Hello ! Voici donc la première fic que je publie, que je ne supprimerais pas et que je vais essayer de terminer. J'ai adoré Sucker Punch, sincèrement, même si j'ai du le regarder deux fois pour me faire une idée claire de la façon de voir l'histoire et encore, j'ai 2 explications totalement opposées en tête ! Mais bon. Outre la bande-son géniale ( Comment résister à Björk, Skunk Anansie, à une reprise aussi géniale de White Rabbit et à la voix d'Emily Browning, hein ? ), c'est les personnages qui m'ont bluffés. Tellement de complexité, tellement de potentiel peut-être gâché, tellement de ressources.. ! C'est en partie pour ça que j'ai voulu écrire cette histoire.

J'ai décidé de placer mon histoire bien avant l'arrivée de Baby Doll. Parce que ce n'est pas sur elle que mon histoire va se concentrer mais sur Blue. Blue qui mérite plus sa place dans un asile de ce genre que la plupart des filles qui s'y trouvent, à mon avis. Et bien, c'est lui que je vais essayer de manipuler, de torturer par le biais de mon OC ( qui est une grande victime et que j'adapte en fonction de mes fics ). Le fait qu'Elena soit une danseuse n'a rien à voir avec le fait que j'ai voulu en faire l'hyper-perso-génial vu que, et j'espère que ça va vous plaire, toute la fic se passe dans la réalité. Pas de monde parallèle de Baby Doll. Même si je pense de plus en plus, une fois que j'aurais fini cette histoire, à l'adapter dans le monde bordélique ( c'est le cas de le dire ) de Baby Doll ! Et puis, si j'arrive au bout de cette fic, il y aura deux fins. Vous prendrez celle que vous préférerez. Bonne lecture !


« Il est des êtres qui se révèlent dans la souffrance si émouvants et si beaux, qu'on peut à peine regretter de les rendre malheureux. »

Etienne Rey

« La folie, c'est la mort avec des veines chaudes. »

Xavier Forneret

« On ne peut pas briser les personnes déjà mortes à l'intérieur. Même si l'extérieur nous fait penser le contraire. »


Un véritable carnage et un formidable gâchis.

Le véritable carnage serait sans doute très rapidement reprit dans les journaux, à la radio et à la télévision. Ce genre d'affaires, les médias en étaient friands. Ils adoraient ça. Le public aussi. Ils n'auraient que des témoignages, des conférences de presses venant de la police, mais pas d'images. Ce serait trop dur pour les gens de voir ça. L'officier William O'Connel, qui en avait vu des tonnes depuis qu'il était entré dans la police, était certain d'en faire des cauchemars pendant des semaines. Il avait déjà été sur des scènes de crimes, il avait déjà arrêté de criminels fous et avares d'hémoglobine. Mais lorsqu'il arriva dans la chambre, sur le lieu même du crime, il du plaquer sa main contre son nez pour ne plus avoir à sentir cette odeur de sang qui planait dans l'air. Il y en avait partout, du sang. Une énorme marre sur le sol, avec comme centre les deux cadavres. Des traces sur les murs, allant de la simple éclaboussure aux empreintes de mains des victimes qui avaient sûrement essayés de s'enfuir. Comment de simples coups de feux avaient pu faire perdre autant de sang à deux personnes ? O'Connel voyait tout le monde s'agiter autour de lui. Le responsable était encore là.

La responsable en fait. Le formidable gâchis, selon O'Connel. Elle n'avait même pas vingt-cinq ans mais ce qu'elle venait de faire la vieillissait considérablement. Assise dans le salon, des tas de policiers se relayaient pour l'interroger. Elle répondait placidement, comme si elle se fichait bien de tout ça, que rien ne l'atteignait. Ses vêtements, un simple jean délavé, un T-shirt et une veste, étaient tâchés de sang. Son visage l'était aussi, macabre maquillage. Ses mains fines et sûrement douces étaient aussi rouges que la chambre, à l'étage. A côté d'elle, l'arme du crime était dans une pochette plastifiée. Cette fille était belle, malgré tout, malgré les taches sur son visages, ses vêtements et ses mains. William O'Connel s'avança vers elle et elle lui adressa un sourire, l'un des plus beaux qu'il ait pu voir. Totalement déroutant. Il la reconnut alors, il lui suffisait de se concentrer pour changer ses vêtements, arranger sa coupe de cheveux et la maquiller un peu mieux. Ce n'était pas vraiment de sa faute si sa fille était une fan incontestée de danse.

« Alors, demanda-t-il au policier chargé de l'enquête.

- Ça ne va pas être très compliqué. Ses empreintes sont sur l'arme, elle était sur la scène du crime, le sang qui elle a sur elle appartient aux victimes et elle a tout avoué.

- Elle a dit pourquoi elle a fait ça ?

- Pas vraiment. Si tu veux mon avis, elle a complètement perdu la boule. Cette nana est tarée.

- Je la connais, coupa O'Connel sans se rendre compte de ce que ses paroles pouvaient sous-entendre.

- Vraiment, demanda l'officier en plissant les yeux. Comment ça ?

- Enfin, je ne la connais pas vraiment. Je sais qui elle est. Elena Pacchiano, je crois. C'est une danseuse professionnelle. Ma gamine me rabat les oreilles avec elle constamment, c'est son idole, l'une des meilleures apparemment.

- Et ben tu pourras dire à ta gosse que son étoile va aller éclairer Lennox. Allons-y. »


Voilà, j'espère que ça vous aura plu ! Je compte beaucoup sur vos reviews pour me dire si quelque chose ne vous plaît pas et j'essaierais de poster le premier chapitre qui rentrera enfin dans le vif du sujet le plus vite possible ! N'oubliez pas de poster un petit mot ;)