DISCLAIMER : euh………tout m'appartient !?……..hum………à part……..Place Grimmaud………le méchant………….Poudlard……….les gentils…………bref, hum…………..y sont tous à JKR (éclate en sanglots et va se faire consoler par un Severus imaginaire)

RATING : T (enfin je pense) mais relations homosexuelles à venir, donc homophobes s'abstenir !

PAIRING : mon couple préféré, fallait au moins ça pour me forcer à publier ! SS-SB

NOTES DE L'AUTEUR : L'histoire se situe après la septième année de Harry. Sirius n'est pas mort (bin, sinon y aurait plus d'histoire ;D ), Dumbledore, non plus.


Chapitre 1 : Une réunion pas si banale que ça

Encore une ! Ces derniers temps ça n'arrêtait plus, encore et encore, c'était réunion de l'Ordre sur réunion de l'Ordre. Il ne se passait plus une semaine sans que les membres les plus importants de l'Ordre du Phoenix, unique et célèbre organisation qui puisse tenir tête à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, ne doivent se réunir sur ordre express et irrévocable du puissant et excentrique directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, dit Dumby pour les intimes.

Les temps étaient donc sombres et pas prêts de s'éclaircir. Harry et ses amis venaient de finir leur dernière année à Poudlard et Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom n'avait toujours pas attaqué. Il semblait prendre son temps pour accroître sa puissance afin que la prochaine confrontation soit la bonne : ses effectifs se multipliaient et ses idéaux se répandaient comme les véracrasses d'Hagrid dans un champ de citrouilles. Les attaques contre les moldus se faisaient de plus en plus discrètes pour endormir la conscience collective, mais elles restaient tout de même présentes sous les traits de « mystérieuses disparitions », « accidents regrettables mais imprévisibles » et autres traits d'esprit. Bref, Lord MachinTruc semblait établir un plan qui mettrait tout en œuvre pour se débarrasser au plus vite et définitivement de Celui-qui-a-survécu-encore-et-encore-que-même-ça-commence-à-en-devenir-lassant, alias Harry Potter.

Le ministre sorcier, quant à lui, faisait encore et toujours la sourde oreille, ne prêtant attention ni aux recommandations de Dumbledore, ni à la multiplication de sorciers maladroits, ni aux étranges rassemblements illégaux qui pullulaient partout dans le pays et qui disparaissaient aussi soudainement que mystérieusement. Pire même, comme pour se convaincre lui-même que tout allait bien et n'avait jamais été mieux, il organisait de nombreuses soirées où il réunissait tout le gratin du monde magique. Il pouvait alors utiliser le fait que Dumbledore ne se montrait jamais à ces soirées pour le discréditer aux yeux de tous, en se moquant de lui comme d'un homme qui prépare une guerre qui n'existe que dans son esprit. Les choux gras en faisaient leurs gros titres, sous la houlette de la « journaliste » Rita Skeeter.

Mais, les membres de l'Ordre, eux, prenaient très au sérieux la menace qui planait au-dessus d'eux. Ainsi, ils se réunissaient de plus en plus souvent. De plus, pour sa sécurité et sur ordre de Dumbledore, il va sans dire que celui-ci fut promptement respecté, Harry avait fini par déménager Place Grimmaud, quittant définitivement les Dursley, non sans un certain soulagement et un petit souvenir (une queue en tire-bouchon si vous voyez ce que je veux dire). Il y vivait avec ses inséparables amis Hermione et Ron ainsi que toute la famille Wesleay. Rémus Lupin et sa fiancée Tonks avaient, eux-aussi, posé leurs bagages pour squatter l'illustre et ancestrale demeure Black, qui à présent résonnait de rires divers. Il n'est pas nécessaire de souligner que le propriétaire de la maisonnée, Sirius Black, était continuellement de bonne humeur et aux petits soins pour tout le monde. Son neveu avec lui, des rires pleins la maison, Sirius était heureux, il n'était plus seul.

Ce soir-là, l'Ordre était à nouveau réuni, outre les habitants de la maison, se trouvaient aussi Dumbledore accompagné de sa fidèle directrice-adjointe, Minerva MacGonagall. Ils se présentaient toujours par deux, tels les inséparables Sherlock Holmes et Docteur Watson ou encore les justiciers aux juste-corps, Batman et Robin. Il ne manquait plus à cette réunion que l'effroyable, l'horripilant, le détestable homme en noir, la chauve-souris des cachots, la terreur des potions, j'ai nommé… le terrible Severus Snape, qui d'ailleurs se laissait désiré.

- Les Serpentards sont vraiment des nuisibles, s'écria Sirius à bout de nerf, on n'a pas que ça à faire, attendre que môsieur daigne enfin nous faire l'honneur de son illustre présence !

- Il a peut-être eu un empêchement, tenta Rémus qui savait qu'une fois que Sirius était lancé sur le « sujet à éviter », c'est-à-dire Snape, les potions, Snape, le noir, Snape, les cheveux, bref tout ce qui peut se rapporter de près ou de loin à un certain professeur de potions, on ne l'arrêtait plus. Mais celui-ci répliqua immédiatement, avec un sourire moqueur :

- Quoi ? Encore un chaudron à récurer ?

Ce à quoi Tonks enchaîna, sans même y penser :

- Peut-être qu'il s'est trouvé de la compagnie…

- YEURK !! s'exclamèrent dans un bel ensemble les jumeaux Wesleay, Ron, Harry, Ginny et Sirius. Mais si l'écœurement dominait dans les yeux de tous, une étrange lueur brillait dans les yeux de ce dernier, ce qui fit sourire le directeur de la plus célèbre école de sorcellerie de toute l'Angleterre.

- Ca va pas de nous mettre des idées pareilles en tête ! Lunard, tu devrais dire à ta fiancée d'aller consulter un spécialiste !

- J'vais faire des cauchemars toute la nuit, se lamenta Ron, ce qui fit pouffer les jumeaux qui décidèrent d'en rajouter pour ennuyer leur petit frère préféré (et unique).

- P't-être qu'elle est rose bonbon dans le genre d'Ombrage, s'amusa Georges.

- Je pense qu'il préférerait une gothique, tu sais ces filles moldues toutes en noir qui rêvent de se faire sucer le sang par un vampire, compléta Fred.

- Arrêtes !!!, implora leur petit frère qui était au bord du désespoir ou prêt à tourner de l'œil, difficile de juger l'affreuse grimace qui couvrait son visage. Mauvaise image mentale, très mauvaise…Oh non ! J'arriverai plus à me l'ôter de la tête maintenant, se désespéra-t-il en plongeant son visage dans ses deux mains, sous les rires de Harry et des jumeaux, tandis que Hermione et Mme Wesleay levèrent les yeux au ciel dans un geste parfaitement synchronisé. Les rires se calmèrent légèrement, jusqu'à ce que Fred lance joyeusement un « P't-être qu'il est mort !! » qui fit s'indigner sa mère. Celle-ci se mit alors en devoir de tirer l'oreille de son fils jusqu'à ce qu'elle devienne violette, celui-ci l'implorant de le lâcher, sous les rires de tous les autres occupants de la pièce. Néanmoins, le rire de Dumbledore s'accompagnait d'un pétillement d'yeux de cent milles volts au moins, depuis qu'il avait remarqué la lueur de tristesse qui avait passée dans les yeux de Sirius à l'annonce tonitruante de Fred. Mais tous les rires cessèrent lorsqu'ils entendirent une porte claquer.

- Il est vivant !, s'exclama joyeusement Dumbledore pour cacher le soupir de soulagement qu'avait laissé échapper Sirius, sans même s'en apercevoir.

- Il a fini de nettoyer ses chaudrons, ajouta celui-ci, sans se laisser démonter et pour ne pas avoir à s'interroger sur cet étrange pincement qu'il ressentait…au niveau du cœur….

- Ou peut-être qu'Ombrage n'est pas à la hauteur de ses attentes, s'esclaffa Georges.

- OH NON ! Ca recommence, fut le cri de désespoir que laissa échapper un Ron à l'imagination trop débordante. Mais tous les rires se stoppèrent net, lorsque la porte de la cuisine vint cogner contre le mur pour offrir un spectacle des plus étonnants.

Sur le seuil de la pièce se tenait un Severus Snape tel qu'on ne l'avait encore jamais vu. Les cheveux en bataille, couvert de poussière et de terre séchée, du sang s'écoulant le long de ses tempes, une longue esclaffe sur la joue… mais ce n'était pas le plus surprenant, ni ce qui avait attiré le regard des femmes de la pièce et d'un certain animagus. En effet, Snape ne portait pas sur lui sa sempiternelle robe de sorcier, mais simplement un jeans noir qui avait connu des jours meilleurs, mais qui continuait à mettre en valeur le corps finement musclé du professeur, et un pull déchiré, certes tout aussi noir, mais qui laissait entrapercevoir une peau laiteuse parsemée de longues balafres. Mais où donc avait bien pu passer sa robe de sorcier ? L'unique, celle qui faisait de Severus Snape la terreur des élèves lorsqu'il la laissait claquer dans un geste soigneusement maîtrisé ? Eh bien, elle était simplement roulée en boule au creux de ses bras… mais qu'est-ce que tout cela signifiait ?

Dumbledore fut, bien évidemment, le premier à se lever pour se rapprocher rapidement de son professeur de potions.

- Severus, mon ami, mais que vous est-il donc arrivé ?, demanda-t-il alors que le pétillement de ses yeux avait fait place à une inquiétude inhabituelle.

Aucune réponse, à part un grognement pas très distingué de la part de l'homme blessé qui ne cessait de fixer l'étrange paquet entre ses bras.

- Voyons Sever…, voulut reprendre le directeur, mais son élan fut interrompu par une faible voix, un murmure, un tout petit « papa » que la robe de sorcier laissa échapper. Aussitôt, Snape calla un peu plus le paquet entre ses bras. Toutes les mâchoires s'écrasèrent au sol dans un bel ensemble alors que les regards se promenaient du mangemort à l'enfant entre ses bras, dans un silence de mort. Mais avant que quelqu'un ait pu faire ou dire quoique ce soit, le maître de potions avait refourgué l'enfant au vieux directeur avec des gestes fébriles qui ne lui étaient pas coutumiers et s'était lentement laisser glisser contre le mur jusqu'au sol, où il s'affaissa, évanoui. Le silence ne fut alors brisé que par les pleurs d'un enfant.


NOTES : Au fait, petit sondage : - préférez-vous que l'enfant soit un garçon ou une fille ? – Je lui cherche aussi un prénom alors si vous avez des idées, j'suis preneuse… la meilleure proposition recevra…………………. ???? ma gratitude éternelle ? ……………mais aussi l'immmmmmmmmeense honneur de figurer dans cette fic !!! Alors cogitez bien !!!!

Le prochain chapitre risque d'être assez long à venir, les exams approchent à grands pas, on va dire que c'est une mise en bouche pour voir si l'histoire peut plaire…


Severus : Mais qu'est-ce qui m'arrive ? C'est quoi ce mioche ? J'ai pas de mioche, moi !

Sirius (l'air très très très énervé) : Severus Salazar Samuel Sébastian Séraphin (petit rire) Snape qu'est-ce que je viens d'apprendre ! Tu m'as caché ta paternité, avec qui d'ailleurs t'as eu ce gosse ?

P'tite-fleur-des-bois : Bonne question !

(Regard noir de Severus à l'auteur) : Mais dis-lui toi que j'ai rien fais !!

P'tite-fleur-des-bois : Je ne me mêle jamais des histoires de couples, ton problème… (part en sifflotant d'un air innocent, enfin qui devrait l'être)

(Regard avadakadavrisant d'un certain maître de potions, pendant qu'un animagus fait la liste de toutes les prétendantes possibles de Snape)

Sirius : J'suis sûr que c'est Bellatrix, trop dangereuse pour être honnête !

Severus : Ca veut même rien dire !

Sirius : Bon d'accord, Narcissa alors, elle se sentait délaissée par son mari et toi dans ta grande bonté d'âme, tu…

Severus ( d'un air indigné) : Non, mais ça va pas !

P'tite-fleur-des-bois (qui revient en accourant à tant de bêtises): Ouais « dans sa grande bonté d'âme », faut quand même pas exagérer !!

Sirius : Bon peut-être, mais je veux savoir qui !!

Severus (en le prenant dans ses bras d'un air amoureux) : mais puisque je te dis qu'il n'y a jamais eu et n'aura jamais personne d'autres que toi !

(Petit bisou des deux amoureux ) GRAND FLASH

P'tite-fleur-des-bois (rangeant quelque chose dans son sac avec un sourire démentiel de 10 mètres de long) : c'est beau l'amour !! (verse une petite larme)

Sirius (d'un air victorieux) : JE SAIS : TRELAWAY !!!!

BOUM

P'tite-fleur-des-bois (penché avec Sirius au-dessus d'un Severus inerte) : T'es peut-être allé un peu trop fort là !

Sirius (tout penaud) : oui….mmm…bref…reviews ? (tentative lamentable pour changer de sujet)

P'tite-fleur-des-bois : Tu devrais peut-être lui faire du bouche-à-bouche (ressort discrètement quelque chose de son sac)

Sirius (les yeux pleins d'étoiles vade retro satanas, Dumbledore sort de ce corps !!!………….mmm…..hum……..désolé !) : si c'est pour son bien, je vais me sacrifier

P'tite-fleur-des-bois : Pffff………sacrifice, tu parles, si c'est une corvée, je le fais à ta place !!

Sirius (en s'enfuyant avec son amour) : Non, merci j'vais me débrouiller !!

P'tite-fleur-des-bois : J'le savais de toute façon, pas prêteur celui-là et dire que c'est grâce à moi qu'il en profite…….(sort une longue vue de sa poche et s'installe confortablement pour profiter du spectacle)………à la prochaine !!