POUR TOUJOURS.
Ca y est. C'est parti. Le début de ma première fiction. J'espère de tout cœur qu'elle vous plaira, malgré les incohérences qu'il peut avoir, ayant peu lu le livre, mais connaissant par cœur le film.
Alors je ne vais pas commencer sans un petit disclaimer, n'ayant pas envie de me faire attaquer en justice. Tous les personnages, lieux, évènements de l'anneau, intrigue, etc appartiennent à notre master à tous : J.R.R Tolkien.
Les seules choses qui sont à moi sont le personnage de l'inconnu (dont le nom sera révélé en temps voulu), ainsi que la trame de cette histoire, et le texte.
Ce prologue est court, mais je vous rassure, ça deviendra plus étoffé après.
Profitez !
PROLOGUE : La rencontre.
Un jeune homme aux longs cheveux blonds et aux yeux d'un bleu océan se tenait debout, scrutant l'horizon et le ciel illuminé par l'éclat des étoiles de cette nuit chaude d'été.
Cette homme n'était autre que le Prince Legolas de Mirkwood, fils de Thranduil, qui s'en était allé vivre à Fondcombe, après que l'anneau fut détruit. En effet, sa vie dans le Forêt Noire lui paraissait bien monotone sans toutes ces aventures qu'il avait vécu accompagné des autres membres de la Communauté. C'était surtout les concours de tuerie d'orcs avec son ami Gimli qui lui manquaient.
L'elfe Sindar esquissa un sourire à la pensée de ce nain grincheux mais tellement amusant. Ils avaient connu maintes choses ensemble, mais finalement, à la dissolution de la Communauté de l'Anneau, chacun était reparti de son côté, l'âme encore marquée par toute cette fatalité. Ils avaient promis de se revoir, certes, mais y parviendraient-ils ? Aragorn et sa douce Arwen vivaient en paix et en amour à Minas Tirith, et Legolas, parfois, se surprenait à les envier. Pendant cette longue bataille, jamais une femme ne s'était intéressée à lui. Il n'était que le compagnon d'armes du descendant d'Isildur, cet Elfe solitaire et mystérieux à la vue et l'ouïe aiguisées comme des couteaux. Rien d'autre.
Oh, personne ne l'ignorait, c'était en partie grâce à lui que la Terre du Milieu était sauve. Il avait lui aussi sauvé des vies, prévenu de maints dangers, mais il n'en restait quand même qu'un second rôle. Pourtant, il avait autant de mérites qu'Aragorn ! Il était Prince, beau, intelligent et charismatique, tout comme le nouveau Roi du Gondor. Mais, malgré cela, il n'avait jamais trouvé la femme qui le changerait, celle pour laquelle il serait prêt à donner sa vie.
Un bruit le fit sortir de sa torpeur : un bruissement de feuilles, que seule une oreille attentive et entraînée, une oreille d'Elfe peut entendre. Un souffle irrégulier, apeuré et se voulant d'être discret. Qui pouvait donc l'épier de la sorte ? Sans qu'on puisse discerner ses mouvements, et à une vitesse qu'il était un des seuls à pouvoir atteindre, Legolas sortit une flèche de son carquois et banda son arc. Il le pointa vers la provenance du souffle, la cime d'un peuplier.
– « Montrez-vous ! » Dit-il à l'encontre de l'inconnu caché.
Un silence angoissé se fit, que seul le crissement des criquets sur l'herbe fraîche du soir venait troubler. L'air se fit plus pesant, l'atmosphère plus lourde.
– « Je ne vous le répéterai pas ! Montrez-vous ! »
A nouveau le silence, puis enfin, une silhouette s'agita d'entre les branchages, et sauta avec agilité au pied de l'arbre. Elle portait une longue cape qui se souleva lors de sa chute, dévoilant le bas d'un pantalon de camouflage vert. Le mystérieux inconnu baissa la tête, regardant ses pieds, cherchant sûrement à éviter le regard perçant de l'archer. L'arc toujours pointé dans sa direction, Legolas apostropha cette personne :
– « Qui êtes-vous, et que faites-vous ici ? »
Le nouveau venu ne répondit pas, et fit un geste rapide vers une poche de sa cape. Il en tira lentement une dague. Le Prince surprit un rayon de lune se reflétait dans la lame du couteau, et avant qu'il n'ai pu réagir, la silhouette se précipita vers lui. L'Elfe n'eut que le temps de tirer sa flèche rapidement, sans prendre la peine de viser. Heureusement, elle percuta l'arme de l'ennemi, qui surpris, la lâcha avec un cri de surprise. La dague alla se planter dans le tronc de l'arbre le plus proche.
Le Prince de la forêt s'approcha et enleva lentement la capuche de l'inconnu. Aussitôt, son expression se figea, et il recula précipitamment d'un pas. Cet homme n'était autre qu'une femme. Une femme très belle, à la peau claire et aux cheveux noirs de jais, à la silhouette élancée, et aux yeux d'un bleu identique à celui du ciel lors d'un jour particulièrement beau.
Legolas fut abasourdi par tant de beauté. Pendant quelques instants, il garda le silence, détaillant le visage de son agresseur. Oh oui, elle était incroyablement belle, c'était indéniable. Mais il y avait quelque chose, dans son regard, quelque chose qui gâchait la merveille de ses traits. La haine, la colère, le désespoir. Elle semblait rongée par le chagrin et animée par une rage mal contenue. Un nez fin et retroussé, des lèvres pulpeuses, ces magnifiques yeux bleus, et un grand front ainsi qu'un menton pointu. Et pourtant, elle était différente. Il y avait autre chose. Autre chose que la haine dans ses yeux. Un petit quelque chose de « pas humain ». Un petit quelque chose sur lequel le blond n'arrivait pas à mettre le doigt.
Le Prince prit conscience de sa tenue lorsque la femme fit un mouvement agacé. Il posa alors un genou à terre, et s'excusa. S'excusa de l'avoir menacé, de lui avoir lancé cette flèche, de l'avoir contemplé de la sorte. Elle ne l'écoutait même pas. Dès qu'il eut fini sa courte tirade, elle lui lança un regard plein de mépris, fit volte-face et s'enfuit en courant.
« Attendez ! » Cria le jeune Prince.
Il se redressa précipitamment, et la poursuivit quelques minutes, courant après elle presque aussi rapidement que lorsqu'ils, lui, Gimli et Aragorn, avaient poursuivis ces orcs qui avaient enlevés Merry et Pippin pendant des milles et des milles. Mais, il du finalement se rendre à l'évidence, l'inconnue avait fuit. Elle l'avait semé. Il abandonna la poursuite non sans s'en vouloir à mourir de l'avoir laissé filer.
Il s'en retourna tristement dans sa chambre de Fondcombe, la tête basse et pleines d'interrogations, et se retrouvant seul, une fois de plus.
Voilà, terminé ! Alors, vos avis ? Dites-moi tout en REVIEW !
EDIT : Chapitre réécrit le 08 Juillet 2012. N'hésitez pas à le relire !
