouette fine, les cheveux longs jusqu'au milieu du dos, un visage d'ange pâle comme une poupée de porcelaine, des yeux d'un bleu éclatant. Parfaite, juste parfaite.

J'essayai de reprendre contenance et lui jetai un regard ironique en levant un sourcil.

-Ca m'étonnerait beaucoup que nous trouvions un terrain d'entente Melle…

-Swan. Bella Swan. J'ai très mauvais caractère moi aussi M. Cullen, et croyez moi, j'ai déjà maté plus coriace que vous.

Je lui fis un petit sourire en coin.

-C'Est-ce qu'on verra.

Ma sœur nous regardait tour à tour intriguée et roula des yeux.

-Sois poli Eddy !

-Colle-toi ton Eddy au cul Alice !

Elle me fit un doigt et la dénommée Bella éclata de rire.

-Je pense que je vais me plaire ici !

Alice lui fit un beau sourire et je secouai la tête.

-Si vous voulez l'emmerder appelez-le comme ça, il déteste les surnoms. Venez je vais vous montrer le reste de l'appartement, et votre chambre.

Elles se dirigèrent vers la chambre d'amis et cela fut plus fort que moi, je voulais avoir le dernier mot.

-Pas la peine de défaire vos bagages.

Elle pivota gracieusement en m'offrant un sourire qui aurait pu me faire craquer en d'autres circonstances.

-Je m'en voudrai de devoir me balader en string devant vous parce que le reste de mes fringues seraient dans ma valise.

Je restai bouche bée et elle se retourna pour se diriger vers ma sœur qui pouffait de rire, d'une démarche gracieuse.

Aucune réplique ne parvint à franchir mes lèvres.

POV BELLA

Je vérifiai une dernière fois que mon GPS fonctionnait correctement et me mis en route. Je me demandais encore comment j'avais pu en arriver là et je n'étais plus très sûre d'avoir fais le bon choix.

Je me présente Isabella Marie Swan, dites Bella Swan, agent fédéral depuis un an. Pourquoi ce job me direz vous ? Une vocation ? Un devoir envers autrui ? Non, pas vraiment, disons plus une obligation par esprit de vengeance.

J'avais dix ans lorsque ma mère avait été assassinée un soir alors qu'elle rentrait de son travail d'institutrice en maternelle. C'était la maman la plus douce, la plus aimante, et la plus merveilleuse qui soit, et on me l'avait prise sauvagement sans que j'en comprenne la raison. Mon père était alors le shérif de la ville de Forks une petite bourgade dans l'Etat de Washington.

Je l'avais découverte baignant dans son sang dans le garage de notre maison, alors que je rentrais de l'école. Ma vie n'avait plus jamais été la même. L'assassin ne fut jamais retrouvé et mon père s'enferma dans une déprime et un silence sans fond, dont il ne sortait que très rarement.

Lorsque j'avais eu l'âge j'étais rentrée à l'école de police, j'avais brillamment été reçue et j'intégrai le FBI dans la section de protection des témoins. J'avais travaillé sur quelques affaires avec mon mentor Aro Volturi, un grand homme dans ce domaine, qui m'avait appris des tas de choses.

Il était venu me voir il y a quelques jours avec une mission toute fraîche.

On m'avait assigné un nouveau job : Protection rapprochée. Je devais en gros veiller à ce que la personne dont je serai la nounou ne se fasse pas tuer.

Lorsque mon patron m'avait jeté un dossier sur mon bureau en expliquant le pourquoi du comment j'avais été moyennement intéressée, jusqu'à ce que j'ouvre le dossier et que je voies le nom inscrit de la personne que je devrais protéger. Edward Cullen. J'étais restée un moment sous le choc, ébahie et Aro avait dû claquer des doigts pour que je revienne à moi. Je savais très bien qui était Edward Cullen, il fallait vivre dans une grotte depuis des lustres pour ignorer qui était ce mec.

D'un point de vue strictement professionnel il était cet acteur qui avait reçu plusieurs menaces de mort il y a un an avant de se faire tirer dessus. Son garde du corps avait été tué ainsi que le mec qui tenait l'arme, tandis que lui avait pris une balle dans le dos, qui avait épargné sa vie mais l'avait rendu paraplégique. L'assassin avait été descendu, cela aurait dû être la fin de l'histoire. Apparemment, ce n'était pas aussi simple. Les menaces de mort avaient repris depuis environ quinze jours, et sa famille inquiète avait demandé une protection. J'avais grimacé en lisant le dossier. Il n'était pas au courant, les personnes pour qui je bossais ainsi que sa famille ne voulaient pas qu'il sache. Je devrai donc bosser en couverture, et cela ma déplaisait.

D'un point de vue strictement personnel, je connaissais très bien Edward Cullen, enfin autant qu'on puisse connaitre le mec qui interprète un fantasme ambulant. Qui a dit qu'on ne pouvait pas faire partie du FBI et aimer les histoires d'amour ? J'avais été passionnée par cette histoire, celle d'un vampire amoureux d'une humaine. J'avais lu les livres et vu les films et j'avais adoré, j'étais une romantique dans l'âme. Je connaissais donc en gros la filmographie de ce gars, ses films, aussi bien ceux faisant partie de la saga que les autres, étaient des petits bijoux. Je n'étais pas une groupie, juste une fille qui trouvait ce mec sexy, et appréciait ces films.

Mon rôle serait donc de me faire passer pour son nouveau kiné, j'avais une formation de base et c'est pour cela qu'on m'avait choisie. Je devrais en référer à un vrai kiné pour savoir ce que je devais faire avec lui exactement, mais cela ne devrait pas poser de problème.

Le deuxième point, et pas des moindres, serait de veiller à sa sécurité sans qu'il le sache. Je devrais pour se faire vivre avec lui et cela bien que ce soit nécessaire me troublait.

Le dossier détaillé qu'on m'avait remis me laissait perplexe sur le fait d'arriver à nouer un quelconque lien avec lui. Il était devenu fragile et complètement renfermé sur lui-même depuis la tentative de meurtre et il ne se laissait approcher que par sa famille ainsi qu'un cercle d'ami très restreint. Le mettre en confiance serait une épreuve.

Malgré tout, j'étais prête à relever le défi.

Je soufflai un grand coup avant de sonner à la porte d'entrée. Mon cœur battait la chamade et je tâchai de me reprendre. Il n'était pas question que je reste béate comme une demeurée à sa vue, ce mec était canon certes, mais il était avant tout mon nouveau job, et je ne devais pas le considérer autrement que comme la personne à protéger.

J'entendis des pas précipités et la porte s'ouvrit sur une petite jeune femme brune aux allures de lutin. On aurait dit une petite fée, elle était vraiment très belle, et je ne pus m'empêcher de lui retourner son sourire alors qu'elle me souriait chaleureusement en me tendant la main.

-Bonjour je suis Alice Cullen ! Vous devez être Bella Swan ?

Je pris sa main dans la mienne et lui serrai gentiment.

-C'est exact, je suis ravie de vous rencontrer.

Elle relâcha ma main et m'invita à entrer ce que je fis, puis elle referma la porte à clef derrière moi. Elle se rapprocha un peu et murmura doucement.

-Nous parlerons plus tard.

Je me contentai d'acquiescer et elle me précéda dans le couloir. Nous pénétrâmes dans ce qui était le salon et la salle à manger et je jetai un rapide coup d'œil autour de moi, avant de le voir. Il nous tournait le dos, fixant la baie vitrée devant lui et nous nous approchâmes doucement. Un petit sourire étira mes lèvres malgré moi à la vue de sa tignasse cuivrée si légendaire, ils avaient l'air doux et j'aurais voulu y passer ma main afin d'en apprécier la texture. Je me mis une claque mentale et nous stoppâmes près de lui puis sa sœur fit les présentation. Il releva légèrement les yeux sur elle en la fusillant du regard et mon cœur eut un raté à la vue de son visage si parfait. Une barbe de plusieurs jours lui mangeait le visage, mais cela ne gâtait pas son charme, au contraire. Ses yeux étaient d'un vert extrêmement pur comme je n'en avais jamais vu auparavant, et je pouvais dire que les clichés des magazines people ne lui rendait pas justice. Il était encore plus beau que sur une couverture de Elle ou un sur un écran plat dans la peau de son personnage de vampire. Il n'y avait pas de mot assez fort pour décrire sa beauté.

Il avait une petite lueur furieuse dans le regard qui le rendait encore plus sexy et je ne pus m'empêcher de lui renvoyer des petites piques afin de le mettre d'avantage en rogne. Nous le quittâmes au bout de quelques minutes mais sa dernière phrase me fit stopper dans mon élan et je me retournai une dernière fois avant de suivre sa sœur.

-Je m'en voudrais de devoir me balader en string devant vous parce que le reste de mes fringues seraient dans ma valise.

J'eus le temps de le voir bouche bée avant de me détourner et c'est satisfaite que je rejoignit sa sœur qui me fit entrer dans la chambre d'amis.

Swan 1- Cullen 0

Alice referma la porte derrière moi et se confondit en excuses.

-C'est n'est pas grave Melle Cullen j'ai vu pire croyez-moi !

Elle toucha gentiment mon bras.

-Appelez moi Alice s'il vous plait, de toute façon, nous allons nous voir souvent !

-Dans ce cas pourquoi ne pas nous tutoyer ? Cela serait plus simple.

Elle me fit un grand sourire.

-D'accord !

Son sourire se fana et elle leva un regard anxieux sur moi.

-Je pense que tu connais toute l'histoire ?

Elle murmurait, sûrement par crainte qu'il puisse nous entendre et j'adaptais également le son de ma voix.

-Oui, je sais tout. J'ai suivi l'affaire il y a un an, et j'ai bien potassé le dossier avant de venir, ne t'inquiète pas, je vais faire de mon mieux pour le protéger.

Elle secoua un instant la tête.

-Je le sais, mais je suis inquiète. Ma famille également. Il est tellement différent de ce qu'il était. Il ne le dit pas mais je sais qu'il refuse de sortir parce qu'il a peur, et pas seulement à cause de son handicap. Il supporte très mal sa nouvelle vie, et s'il devait savoir que les menaces ont repris je ne pense pas qu'il saurait y faire face cette fois.

-Je ferai en sorte qu'il ne sache rien Alice, jusqu'à quand nous pourrons lui cacher, je l'ignore, mais nous ferons en sorte de clôturer cette affaire le plus vite possible.

Elle hocha la tête avec un sourire triste puis parut se ressaisir et me désigna la chambre.

-J'espère qu'elle te convient ? Tu peux l'arranger comme bon te sembles.

-Elle sera parfaite, pas de problème.

Elle grimaça.

-Edward va te mener la vie dure, j'espère que tu as un moral en béton. Il a fait fuir tout le personnel que nous avons engagé ses six derniers mois, personne n'a tenu le coup.

-J'y arriverai ne t'inquiètes pas pour ça, je le bâillonnerai s'il le faut.

Alice éclata de rire.

-Je voudrais voir ça ! Je vais te faire visiter le reste de l'appart.

Nous sortîmes de la chambre et je pus voir que M. J'ai Un Sale Caractère Cullen n'avait pas bougé d'un pouce et qu'il fixait la fenêtre d'un air pensif. Nous passâmes dans la cuisine, la salle de bain puis la chambre d'Edward et son bureau avant de retourner dans le salon. Un magnifique piano à queue trônait dans le coin droit de la pièce et je me souvins qu'Edward jouait du piano mais aussi de la guitare, depuis qu'il était enfant. Vive les interviews de la presse People !

Alice me fit redescendre sur terre en agitant un trousseau de clefs sous mon nez.

-Voilà un double des clefs de l'appartement, du garage et de la porte de la Résidence.

-Merci.

Je m'en emparai et les fis tourner un moment dans mes mains avant de jeter un rapide coup d'œil à mon « colocataire ».

-Je crois que je vais aller chercher mes affaires dans ma voiture.

-Je vais t'aider.

Je fis un petit sourire à Alice.

-Merci.

Nous descendîmes donc jusqu'à ma voiture et il nous fallut deux allers-retours pour vider le coffre. Je n'avais emporté que le strict minimum plus les choses indispensables comme mes bouquins, ou mes flingues. Nous déposâmes le tout dans ma nouvelle chambre puis Alice me souhaita une nouvelle fois la bienvenue avant de déposer un rapide baiser sur le crâne de son frère et de s'éclipser, nous laissant seuls en tête à tête.

Je déballai mes affaires et pris tout mon temps pour les ranger, retardant au maximum la confrontation entre moi et Edward. Il était 20 h lorsque je pris enfin la décision de sortir, mon ventre criait famine et il était temps de le nourrir. Je me dirigeai vers le salon et regardai un instant l'homme qui allait partager son repère avec moi. Il était toujours en contemplation devant la baie vitrée à cela près qu'il avait un verre de ce qui ressemblait à un liquide ambré entre les mains, probablement du whisky. Je soupirai et m'approchai de lui.

-L'alcool n'est pas vraiment recommandé vous savez.

Il eut un petit rire sec sans joie.

-L'alcool est très recommandé au contraire, mais désolé je partage pas.

-Je ne bois pas d'alcool.

Il leva ses yeux vers moi et je pus voir un sourire ironique fendre doucement son visage.

-Pourquoi ? C'est une question de religion peut-être ou un besoin de vous montrer mieux que tout le monde ?

-Ni l'un ni l'autre, c'est juste que je n'aime pas ça.

Il haussa un sourcil avant de porter son lèvre à ses lèvres et de boire une gorgée.

-Vous avez tort. Douze ans d'âge, y a rien de meilleur.

Je haussai les épaules, il ne me ferait sûrement pas changer d'avis.

-Je vais préparer le repas.

Il retourna la tête et repris sa posture habituelle.

-Faites donc ça.

Il ne m'accorda plus un regard et je soupirai. La cohabitation promettait d'être difficile.

Je me dirigeai vers la cuisine et entrepris d'ouvrir le frigo. Je restai un instant béate devant sa contemplation. Vide. A part un pack de bière, deux yaourts périmés et une tablette de beurre qui avait connu des jours meilleurs, c'était le néant. Je le refermai et ouvrit les placards les uns derrière les autres. Il n'y avait pas grand-chose, du café, un paquet de céréales, des pates, quelques boites de conserves… Je me demandai comment il faisait pour se nourrir et comment il avait pu survivre jusque là.

Je refermai le dernier placard, dépitée, puis retournai au salon où je me postai en face de lui en croisant les bras. Il releva pour la troisième fois depuis mon arrivée son regard sur moi et me fixa d'un air interrogateur.

-Un problème ?

-Il n'y a rien dans le frigo.

Il haussa les épaules.

-Et alors ?

-Alors ?

Je laissai retomber mes bras le long de mon corps.

-De quoi vous vous nourrissez ? De l'air ambiant ?

-Je me fais livrer.

Ce fut à mon tour de hausser un sourcil.

-Livrer ? Tous les repas ?

-Et bien, oui. Le mardi en général c'est chinois.

-Chinois ? Vous mangez chinois le mardi ? Et si vous n'avez pas envie de chinois ?

Un sourire passa furtivement sur son visage avant qu'il ne se reprenne.

-Je me fais livrer autre chose.

-Comme ?

Il soupira d'un air exaspéré.

-Tout les restos qui font de la bouffe à emporter on des cartes qui se trouvent sur le plan de travail de la cuisine.

Je lui jetai un regard suspicieux avant de me diriger d'un bon pas vers la cuisine et de regarder sur le plan de travail. Ce que je trouvai me laissa un instant sous le choc. Il y avait au moins quinze prospectus et de toutes sortes. Chinois, pizza, indien, traiteur traditionnel, et j'en passe.

Je laissai le tout à sa place et retournai vers lui.

-Ca passe pour ce soir, mais à partir de demain, je fais les courses, et je prépare les repas. Il vous faut des repas équilibrés.

-Si ça vous amuse.

-J'ai vu une carte de salade, on va commander ça pour ce soir. Vous aimez quoi ?

Il plissa des yeux et croisa les bras sur sa poitrine.

-Le mardi je mange chinois.

-C'est trop gras pour le soir, la salade sera mieux.

Ses yeux me lancèrent des éclairs et j'étais un peu contente de le voir en colère, au moins il exprimait quelque chose.

-Je veux des nems et des nouilles !

-Ok alors on va dire une salade composée.

Il décroisa les bras et agrippa violemment son jean de ses deux mains.

-Je viens de vous dire que…

-Très bien, je prends ça moi aussi !

Je le laissai en plan et me dirigeai vers la pile de carte puis sortis mon téléphone portable de ma poche. Je pus entendre les roues de son fauteuil arriver derrière moi et un sourire naquit sur mes lèvres, j'avais réussi à le faire bouger.

-ET ! Je veux pas de salade c'est clair !

-La salade c'est bon pour la santé ! Vous allez devenir un sumo si vous bouffer tout le temps ces saloperies. Ca serait dommage d'abimer un corps pareil.

Il me jeta un regard ahuri avant d'essayer de se reprendre. Je venais de le flatter et il ne savait pas vraiment comment réagir. Je le vis déglutir puis il me fusilla du regard.

-Si je deviens obèse c'est moi que ça regarde, contentez-vous de me foutre la paix !

Je me contentai de faire le numéro indiqué sur mon téléphone et il renifla bruyamment avant de se remettre à bouder.

-Je vous préviens, je mangerai pas ça.

Je roulai des yeux et j'indiquai ma commande à mon interlocuteur avant de raccrocher.

-Ca sera livré dans trente minutes.

-J'en salive d'avance !

Son ton était sarcastique mais je laissai filer. Il se détourna d'un geste rageur et repartit au salon alors que je jetai discrètement les cartes à la poubelle, en gardant juste les pizzas et chinois pour dépanner de temps à autre.

Je le rejoignis ensuite et m'installai sur le canapé. Je pris la zapette et tentai de chercher quelque chose à regarder. Je lui jetai parfois quelques coups d'œil furtifs mais il se contentait de fixer un point imaginaire devant lui, sans m'accorder la moindre attention. Je stoppai sur une chaîne musicale et essayai de me concentrer sur la télé plutôt que sur le mec super sexy mais boudeur qui se trouvait à moins de deux mètres de moi.

La sonnette finit par retentir au bout d'environ trente cinq minutes et je me levai, soulagée, afin de récupérer notre commande. Je payai le coursier et déposai le tout sur la table de la salle à manger sous l'œil furibond de mon colocataire.

-Ca à l'air bon, vous voulez boire quoi ?

-J'ai pas faim.

Je soupirai fortement et lui jetai un regard qui en disait long sur ce que je pensais de son attitude immature.

-Je suis sûre du contraire. Venez à table.

Il haussa un sourcil et croisa les bras sur sa poitrine en signe de défi.

-Non.

La moutarde me monta subitement au nez et je pus presque sentir de la fumée sortir de mes oreilles. Il commençait à m'agacer, et ça ne serait bon ni pour lui, ni pour moi.

Je me levai et fis les quelques pas qui nous séparaient avant de me poster devant lui et de mettre mes poings sur mes hanches.

-Vous allez venir à table et bouffer ce putain de repas que je viens de commander ! C'est pas parce que vous êtes en fauteuil que je vais pas vous botter le cul !

Sa bouche s'étira dans un sourire mi amusé, mi moqueur et j'aurais pu fondre si je n'étais pas si énervée.

-J'aimerais voir ça ! Bottez moi voir le cul qu'on rigole !

Je relâchai la pression et passai derrière lui sous son regard interrogateur. Je débloquai les freins de son fauteuil et commençai à le pousser vers la table.

-Putain vous faites quoi là !

Je l'installai en face de son assiette et pris place en face de lui.

-Mangez ! Et je vous interdis de bouger ou vous allez le regretter ! Je vous préviens, je peux devenir votre pire cauchemar vous auriez tort de me sous estimer !

Je pus voir une flamme de haine danser dans ses yeux mais je ne détournai pas les miens, je ne devais pas céder devant lui, ou bien il ferait de moi ce qu'il voudrait, et c'était inacceptable. Il baissa le regard le premier en grognant et il soupira en regardant son assiette. Je fus agréablement satisfaite mais n'en laissait rien paraitre dans mon attitude, je ne voulais pas jubiler devant lui, je voulais juste qu'il comprenne que les choses dans sa vie allait changer et qu'il devrait les accepter.

Nous mangeâmes dans un silence quasi religieux, mais cela n'avait rien de reposant.

Cela ne se ferait pas sans mal, mais j'y arriverais.


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