Ceci est ma première fanfiction, j'éspère qu'elle vous plaira.

Disclaimer: Naruto ne m'appartient pas, il est à un gentil monsieur qui s'appelle Kishimoto.

Voici le prologue, bonne lecture.


« - Ne me dîtes tout de même pas que vous avez les cheveux rouges naturellement, Yamada.

Un vieil homme au regard froid observait avec fureur une jeune fille d'une quinzaine d'années.
Celle-ci avait en effet une longue chevelure rouge vive, la rendant ainsi visible à dix kilomètres de la ronde.
L'adolescente regardait son interlocuteur d'un regard moqueur, cherchant une parole arrogante à lui répliquer.
Ses yeux noisette eurent alors une lueur et un sourire narquois parcourut ses lèvres.
Elle répondit à son interlocuteur d'une voix doucereuse ;

-...Monsieur. Excusez-moi, mais comment ce fait-il que vos cheveux à vous soient aussi noirs à votre âge ?

Le plus âgé la dévisagea avec frustration, la bouche légèrement entrouverte et haussant un sourcil.
En effet, il avait les cheveux d'une couleur noirâtre absolument pas naturelle.
Satisfaite de la réaction de son vis-à-vis, la jeune fille élargit son sourire malicieux.
Tout avait été calculé.

La collégienne avait été renvoyée un nombre incalculable de fois, et il semblait qu'au fil du temps, elle avait appris quels mots agaçaient les adultes au plus haut point.
Sa capacité à énerver les gens était largement supérieure à la moyenne, mais l'avait également rendue assez isolée, chose pour laquelle elle ne se souciait pas le moins du monde.

Elle n'écoutait qu'à moitié le monologue de son supérieur, et le regardait avec une sorte de pitié, comme s'il s'agissait d'un débile mental de la pire espèce.

-...patience a des limites, Yamada. J'ai été patient avec vous, mais cette fois-ci c'en est trop.
Porter une tenue correcte et non provocatrice est la moindre des choses dans la vie en société. Je me vois dans l'obligation de vous mettre à la porte... Vous vous expliquerez avec votre père...

La collégienne sortit de la pièce indifféremment, comme si son conseil principal d'éducation lui avait simplement parlé de la pluie et du beau temps.
La tête haute, et d'une démarche ennuyée, elle rentrait tranquillement chez elle, inconsciente de la tournure qu'allaient prendre les événements. »

... Et voilà comment tout avait commencé...
Pour une stupide teinture de cheveux, j'ai été une fois de plus virée d'un établissement.
Mais alors que je pensais que mon nouveau collège serait simplement un nouveau terrain de jeu comme tous les précédents, cette connerie que l'on appelle le destin -qui s'acharne sur moi depuis mon plus jeune âge- en a décidé tout autrement.